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Gérard Chevalier dans la Nouvelle République pour son ouvrage « Mes filles, il faut que je vous raconte »
30 juillet 2021
Posté par
Éditions Edilivre

Gérard Chevalier dans la Nouvelle République pour son ouvrage « Mes filles, il faut que je vous raconte »

la nouvelle république
gérard chevalier

Aujourd’hui, Gérard Chevalier est mis à l’honneur dans La Nouvelle République pour son dernier ouvrage « Mes filles, il faut que je vous raconte », publié chez Edilivre !

Cela a l’apparence d’un livre de souvenirs personnels sur une enfance heureuse dans la France rurale des années 60. C’est bien plus.

Gérard Chevalier porte un regard sur la société d’hier et d’aujourd’hui, sans jamais basculer dans le « c’était mieux avant ». S’il l’avait fait, sa petite fille de 15 ans, Parisienne, à qui il confie ce témoignage de sa jeunesse, l’aurait sans doute taquiné d’un « OK boomer ».

Boomer, baby de l’après-guerre, il l’est. Né en 1953 à Moussac-sur-Vienne, l’actuel retraité formé à l’École normale a fait carrière dans l’enseignement auprès des élèves handicapés, puis en milieu carcéral, et conseiller pédagogique. Son livre Mes filles, il faut que je vous raconte ne met pas simplement l’accent sur la différence de sa jeunesse avec celle de ses petits-enfants. Il relate la vie du village de Moussac qu’il a connue, une époque sans réseau social virtuel, mais bien réel. Les adultes gardaient, l’air de rien, un œil sur les faits et gestes de tous les enfants du village. Leurs bêtises étaient sues de tous, à la grande surprise des minots, accueillis sans plus de forme de procès qu’une gifle de retour au foyer. Ce n’était pas mieux avant.

« À Moussac, soit tu y vas, soit tu es perdu »

Gérard Chevalier s’est souvenu de cette vie sociale, de cette activité économique façonnée par les artisans, les commerçants, les bistrotiers, du cinéma ambulant, des fêtes de village, du foot presque obligatoire pour les garçons comme lien social, de l’école… De l’absence de vacances jamais ressentie comme un manque même si sa famille n’avait pas les moyens de partir. Elle était compensée par la liberté des gamins de jouer dans la nature. Il évoque des personnes emblématiques du village, le curé, ses poivrots, ses « originaux ». Pas mieux avant, car les conditions d’habitat, de chauffage, de travail, le poids du curé sur la communauté villageoise, étaient autres. L’éloignement aussi. « À Moussac, soit tu y vas, soit tu es perdu », écrit-il, espiègle. Gérard Chevalier s’attarde sur les bruits qui rythmaient le village, des animaux, des cloches, les odeurs aussi, les saisons.

L’enfant de chœur va découvrir la laïcité, l’ouverture au monde grâce au foyer d’éducation populaire, ce qui va le bousculer dans son mode de pensée. « À l’église, on enseignait la solidarité, au foyer d’éducation populaire, on disait la même chose », sourit Gérard Chevalier qui a choisi le camp de la laïcité.

Son livre sent bon le survol de martinets au-dessus des blés blonds un soir d’été, les éclats de rire dans le bistrot d’en face, la bonne flambée de bois dans la cheminée l’hiver. Avec une belle part d’humanité.
Mes filles, il faut que je vous raconte/le doux pays de mon enfance, Moussac-sur-Vienne, par Gérard Chevalier, éditions Edilivre, 13 €.

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