Interview écrite

9 février 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Patrick Bernard, auteur de «Mots pour Maux»

Dans quel pays habitez-vous ?
Je suis Poète; Essayiste; Auteur; Compositeur originaire de la Martinique (DOM), magnifique île située dans les Caraïbes.

Présentez-nous votre ouvrage ?
« Mots pour Maux » est un ouvrage qui se compose de trois parties. Un recueil de poésies et de pensées puis des concepts constitués de néologismes crées par moi même, l’auteur tout cela contenu dans quelques 136 pages.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
« Mots pour Maux » est ma quatrième publication et je vous avouerai n’avoir pas encore été, jusqu’à maintenant, visité par cette interrogation. Je suis habité depuis ma tendre enfance par l’écriture. Au plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le réflexe de mettre par écrits mes états d’âmes, mes observations ainsi que mes réflexions. La pente originelle de mon caractère m’a toujours conduit à vouloir partager mes réalisations avec mes semblables avec l’aspiration et non point la prétention que ces dernières se révèlent pour ces derniers une odeur de vie. A la période de gestation, de maturation qui se nourrit du réel sensible s’en suit immanquablement la sécrétion, l’accouchement de telle ou telle œuvre.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
« Mots pour Maux » s’adresse aux lecteurs de tous âges de 7 à 100 ans et plus…En ce que la lumière de la compréhension à tout âge découle de ses propres acquis qui naissent indubitablement de l’éducation, de l’expérience, de la maturité du moment. Ce qui interpellera et retiendra l’attention de l’enfant ne sera pas ou plus la même chose pour l’adolescent pour l’adulte puis pour le sénior. Je caresse ardemment le souhait que les écrits contenus dans cet ouvrage interpelleront, susciteront une réflexion convergente ou divergente chez le lecteur mais ne le laissera pas de marbre.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
« Mots pour Maux » nous invite à renoncer au renoncement, à ne surtout pas désespérer de l’espoir et ce, malgré les difficultés polymorphes qui se font jour dans notre quotidienneté.
C’est une insistante invitation à la responsabilisation de tout un chacun dans ce ministère que représente l’existence, en ce que, « nous sommes tous les acteurs principaux de notre devenir (commun) en « advenance »… »
« C’est une plaidoirie à la dure mais on ne peut plus salutaire conscientisation ».

Où puisez-vous votre inspiration ?
Mon inspiration est exclusivement empirique c’est-à-dire qu’elle découle de mes expériences personnelles mais aussi de celles et de ceux que je côtoie ou pas. Nous autres artistes ou écrivains sommes des éponges de ressentis tout dans notre quotidienneté peut être source, peut être matière à interpellation ayant pour incidence une action créatrice.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
En ma qualité de poète, d’essayiste et d’auteur, j’ai un certain nombre de manuscrits, de notes, de textes, d’ébauches sur lesquels je me pencherai le moment venu au fil du temps pour les accoucher par la suite.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Ce que j’aimerais dire à celles et ceux qui m’ont déjà fait, qui me font et qui me feront l’honneur de me lire, c’est que l’on ne devient que ce que l’on se fait, que ce que nous décidons lucidement de faire de nous.
« La vie est une école, tout est source à enseignement tout est donc question de discernement ». C’est comprendre que c’est nous qui nous faisons, qui nous réalisons, qui nous définissons, et ce, à travers nos aspirations, nos motivations et immanquablement nos actions. C’est nous qui conférons un sens, une importance ou non aux choses qui nous affectent. Gardons vivaces nos aspirations, nos rêves. Renonçons au renoncement, ne désespérons point de l’espoir. Chérissons la foi, l’espoir, et ce, malgré les maux qui viennent à se faire jour dans notre quotidienneté. Que l’Humanité ne se meurt pas dans les hommes.
En ma très réelle sympathie.Bien à vous…