Article décalé de la semaine

26 février 2016
Posté par
Éditions Edilivre

Article Décalé de la semaine

Les contes

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Il était une fois…

Le conte, un monde magique et merveilleux, porteur d’une puissante force émotionnelle et philosophique. Conte de fées (Perrault), conte philosophique (Voltaire, Zadig), conte fantastique (Grimm), conte noir, conte satirique… Il y en a pour tous les goûts !

Les plus célèbres sont ceux écrits par le français Charles Perrault au 17ème siècle : « La Barbe Bleue », « Le Petit Poucet », « La Belle au Bois Dormant », « Le Petit Chaperon Rouge » et « Cendrillon », pour ne citer qu’eux. Les légendaires Frères Grimm ont d’ailleurs réécrit certains de ces contes puis se sont lancés à leur tour dans la rédaction de contes tout aussi connus : « Raiponce », « Blanche-Neige » ou encore « Hansel et Gretel ».

ba6rWalt Disney que l’on ne présente plus, a décidé d’adapter ces contes au cinéma. Visionnaire, il fut le premier à réaliser le long-métrage d’animation « Blanche-Neige et les Sept Nains » en 1937. Aujourd’hui, plus que lire un conte, on le regarde. Peu importe l’âge, que l’on soit devant un livre ou un écran, les contes sont toujours aussi magiques.

Les contes sont intemporels et universels. Ludiques, ils nous instruisent en nous amusant et même plus, en nous faisant rêver : on a peur du grand méchant loup et de la méchante belle-mère tout en songeant au prince charmant ou à la belle demoiselle en détresse. Les contes allient rêves et peurs, fantasmes et frissons. Leur universalité et leur puissance leur permet d’être lus et relus, vus et revus, sans jamais se lasser. Notre imagination est stimulée, nos émotions sont développées et l’enfant en nous est réveillé.

Remplis d’images symboliques et de héros accessibles auxquels on peut s’identifier, les contes parlent autant aux enfants qu’à leurs parents. Par exemple, dans « Blanche-Neige », la reine se coupe avec une rose rouge et trois gouttes de sang tombent sur la neige blanche. Ce sang est le symbole de la menstruation, de la sexualité et de la procréation. On prévient les jeunes filles que le passage vers l’âge adulte sera douloureux. Mais ce sang sur la neige est si beau que la reine fait le vœu d’avoir une fille dont la bouche sera aussi rouge que le sang et la peau aussi blanche que la neige. La morale ? Grandir pour une femme est certes douloureux, mais le résultat peut être aussi beau que Blanche-Neige.

Tout est bien qui finit bien… Le bien finit toujours par triompher… et bien sûr, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…

FIN