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20 août 2017
Posté par
AA Victoria

Top 5 des livres sans « Happy End »

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup . . . Eh bien non. Parce que la vie n’est pas toujours rose, il arrive que certains romans se terminent mal. C’est le cas des histoires que nous allons vous présenter aujourd’hui. À vos mouchoirs. . .

 

La cicatrice, Bruce Lowery

la cicatrice

Vous n’en sortirez pas indemnes. « La cicatrice », c’est l’histoire de Jeff, jeune adolescent de 13 ans à la lèvre déformée. L’intrigue se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Jeff et sa famille viennent d’emménager dans un nouveau quartier. Loin de tout pathos ou ultra violence, l’auteur nous dépeint simplement le quotidien difficile de cet enfant différent. La difficulté de se faire de nouveaux amis, la cruauté de certains enfants ou encore la passage compliqué de l’enfance à l’adolescence . . . Une histoire qui nous touche tant elle nous rappelle le rejet face à la différence, encore tristement d’actualité.

 

Focus, Arthur Miller

focus

Tout avait pourtant bien commencé. Laurent Newman est un jeune cadre New-Yorkais plutôt respecté. Mais tout bascula le jour où il se rendit compte de sa myopie. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, ces nouvelles lunettes qui font ressortir son nez font mauvais genre . . . elles lui donnent l’air d’un juif. S’ensuivra alors une descente aux enfers progressive : rejet de ses proches et de ses collègues, licenciement, lynchage . . . Considéré comme le premier vrai roman d’Arthur Miller, « Focus » s’attaque ici à un sujet tabou pour l’époque et à la spirale incontrôlable de l’exclusion.

 

La classe de neige, Emmanuel Carrère

la classe de neige

Quand des peurs d’enfants virent au cauchemar . . . Dès le départ, le lecteur est plongé dans un suspense angoissant : que va-t-il arriver à Nicolas ? Parti en vacances en classe de neige, le séjour s’annonce compliqué. Petit à petit, toutes ses craintes vont prendre un terrible goût de réalité. À mesure que l’histoire avance, on comprend peu à peu que l’histoire est vouée à une fin tragique. Un roman que vous ne pourrez pas lâcher. « La classe de neige » a par ailleurs reçu le prix Femina en 1995.

 

No et moi, Delphine de Vigan

no et moi

L’histoire aurait pourtant pu être belle. Alors que la jeune Lou doit trouver un sujet d’exposé pour sa classe, elle décide de parler des femmes SDF. Quelque temps plus tard, le hasard mis sur sa route Nolwenn (No), une jeune adolescente sans domicile. La rencontre entre ces deux personnages totalement opposés est touchante. Va naître alors une belle histoire d’amitié entre les deux jeunes filles. Malheureusement, il arrive parfois que la vie en décide autrement . . .Habituée aux histoires plutôt sombres, Delphine de Vigan signe ici un récit aussi percutant que cruellement réaliste.

 

À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie, Hervé Guibert

à l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie

On termine ce classement avec une histoire particulièrement triste, d’autant plus qu’elle est autobiographique. Dans son roman, Hervé Guilbert raconte comment un ami, Bill, lui redonna espoir en lui promettant de lui ramener des États-Unis un traitement qui le soignerait du sida. Malheureusement, il ne le fit jamais. Au-delà du cheminement intérieur de l’auteur, on découvre également la prise de conscience progressive du virus dans les années 80 en France. Hervé Guibert décédera finalement en 1991 à l’âge de 36 ans.

Et vous, êtes-vous pour ou contre les fins heureuses dans les romans ?