The Road with no end

Lucille Gimonet

Née en 1990, Lucille Gimonet écrit The Road with no end <\i> à l’âge de vingt-deux ans. Peu captivée par les parcours plus académiques, elle s'intéresse avant tout au théâtre et consacre son temps libre à la lecture et à l'écriture. Dans son approche de la littérature, la musique ne peut se dissocier de l’écrit. C'est le mélange de ces différentes inspirations qui inspire son voyage littéraire.

Du même auteur

Avis des lecteurs

L.o.v.e, H.a.t.e & Rock n'Roll - 29/12/2012

Sec, tendu comme un riff de guitare, ce court roman convoque donc les figures tutélaires de l'amour et de la guerre, Bonnie & Clyde, âmes tragiques programmées pour se perdre afin de mieux se trouver. L'amour, c'est la faim des corps, la grammaire fiévreuse du désir : la guerre ce sont les autres, tous les autres, ceux qui ne sont pas "je" et qui trop souvent s'y opposent. Eros & Thanatos s'embrasent, règlent leur danse macabre sur les pas maladroits du destin, conjuguent sexe, violence et hargne et visent droit à travers l'immense espace américain, leur Ford Sedan glissée comme une balle sur la route réticulaire. Lucille Gimonet a la finesse de ne pas imposer de grille de lecture. Son roman prend à contre-pied les variations possibles de la légende rebelle de Bonnie & Clyde, les vrais, ceux que nous connaissons, pour s'en approprier les codes. Servi par un style précis, à la sobriété bienvenue, "The Road with no End" résonne de ses influences au rythme de sa bande originale, résolument rock, et se lit à toute allure, collision course droit contre la sauvagerie du monde. Nous sommes tous Clyde. Elles sont toutes Bonnie. Lucille Gimonet écrit l'urgence de vivre, la beauté des choses cassées et le mystère du coeur des hommes. Ses personnages ne sont pas ceux de l'histoire officielle ; ils sont tous ceux des histoires personnelles, des relations ardentes, à l'os, qui brûlent à travers nos vies comme des torchères d'émotion et de sens. Un premier roman à découvrir, et une jeune auteure à suivre de près ! "Wild dreams in my fucked up life ? They always get me free."