Interview écrite

28 juin 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Jocelyn Page, auteure de « Une maison sous une cloche de verre »

Où habitez-vous ?
Je suis résident de l’Ile-de-France, et vis également en région Lyonnaise.

Présentez-nous votre ouvrage
« Une maison sous une cloche de verre », est une évocation sur son véritable moi, ce que nous étions réellement au moment de notre naissance, avant que les couches d’un faux-moi se superposent, pour faire face aux exigences du monde, à l’image que les parents, les amis puis le monde du travail, ou ce que l’on souhaite montrer de soi, altère la personnalité. Les quatre personnages en huit-clos, dans ce village expérimental, vont en une seule et unique nuit, se révéler tels qu’ils sont, à leur grande surprise.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Ce roman, qui se rapproche plus de la structure de la nouvelle, que du roman proprement dit, n’est évidemment pas une œuvre pour les enfants, mais tout à chacun de l’adolescence aux âges des plus matures, et aimant les caractères bien trempés peuvent trouver un plaisir certain pour découvrir la trame de ce récit.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
En écrivant ce livre, j’ai tenté de comprendre comment quatre êtres aussi différents des uns des autres, en sont arrivés à se dévoiler avec une profondeur des sentiments, si difficile à extirper de sa conscience, et par conséquent, faisant la corrélation avec notre monde actuelle, où l’image a tant d’importance, est il possible de retrouver son « vrai-moi », faisant face à ses qualités et surtout défauts réels, bref ne pas se mentir à soi-même.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je suis un cinéphile averti, possédant près de 500 dvd, et ayant une bonne connaissance de l’histoire du cinéma américain et français, l’occasion d’y trouver des thèmes narratifs à développer me donne mille lumières de pensées pour amorcer un sujet historique, psychologique, ou autre à coucher sur le papier.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je suis en attente d’un autre roman, en voie d’être édité – travail de correction avec un biographe oblige- par une autre maison d’édition, roman qui évoque une malédiction générationnelle au travers de la vie d’une famille française sous le règne de Louis le Quinzième.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
« Qui a peur de soi-même », aurait pu être aussi le titre de ce roman.