Blanca Olmedo

Les rues de la ville, en raison d’une averse récemment tombée, étaient peu fréquentées, ce vendredi de la première semaine du mois de janvier 1900.
Le ciel avait gardé son bleu limpide, et le soleil, qui allait se coucher, posait ses rayons dorés sur la façade de la splendide demeure de Doña Micaela Burgos, veuve de feu Moreno.
On entendit le bruit d’un véhicule traversant le porche de la maison. Un cocher, bien présentable et rigide, bien que sans gant ni cravate blanche, dit d’une voix forte à une servante qui passait à ce moment :
– La demoiselle est là.

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