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Sarcelles d'abord - Réédition - La claque

Sarcelles d'abord - Réédition - La claque

De l’application de la règle talmudique par les juridictions israéliennes : un combat incessant et inachevé. Les zélotes contre les sages du talmud - Trouvez le traître

Par Guy Fitoussi

Thème : Essai / Etude politique

Date de publication : 22/05/2018

L’auteur, Guy Fitoussi, Docteur en droit, est avocat au barreau de Paris et d’Israël. Auditionné auprès de la commission d’enquête du Sénat sur l’organisation, la place et le financement de l’islam de France et de ses lieux de culte, il fait part dans ce brillant essai de son analyse politique du communautarisme lorsqu’il est confronté aux lois de la République. Qui doit l’emporter de ces deux imposteurs demande-t-il ? L’intérêt de cet ouvrage réside dans son caractère prémonitoire et notamment par rapport aux vagues d’attentats islamistes qui ont bouleversé la France, à Charlie Hebdo, au Bataclan, à l’Hyper Cacher ou au Stade de France. L’adresse était sur le mur dénonce-t-il, en prenant pour comparaison les organismes représentatifs du culte israélite, des inégalités, de l’hypocrisie et de l’exclusion qu’ils provoquent, au sein même de la communauté qu’ils sont censés protéger et représenter. Grâce à sa riche expérience et à ses connaissances encyclopédiques du droit mosaïque confronté au droit israélien moderne et de l’histoire juive, elle-même confrontée à la réalité de la création d’un État israélien moderne, tout cela mis au crible de la pensée philosophique et politique universaliste moderne, l’auteur se pose la question de savoir, qui est le traître ! ? Dans cette lutte incessante entre assimilationnisme et communautarisme, entre laïcité et religion, entre indépendance et soumission, en passant par le compromis, comment ne pas comprendre que certains, souvent les mêmes, s’y brûlent les ailes ou se laissent embrigader !? Un programme ambitieux et téméraire, qui soumet au crible de la critique, de la raison et de la déconstruction, l’embrigadement de la jeunesse des banlieues à des intérêts étrangers à son propre bonheur, et à sa réussite. Pourquoi des BHL, Finkelkraut, Cuckierman et autres intègrent-ils parfaitement les obligations de l’intégration républicaine, à tel point qu’ils en font leur fonds de commerce ? Et pourquoi d’autres seraient-ils jetés aux gémonies de la tradition, du communautarisme ou du sionisme !? Au fond, entre rêve de califat ou de Terre promise, il n’y a aucune différence ! Quelles sont les raisons de l’aveuglement des pouvoirs publics ? Qui en sont les véritables coupables !? Car il y existe des coupables dénonce-t-il ! Le lecteur sortira bouleversé et plus érudit encore de cette analyse brillante, parfois poétique et émouvante à la fois. Un livre grave qui relève de manière profondément humaine et agréable le défi que posent à l’heure actuelle le choc des identités et leurs récupérations.


  • Grand Format (170x240)
  • 518 pages
  • ISBN : 9782334144148
39,50 €
18,99 €
Papier
Numérique

