Livre

Tourner d'un cran le kaléidoscope

Tourner d'un cran le kaléidoscope

Le livre gigogne des paradoxes de ma vie

Par Claude-Bernard Berkowitz

Thème : Biographie

Date de publication : 09/12/2011

« Je ne suis pas fou en permanence. Mais je crois bien que je le fus en cette journée du 13 mai 1990, plus précisément durant les quelques secondes d'un échange verbal surréaliste que j'eus avec un représentant de l'ordre qui voulait contrôler le contenu de mon sac. – Montrez-moi votre sexe ! Je proteste avec véhémence : – Non, mais ça va pas, non ? Il insiste : – Montrez-moi votre sac ! Cette fois-ci, j'obtempère car je viens de réaliser que ce jeune homme assurant la surveillance ne voulait pas voir mon sexe, mais mon sac. Ne fallait-il pas que je sois fou pour entendre “sexe” au lieu de “sac” ? La ressemblance phonétique avait déclenché mon délire qui, certes, n'avait duré qu'une fraction de seconde. La foule, la chaleur, l'émotion… Un instant, j'avais imaginé cette folle demande. Un instant j'y avais cru. On me demandait de montrer mon sexe ! Il y avait une logique dans ce processus hallucinatoire. » Oui, il y avait une logique… Et cette logique, de paradoxe en paradoxe, conduit le lecteur très loin dans la vérité d'un être et d'une époque.
  • Roman (134x204)
  • 282 pages
  • ISBN : 9782332458391
20,00 €
9,99 €
Papier
Numérique

Claude-Bernard Berkowitz

Biographie

Claude-Bernard Berkowitz

Claude-Bernard Berkowitz, dernier-né, en 1934, à Allauch (B. du Rh.), d'une famille nombreuse qui dut fuir, dès 1942, la police de Vichy pour trouver refuge dans la ville de Carpentras jusqu'à la fin de la guerre. Après avoir exercé, durant 15 ans, comme instituteur public, son questionnement sur les difficultés des élèves le conduisit à des études de psychologie. "Du délire au lire" et ses deux éditions (1980 et 2007) est un essai psychopédagogique sur l'apprentissage de la lecture; ses "Rêveries d'un psychologue solitaire" et ses 3 éditions (1990, 94, 97), sous le titre plus connu de "La castrachose", marque une transition entre la vocation didactique du praticien de l'éducation et la quête littéraire du poète-romancier; dans "Némoah", roman de 1998, l'auteur se laisse aller sans entrave à sa ferveur de poète régional et décripteur de l'äme humaine; "Ondes et volutes", recueil de poèmes sur le thème éternel de l'amour et du plaisir, paraît en 2003. Enfin, "Tourner d'un cran le kaléidoscope", récit psycho-généalogique, se veut être une oeuvre ultime où l'auteur vieillissant recherche et découvre le sens de sa propre vie en même temps qu'il apporte un éclairage inédit sur les grands problèmes qui secouent le nouveau millénaire.

 

Avis des lecteurs

Un moment de réalité - 12/12/2012

Un livre plein de justesse, d'émotions personnelles dans lesquelles chacun de nous peut se retrouver. Un bon livre, à ne pas manquer. Je vous le conseille.

à lire - 24/11/2011

Merveilleux ouvrage ....surtout pour ceux qui ont vécu dans l' entourage de l'auteur ce qui permet de mieux comprendre les aléas et les contradictions inhérents à tout individu. Claude dans un prochain ouvrage lâche toi et laisse sortir de toi les sentiments profonds qui t'habitent....C'est ce que tous nous attendons... Bravo pour ton talent d'écrivain que tu nous avait démontré et que nous admirons.Amitiés.

Premier lecteur - 13/10/2011

Etant l’auteur, je suis évidemment le premier à avoir lu mon livre et puisque l’on m’offre cette tribune, j’en profite ... Pour faire l’éloge de mon ouvrage ?… Non, mais pour faire plutôt l’éloge de certains auteurs que je découvre sur ce site en survolant les extraits offerts gratuitement. Nous autres auteurs, c’est bien connu, sommes tellement occupés à satisfaire notre propre narcissisme que nous oublions de flatter le narcissisme des autres. « Vertige »… J’aime bien la matière et la forme de l’ouvrage de Rachel Désir (quel joli nom d’auteur ! est-ce un pseudonyme ?…). Elle fait son autocritique en donnant un avis sur elle-même, puisque apparemment les critiques ne se bousculent pas au portillon. Je vais suivre son exemple : voici l’avis du premier lecteur (l’auteur !). Rachel Désir, avec beaucoup d’humour, « fait l’amour avec le désespoir ». Je la comprends : cela rejoint mes idées qui font d’Eros un excellent antidote à Thanatos. Et, en plus, elle écrit très bien. Edilivre va-t-il l’aider à acquérir la notoriété qu’elle mérite ? Ce n’est pas sûr, car j’ai l’impression que notre éditeur, submergé par cette myriade d’auteurs qui lui confient leur ferveur, n’a pas le temps de défendre les œuvres… J’ai remarqué également Maurice Winnykamen et Mosh Sayegh, auteurs de « La Colline », poursuivant un devoir de mémoire nécessaire, travail de longue haleine. Plus modestement, dans « Tourner d’un cran le kaléidoscope », j’ai tenté, moi aussi, de faire revivre une époque, avant que mon grand âge ne trouble l’acuité de mes souvenirs. Edilivre va-t-il nous aider à accéder aux médias pour que se diffuse notre message ?… Il faut comprendre : nous vivons une époque où les auteurs sont plus nombreux que les lecteurs. Qu’à cela ne tienne : Edilivre, à défaut de lecteurs, va-t-il vendre ses productions aux auteurs eux-mêmes ?... les transformant en simples distributeurs ?… Si cela était, l’autoédition (que je connais pour l’avoir longtemps pratiquée) serait plus intéressante pour les auteurs. Personnellement, je ne tiens pas du tout à m'acheter une notoriété factice en faisant fabriquer des livres sans lecteurs. J'attends de l'Editeur qu'il juge mes écrits et qu'il les lancent s'ils sont bons, qu'il les refuse s'ils sont médiocres. Je suis un auteur : mon travail s’arrête où commence celui de l’éditeur. Qu’il lise et juge mon manuscrit, qu’il l’investisse et le défende… Et mon livre dans tout ça ?… Quel avis puis-je en donner ?…Est-ce bien à moi à le dire ? Lisez-le… Claude-Bernard Berkowitz, auteur de « Tourner d’un cran le kaléidoscope »