Rencontre avec Antoine Lamponi, auteur de « La solitude des grains de café »

D’où vous vient votre passion pour l’écriture ?
Depuis tout jeune devrais-je dire. A l’école, j’adorais disserter des pages et des pages sur des sujets futiles qu’on eut pu résumer en quelques mots. Comme si la beauté du verbe et de la syntaxe offrait un sens au sujet. Quelques poésies par ci par là dans de vieux cahiers.

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
A la manière d’un enivrement. La fougue de la vie, les up and downs, la culpabilité et le remords de certains actes. On s’y perd tendrement, la légèreté et la passion prenant le pas sur la raison. L’amour comme seule traductrice de l’œuvre. C’est une balade verbale qu’il ne faut pas disséquer avec précision en imposant un sens à chaque mot. Se laisser submerger et apprécier.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tout le monde je dirais. Ce n’est ni un ouvrage savant ni syntaxiquement insurmontable. Chacun l’interprétera avec sa manière, avec ses propres codes. Personnellement, je pense qu’il ne faut jamais imposer aux lecteurs un schéma de lecture précis. Chacun est à même d’apprécier le roman avec ses propres interprétations. J’espère qu’il en touchera le plus grand nombre.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
J’ai écrit un roman pour me plaire, à chaque lecteur d’y trouver ses qualités et ses défauts.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
La vie est un paradis blanc que chacun peut souiller. La méprise de la justice peut parfois détruire à petit feu les innocents. Un roman brutal qui dépeint les conditions ordurières des prisons, l’espérance comme seule porte de sortie. L’univers carcéral semble éloigné du nôtre jusqu’au jour où malheureusement, on y plonge entier.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans le quotidien, les revues, les séries TV. L’imagination principalement je présume.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Peut-être rédiger une suite à ce roman, qui sait. Voir un recueil de poésies.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
La vie est une balade en un temps qui se doit d’être rayonnante. Vivez fougueusement à la manière d’une dernière valse, d’un dernier éclat. Emmerdez les « on-dit » et « qu’en dira-t-on ». Vous êtes le seul maître de votre vie, appréciez cela à sa juste valeur. Je terminerais par une phrase d’Hemingway qui disait ceci « Le monde est beau et vaut la peine qu’on se batte pour lui et j’ai horreur de le quitter ».