Guy Fitoussi

Biographie

Guy Fitoussi

Si “Le souvenir est le parfum de l'âme.” Comme le disait  George Sand, il faut se méfier quand même, que ce parfum n’ait pas une odeur trop délicate et qu’il nous empêche de garder la tête froide pour rendre une juste perception des choses qui ne soit pas trop flatteuse ou au contraire trop sombre. Là où l’intime permet peut-être de saisir un peu les enjeux de la crise à laquelle nous faisons face quand nos enfants retournent les armes contre leur père et leurs semblables, il faut faire preuve d’une grande précaution avant de généraliser un sentiment ou un souvenir diffus et en faire l’axiome d’une science qui se voudrait objective. Voilà pourquoi je pondèrerai d’avance cette démonstration par les propos des poètes et artistes, de Shakespeare à Brassens et Aragon, en passant par les Pink Floyd ou Françoise Sagan et pour bien montrer que j’ai bien gardé en tête cet avertissement de beaucoup plus grands que moi, je terminerai cette analyse en me remémorant les autres avertissements d’auteurs aussi prestigieux que Nathalie Sarraute, Laurent Seksik, Fiodor Dostoïevski, et autres, quelque part page 151. Cette précaution bien établie, commençons donc par celui que nous connaissons le mieux : Après tout cet œuvre se veut littéraire et un peu poétique aussi, même si les développements politiques, historiques, philosophiques, juridiques, psychanalystes, sociologiques et autres pondèrent ou objectivent cet aspect un peu théâtral et artistique des choses. Après tout, ne suis-je pas né sous le signe de la balance, symbole de justice, pondération et de bonne mesure des choses !?Mais comme le disait Ernest Hemingway, “Nous devons nous y habituer : aux plus importantes croisées des chemins de notre vie, il n'y a pas de signalisation.”.Et nous ne sommes pas là, lorsque notre jeunesse a besoin de signalisation. Voilà le drame ou la chance ! Et celle-ci, cette jeunesse, est sujette le plus souvent aux sentiments qu’à la raison, et c’est plutôt normal. Or pour reprendre Pétrarque, “La raison parle et le sentiment mord. ”. Ce sont les deux que je manierai donc pour tenter de rendre bien compte de la bonne mesure des choses et surtout de son caractère explosif.Cette lucidité elle ne s’acquiert pas à l’ombre des jeunes filles en fleur ni au sein des nappes damassées Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ; Qui dans le bercement des hosannah s'endort, mais dans Le Bruit et la fureur des écoles buissonnières de la banlieue que les élites méprisent tant ou comme le disait William Faulkner dans son livre, Le Bruit et la fureurUn homme est la somme de ses propres malheurs. "Il ne suffit pas d'être un grand homme, il faut l'être au bon moment" disait Georges Pompidou.Je ne prétends certainement pas être un grand homme mais je pense être arrivé au bon moment. Toute ma vie m’a préparé à voir et à comprendre ce que beaucoup s’obstine à ne pas voir ni comprendre, non pas parce qu’ils ne le savent pas mais parce que le conformisme de leur petite vie les placerait dans une telle situation qu’ils ne pourraient plus se regarder dans un miroir s’ils ouvraient un peu les yeux.Comme le ditPaul Valéry “La philosophie ne consiste-t-elle pas, après tout, à faire semblant d'ignorer ce que l'on sait et de savoir ce que l'on ignore ?”( L'Homme et la coquille). Derrida et ses disciples n’en sont-ils pas la preuve !? Seule une vue transversale des choses, qui se ballade entre l'Orient et l'Occident peut nous faire apprécier l'immense baril de poudre sur lequel nous reposons, nourri de l'hypocrisie de ceux qui refusent de prendre fait et cause et se tèrent dans leur terrier, pour continuer à jouir de l'impunité que leur assure le privilège d'une pratique religieuse plutôt molle avec un très faible ou très diffus et versatile sentiment national, qui n'exige aucun sacrifice, si ce n'est en parole et en honneur. Jusqu’à la mort ! . Nous sommes témoins tous les jours de cette trahison de nos valeurs liberté, égalité, fraternité que cette trahison nous poursuit jusque dans la mort. J’en veux pour preuve et pardonnez-moi si je vous offense, mais, après tout, c’est