Serge Thomas est né à Metz en 1964.
De formation scientifique, il devient technicien dans une entreprise privée de fabrication de semi-conducteurs. En 1996, il intègre la fonction publique et se convertit à l'informatique. Il travaille désormais dans un collège dont il gère le parc informatique et le réseau d'établissement. En contact constant avec des adolescents, il cherche à leur transmettre le goût du travail bien fait... et sa passion pour les jeux de stratégie en réseau.
Serge Thomas adore les animaux et se promener dans la nature mais sa créature fétiche est... le Dragon ! Passionné de jeux en tout genre, cet homme discret qui refuse obstinément de grandir consacre ses loisirs non seulement à l'écriture mais aussi à la création de jeux de rôle et de jeux de société.
Son univers ludique s'inscrit dans la veine héroïco-fantastique qui marque son oeuvre.
Cartoul est le second tome d'une longue saga dont la Vallée des Larmes n'est que le commencement.
« ...Dans l'ordre des choses, il y a eu, tout d'abord je crois, les jeux de rôle. C'est en classe de seconde que j'ai découvert "Donjon et Dragon" en incarnant mon premier personnage, un guerrier-voleur si mes souvenirs sont exacts. Joël était le maître de jeu ; Pascal et Franck mes coéquipiers joueurs. Ensemble, nous avons vécu moult aventures...
Vint ensuite l'ère de la programmation. Oh rien de bien extraordinaire ! Mon premier ordinateur fut un Atari, un Dragon 32, sans doute un signe du destin. Dessus tournait un logiciel de programmation en Basic tout à fait abordable pour le néophyte que je suis encore. Il devint intéressant de créer de petits programmes de conception d'aventuriers, tirage au sort des caractéristiques, création d'une fiche personnage complète comprenant les talents, l'armement et la magie. Nous nous sommes attaqués, moi et ma tribu de Dragon 32, à presque tous les jeux de rôle du marché.
La programmation consiste avant tout à saisir des lignes de codes. Cette frappe au clavier me donna le goût de l'écriture. Je commençai à aligner mes premières lignes au sortir de mon service militaire (piètre souvenir). Sur le traitement de texte de l'ordinateur tout d'abord (toujours ce fameux Dragon 32) ; cela dura quelques mois : les impressions étaient médiocres et ne répondaient pas à mes attentes. A Noël, ma tante (diable, comment aurais-je pu deviner, qu'un jour, elle serait amenée à corriger mon livre !) m'offrit une machine à écrire. Électrique. Un cadeau providentiel qui relança mon envie d'écrire. Je repris mes textes depuis le début, m'obligeant à les retravailler. J'en tirais un plaisir inexplicable qui me poussa à acquérir mon premier PC (sans me douter le moins du monde, qu'un jour, je travaillerais dans l'informatique). Les différentes moutures de traitement de texte et les mises à jour incessantes de systèmes toujours plus performants me donnèrent l'occasion de coucher mes idées sur l'écran, peu à peu, par paliers en opérant cycliquement, alternant ce besoin d'écriture avec mes autres loisirs créatifs. Le premier tome des Chroniques de la Vallée des Larmes s'étala ainsi sur près de 15 ans !
Mêlé au besoin ponctuel d'écrire naquit une envie encore vivace de créer des jeux de plateau. Je faisais initialement dans la facilité en adaptant des "wargames" déjà inventés ; soit en traduisant tout bonnement les règles, parfois complexes, en français ; soit en ajoutant au jeu des règlements optionnels pour pimenter les bases ou le rendre jouable à plus de joueurs. Mais par la suite, les idées foisonnèrent. Jeux de dés, jeux de cartes et jeux de stratégie prirent forme tout naturellement au gré des découpages et des collages.
Ce besoin incessant de jouer avec (ou contre) d'autres joueurs se décala sur l'ordinateur dont l'architecture vidéo me permettait, à cette époque, d'utiliser des logiciels de plus en plus puissants. Toute la gamme des jeux de stratégie y passa. Le bon vieux "Age of Empires" engendra des émules pour mon plus grand bonheur. Le nec plus ultra est de participer à une partie réseau comprenant plus de 6 joueurs ; on peut alors créer des équipes et éviter ainsi les confrontations toujours monotones contre le PC. Je garde un excellent souvenir de mes "week-ends réseau" pendant lesquels le manque de sommeil se faisait cruellement sentir. Fini ce temps ; votre auteur s'est assagi et ne joue plus sur l'ordinateur que pendant ses vacances ; pourtant, Age of Empiress III et surtout World of Warcraft m'attirent indéniablement...
Pour conclure, il me reste à vous décrire une passion dévorante qui me poursuivra, j'en ai bien peur, jusqu'à la fin de mes jours. Ma date de naissance me positionne, dans le calendrier chinois, comme étant du signe astral du Dragon. Tout en moi le prédestinait : mon premier ordinateur portait déjà ce nom mythique ; ma post-adolescence baignée de jeux de rôles me permit de rencontrer fictivement plusieurs de ces bestiaux et ma compagne arbore ce même signe. Je suis, pour tout dire, passionné par cet animal de légende au point de le collectionner sous toutes ses formes (images bien sûr ; figurines, de plus en plus nombreuses dans le commerce ; puzzle ; cerf-volant ; films ; tee-shirt...). Et tout ce que vous trouverez bon de me transmettre ou d'échanger... »
