Théâtre funéraire chez Jean Genet et Mohamed Boudia

Pour Genet, tout comme pour Boudia, le temps de s’investir dans une recherche bibliographique (celle de faire la comparaison entre les textes littéraires et leurs études), pouvait frôler la pluridisciplinarité afin de mettre, de remettre à jour d’autres lectures de textes dramatiques ou tragiques. Ce n’est plus là tout simplement une question délimitée par la seule frontière politique, mais une stratification métaphorique, voire onirique, favorisée par une autre manière de lire, un dialogisme investi par le silence parlant, un graphisme, bien que muet, révélateur d’une mémoire mythologique presque oubliée. Au parcours des textes de Boudia et de Genet, une remarque s’impose d’elle-même sur la terminologie, combien usitée, du théâtre engagé et du théâtre de combat ou d’idée.