bien mon but,puisque je suis resté dans l’âme un banlieusard, l’inhumation au Panthéon dont le frontispice porte la devise « aux grands hommes la Patrie reconnaissante » de Mme. Simone VEIL.Quelque soient les mérites de Mme. Simone VEIL, celle-ci contraste avec ’inhumation des victimes juives de l’hyper cacher L’une est au panthéon et les autres enterrés en Israël avec pour seul point commun les honneurs de notre République. Dans un cas c’est le président de la République qui signe le décret de panthéisation dans les autres cas c’est un membre du gouvernement Madame Royal, qui se rend à Jérusalem pour inaugurer les chrysanthèmes. Ceci me choque. Mme. Simone VEIL n’a eu droit à ces honneurs que pour autant qu’elle fût symbole de cette réconciliation franco-allemande. Elle et ses enfants avaient-ils le droit de se laisser ainsi utiliser et au nom de qui ? S’ils avaient un sens du collectif, un véritable sens de l’intérêt général, de leurs racines profondes, leur véritable grandeur n’aurait-elle pas été plutôt de refuser ces honneurs, de dire : « Nous n’avons pas le droit d’accepter ces honneurs, de permettre que notre nom soit utilisé pour absoudre les crimes l'Occident et permettre à l’Allemagne et à l'Europe beaucoup plus terre de massacre et d'intolérance que de lumière, de rejoindre le club des nations ! Nous ne sommes pas des bénis oui-oui ! Mais le sens du véritable honneur n’habite pas toujours le cœur de nos élites en France. Pendant ce temps, on envoies les pauvres les sans grades, les séfarades se faire enterrer en Israël et ici aussi ont tait la récupération identitaire. Et on se pose des questions après pourquoi et comment ces mêmes hypocrisies et contradictions viennent nous sauter à la tête !? Ce sont toutes ces fourberies que j’aimerai déchiffrer ici avec vous et c’est le concret qui me la fait entrevoir. Le fait que j’arrive un peu à théoriser les choses- et encore- – ne doit rien à un cul assis sur une chaise mais à une vie de risques, d’aventures, de hasard et de pérégrinations, loin du confort des idées reçues et d’une conception carriériste, égoïste de la vie. Et c’est ce qu’il manque aujourd’hui.Nous obéissons toujours aux mêmes pulsions qui nous font agir ou ne pas agir seulement sous le poids du regard de l’autre et non pas de notre propre conscience à nous. Cette incapacité de réflexion sur notre destinée et notre propre désir est assez bien symbolisé par l’histoire de Georges Mandel qui aurait dû devenir notre de Gaulle mais qui a fini hélas par accepter d’agir ou ne pas agir suivant les préjugés qu’il avait fini par intégrer. D’où, selon moi, l’impérieuse nécessité de connaître nos racines de savoir d’où nous venons pour résister à une forme de tyrannie qui, soit nous flatte, soit nous Sali, mais qui vise toujours à nous faire oublier qui nous sommes et à détruire ou anesthésier notre sens du collectif. Au fond ce à quoi nous assistons, c’est l’impossibilité de notre République à faire appliquer aux dites communautés religieuses minoritaires, les critères qu’elle s’est appliquée à elle-même durant son histoire. Ceci étant dit, il est vrai aussi que la principale faute en revient aux élites communautaires qui ont trahi leurs frères. Le grand, l'immense Spinoza, le précurseur des Lumières, dont Nietzsche se considèrera comme infiniment redevable et qui lui donnera toutes les grandes intuitions de ses oeuvres à venir (lettre à Franz OVERBECK du 30/7/1881), dira que l'éthique vise à libérer l'être humain de la servitude volontaire, celle de son enchaînement aux passions: "L'impuissance de l'homme à gouverner et à contenir ses passions, je l'appelle Servitude. En effet, l'homme soumis aux sentiments, ne dépend pas de lui même, mais de la fortune dont le pouvoir sur lui est tel qu'il est souvent contraint de faire le pire, même s'il voit le meilleur" (Ethique IV p; 487). Ainsi, Spinoza oppose l'obéissance aveugle aux lois de la cité, par crainte de la punition, à l'obéissance par "intime conviction" 'Tant que nous ne respecterons la loi de la cité que par peur de la punition et non par intime conviction, dit-il, nos sociétés seront