Interview écrite

Rencontre avec Evelyne Simoens, auteur de « Les mots doux »
2 juin 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Evelyne Simoens, auteur de « Les mots doux »

Evelyne_Simoens_les_mots_doux_edilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

En Belgique.

 

 Présentez-nous votre ouvrage

Les mots, cela peut être à la fois très joli et en même temps. Terrifiants

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Un seul mot peut avoir beaucoup des conséquences. On réfléchit, on le dit puis c’est l’action qui s’ensuit. Même quand on réfléchit beaucoup et très longtemps aux mots que l’on veut dire, ils sont insignifiants. Certaines personnes, habituées à commander ou décider peuvent dire ’stop’ ou ’go on’ et on écoute.

Un mot peut faire beaucoup de tort et blesser profondément une personne. Je me pose alors la question ’pourquoi blesse-t-on l’autre ? Les conséquences d’une injonction ‘tire’ ,’tue’ peuvent être irrémédiable. Alors mieux vaut ne pas décider et se fier à ce qu’on croit juste.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

 J’aime beaucoup les adolescents et cette tranche de vie.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

 Personne ne peut décider pour toi avec un seul mot. J’ai choisi, pour ma part, de ne pas décider pour les autres. J’ai à peine choisi ce que je voulais faire. Il ne me reste parfois qu’un petit bout de papier et mes idées bien arrêtées. Je ne crois pas que ce soit très utile non plus.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

 Un peu au jour, le jour et un peu ailleurs aussi.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 Ecrire pour les adolescents.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Il faut parfois fuir la communication car l’autre ne comprend pas. Il y a un émetteur qui ne veut pas dire ce qu’il dit et un récepteur qui oubliera totalement le contenu du message et il percevra à peine ta colère ou tes cris. Mais qu’est ce qui lui prend celui-là ? Se dira-t-il.  L’émetteur du message est complètement exacerbé par une série de chose s et le récepteur semble être le petit saint qui n’a rien à voir et n’a rien fait pour mériter un tel sort. Un petit dessin vaut parfois mieux qu’un long discours , et encore ! SALUD !