« J’ai 67 ans et depuis 6 ans, je suis atteint de la maladie de Parkinson.
Ce fut dur à admettre.
Il n’y a pas d’espoir de guérison, on ne peut que retarder le processus d’évolution de la maladie. J’en suis à 8 comprimés par jour ! Trois à 5 heures du matin, et un comprimé toutes les trois heures. En cas d’oubli, Parki me le rappelle et je marche « comme un petit vieux » !
Il y a un peu plus de trois ans j’ai réagi en écrivant tout d’abord en quelque sorte ma biographie, parue sous le titre T’as vu ma vie Parkinson, à nous deux Camarade.
Il explique le titre de ce livre qui est uniquement consacré à trente ans de randonnées pédestres avec mon épouse. Cela va du « Plat Pays » au sommet atteint en Bolivie à 6088 mètres ! Aujourd’hui, à cause, ou grâce à mon nouveau compagnon, j’en suis « réduit » aux voyages plus ou moins organisés.
J’ai voulu, comme dans le premier tome y mettre beaucoup d’humour. Celui-ci prend souvent pour victimes mes amies les blondes ! Que mes lectrices, toutes colorations confondues ne le prennent pas au premier degré, j’en serais désolé, la vie est quelquefois tellement triste … !
Ce fut une thérapie qui m’a permis de « garder le moral » comme l’on dit, ce qui n’est pas toujours évident. Autre avantage, cela ne coûte rien à la Sécu !
J’ai, par ailleurs, constaté lors de nos randonnées et voyages, des faits, des situations qui m’ont amené à faire des commentaires quelquefois violents et qui dérangerons certainement. J’en assume l’entière responsabilité. Le sectarisme, le racisme, l’obscurantisme m’ayant toujours fait hurler.
Enfin, dans ces deux tomes que j’ai voulu séparer, voici le premier consacré uniquement aux randonnées pédestres montagnes et haute montagne. Le second tome relatera nos voyages « touristiques » pour cause : Parkinson ;
En conclusion, j’ai voulu montrer que la maladie n’est pas une fatalité. Je vous conseille donc, d’avoir toujours à l’esprit cette sentence qui guide ma vie :
« La vie est comme une meule, elle vous polit ou vous use selon le métal dont vous êtes fait ».
Et puis, soyez optimiste ! Il vaut mieux considérer la bouteille de votre vie, comme à moitié pleine, plutôt … qu’à moitié vide !
Enfin, Parki, je suis un homme … poli, et puis … j’ai encore … de l’épaisseur !
Bonne lecture et … bons voyages ! »
L'auteur