fragiles". C'est, poursuit-il, lorsque chaque homme cherche l'utile qui est sien, que les hommes sont les plus utiles les uns aux autres(Ethique, IV 35, corollaire 2).Ailleurs, il dit, "Le fondement de la vertu, c'est l'effort même pour conserver son être propre, et le bonheur consiste pour l'homme à pouvoir conserver son être(Ethique IV, scolie 18, p.505).Ainsi la raison non seulement ne s'oppose pas à cette puissance vitale naturelle mais elle l'accompagne pour qu'elle puisse s'exprimer pleinement.La sagesse ne consiste donc pas à brimer l'élan vital mais à le soutenir et à le guider. Elle ne consiste pas à diminuer la force du désir mais à l'orienter. "La raison ne demande rien contre la Nature; elle demande donc que chacun s'aime soi-même, qu'il cherche l'utile qui est sien, c'est à dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire tout ce qui conduit réellement l'homme à une pluis grande perfection" (Ethique IV, scolie 18, p.504).La sagesse de Spinoza est différente de celles qui considèrent le désir comme un manque(Platon) ou comme un affect indifférent (les stoïciens)ou à diminuer (tradition ascétique) à cause des égarements et de l'attachement qu'il procure. Le désir n'exprime pas un manque mais une puissance répond Spinoza à Platon. Il n'est pas dangereux en soi, mais en tant qu'il est mal orienté, et il ne faut surtout pas le supprimer mais le guider donne t-il aux ascètes qui prônent le renoncement.Car vouloir supprimer ou diminuer le désir, c'est diminuer la puissance vitale de l'individu, c'est chercher, au nom d'un idéal surhumain à lui enlever l'un des fondements de son humanité. L'ascèse, le renoncement au désir, n'est pas une vertu pour Spinoza( comme pour Freud après lui- infra p.11) mais une diminution de la puissance d'être, qui conduit davantage à la tristesse qu'à la joie. Il ne faut pas supprimer ou supprimer le désir mais l'orienter par la raison.A l'heure où j'écris ces lignes, ce qui fait la une des journaux, c'est cette hisoire d’un officier de 44 ans, qui est mort samedi après avoir pris la place d’une femme retenue en otage par Radouane Lakdim vendredi dans un supermarché à Trèbes (Aude)- Le Monde 26/3/2018.Cet épisode a fait évoluer la prise de position de notre nouveau Président, Emmanuel Macron du On ne traite pas le mal en l’expulsant à « La menace terroriste demeure élevée essentiellement car elle est endogène » Etudions cette évolution: « On ne traite pas le mal en l’expulsant » On se souvient,avant son élection, Emmanuel Macron a eu plusieurs fois l’occasion de dire qu’il n’était favorable ni à la rétention administrative des fichés S (une idée portée par Les Républicains) ni à leur expulsion : « On ne traite pas le mal en l’expulsant », avait-il déclaré début 2016, en plein débat sur la déchéance de nationalité (alors portée par François Hollande). Quelques mois plus tard, il avait par ailleurs confié être parti du gouvernement « sur un vrai désaccord intellectuel (…) avec François Hollande » sur la déchéance de nationalité. Au lendemain de l’attentat sur les Champs-Élysées du 20 avril dernier, il est resté sur cette ligne d’équilibre, déplorant la « surenchère » de propositions de ses adversaires et appelant les électeurs à ne pas « céder à la peur, à la division, à l’intimidation ». Cette position a évolué vers un peu plus d'humilité et de compréhension de l'extrême complexité des choses qui plutôt que d'obéir à une logique macro-sociologique ou phlosophique obéit plutôt à une logique qu'il nomme, aujourd'hui,d'endogène, extrêmement diffuse, en somme à aucune logique!Ce qui le fait s'exprimer ainsi: « La menace terroriste demeure élevée essentiellement car elle est endogène, difficile à anticiper» et pour tout dire illogique, mais que l'on porrait définir dans sa bouche de terrorisme domestique qui provient du territoire français de manière spécifique et non plus de l'étranger en tant que tel.En gros et de manière plus prosaïque, son ministre de l'intérieur prétend que Quand il n’y aura plus de chômage dans les territoires perdus de la République et Quand l’islam aura un statut privilégié en France, alors le discours de DAESH aura moins d'effets sur les jeunes musulmans de France.C'est là où je veux revenir àl'enseignement de Spinoza: Nous pensons que le phénomène du terrorisme peut être expliqué par des conjontures extérieures à l'homme et nous blâmons tantôt le chômage, tantôt le statut de l'Islam en France, sorte de boîte de pandore que l'on n'arrive pas à définir, si ce n'est d'endogène. A tel point qu'on en oublie les causes profondes à l'homme qui sont pourtant purement internes suivant la définition même du mot endogène, à savoir: dont la cause est interne ou ce qui se constitue à l'intérieur d'une chose. Bref, on en oublie son latin et son français même. C'est grave pour un président de la République, docteur en philosophie! Oui mais sa philosophie à lui se limite à celle de l'Occident, si rationnel, si raisonnable, qu'il en oublie l'irrationnel oriental, qui explique pourtant bien des choses et qui évite de se tromper sur les choses et les mots qu'on leur donne: Par exemple, Maïmonide, dit le RAMBAM, dans le guide des égarés distingue entre les disciplines qui intéressent la vie collective dans la cité avec celle qui s'interesse à l'action humaine per se.Il définit et décortique le pshychisme humain, comme un organisme organisé Comme Spinoza après lui, il tente de comprendre comment l'action de l'individu s'organise suivant des causes et des conséquences.Maïmonide part du postulat de l'unité de la personne humaine, de l'unité du Moi, même s'il a plusieurs domaines d'activité dont certaines s'appellent "âmes"(végétatives, vivante et intellectuelle). C'est l'ajustement des traits de caractère qui permet la guérison du psychisme. Mais, chose importante, tout est inclu de manière harmonieuse. Le Moi n'est pas une chose réglée dès le départ.Le caractère n'est pas une fatalité. L'équilibre peut-être modifiée par les individus, par leurs choix.L'homme dit Maïmonide peut améliorer et être responsable de ses actions en développant une intériorité humaine qu'il appelle l'Ethique. Si c'est l'intellect pratique qui dirige les affaires de l'homme,c'est l'intellect spéculatif qui lui fait ressentir les choses, qui fait entrer le sentiment dans la pensée. Tout n'est pas permis au nom de la raison ou de l'intellect qui est soumis à un impératif moral qui s'appelle l'Ethique. Il existe pour Maimonide une dignité de l'irrationnel tout autant que le rationnel.Le véritable intellectualisme, c'est celui qui harmonise et fait entrer le sentiment dans la pensée, sans en abuser toutefois.Pendant que la société occidentale cherche des solutions à la crise identitaire que nous vivons dans le seul confort matériel ou la réussite sociale de ces enfants des territoires dits "perdus" de la République, elle en oublie à prendre en compte cet irrationnel proche oriental qui s'appelle l'Ethique ou la morale.Suivant Laurent Nuñez, directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), la menace endogène s'oppose à la menace exogène, à savoir celle qui provient des théâtres d'opérations étrangers.Cette vue de l'esprit qui distingue entre menace intérieure et extérieure et qui prétend imposer des frontières au pshychisme humain, qui n'en connaîssait pourtant aucune, comme ces fameuses frontières célestes qui empêchait le nuage de tchernobyl de pénétrer le territoire français, méconnaît les rouages profond de cette confrontation inévitable à l'intérieur de ceux et celles qui perpétuent au sein même de leur famille des représentations d'une ancienne gloire vers laquelle il faudrait revenir. Qui était là de l'Etat français ou de l'éducation nationale lorsque chez moi, je recevais des claques pour ne pas avoir respecté telles ou telles traditions ou alors lorsque l'Agence juive à Paris pénétrait dans ma ville Sarcelles, pour y semer sa haine de la France et promouvoir cet Israël que personne ne connaissait vraiment, tellement une chappe de plomb entourait sa sombre réalité raciste et antisémite vis à vis des juifs séfarades dont nous faisions tous partie, ici à Sarcelles.Moi je comprends ce combat intérieur de cette jeunesse des banlieues pour vaincre ou faillir à ce débat intérieur qui va bien au delà des problèmes que d'autres jeunes se posent à cet instant-là: carrière, travail, fonder une famille, tout ce dont parle notre président philosophe hi-tech, Emmanuel Macron.Moi, je les comprends, ces petits loubards de banlieue à qui je m'identifie étrangement, non pas, bien sûr pour justifier leurs actes fous mais parceque moi aussi sans même le savoir, je suis passé par là. Mon univers intérieur à moi, imprégnait de la figure patriarcale toute puissante,me rendait bien futiles toutes ces recherches de bonheur individuel, auquel je ne pensais même pas!Comment être utile à mon peuple, c'est tout ce qui m'intéressait, l'Ethique, l'Ethique et encore l'Ethique, toujours, sans arrêt: L'armée française: Ne surtout pas s'y soustraire, la faire et bien, parmi le peuple, grenadier voltigeur 'chasseur alpin, oui c'était ma place et non pas celle d'officier dans un corps de coopération internationale, comme on me le proposait grâce à ma maîtrise en droit. Non, fuir les privilèges à tout prix, ne pas être un planqué! Et dans ce chemin là, servir mon autre peuple que je connaissais si mal, le peuple d'Israël, mais le vrai cette fois, pour y refaire l'armée, y vivre, le comprendre, le servir. A quel stade aurais-je dû m'arrêter dans ce cheminement ethique là!? Lorsque j'ai connu Brigitte,à l'INALCO, Florence à l'université d'Aix, Vanessa, à celle d'Exeter!? Quand aurais-je du dire: je suis en paix avec moi-même, j'ai suffisamment donné, j'ai rempli mon devoir, I did it my way pour reprendre le vieux Frank. Si quelqu'un m'avait dit stop là! Je serai peut-être entrain de défendre l'intégration européenne, l'assimilation à la française! Je serai peut être marié avec Vanessa, formant un magnifique couple d'avocats anglo-français ou alors avec la belle Florence, avec qui nous aurions brillé dans les soirées mondaines du barreau d'Aix en provence. Devenir champion olympique de judo.Conserver son rêve n'est-il pas de ne jamais le réaliser! Certes j'aurais "réussi" mais je me saurais oublié moi-même! Et le pire de tout, c'est que c'est ce que notre occident si matérialiste et si m'as-tu-vu, nous demande le plus, renoncer à nous mêmes, à notre esprit critique, à notre soif de justice, à notre Ethique.Et c'est comme ça que nous nous étonnons comment et pourquoi un lieutenant-colonel(Beltrame) si brillant a t-il pu sacrifié sa vie et sa carrière pour accomplir l'acte le plus héroïque d'entre tous - donner sa vie pour servir la patrie. Voilà la boucle est bel et bien bouclée. pourrais-je enfin me reposer!Le sens de l'héroïsme et de l'Ethique personnel existe peut-être encore!?Notre humanité est-elle préservée.Mais comme toujours, c'est lorsqu'on pense qu'on y est arrivé, qu'on l'a bien mérité ce repos du guerrier, qu'il faut continuer et persister, repartir au combat, ce que Le grand dramaturge Bertolt Brecht,contemporain de la montée du fascisme, a si bien exprimé dans sa formule « Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde. » (La résistible ascension d’Arturo Ui, pièce burlesque avec un arrière fond historique dont Le titre doit montrer que l'ascension d'Arturo Ui (ou, dans sa transposition, l'ascension d'Adolf Hitler) était résistible, c'est-à-dire aurait pu être évitée.)Le caractère génial de cette oeuvre tient en ce qu'elle nous fait comprendre toute l'attention qu'il faut accorder au principe souligné par Mao Zedong comme quoi il est nécessaire de bien comprendre la contradiction principale et la contradiction secondaire au sein d'un phénomène.Oui le ventre de l'hypocrisie, de la lâcheté, du mensonge et des conflits d'intérêts permanents est plus ignoble encore lorsqu'il se masque sous les traits de la vertu, de l'unité apparente et des faux amis.Les exemples que j'ai déjà fournis de cette situation sont nombreux. Revenons un peu sur l'un de ces évènements pour bien saisir le caractère de cette bête immonde: Vous vous souvenez sans doute du dénommé Bensoussan ayant cité en l'amplifiant cette phrase qui dit que les arabes sucent l'antisémitisme dans le lait de leurs mères. Pourquoi de tels déclarations, par ailleurs encensé par tout les médias communautariste juifs(Akadem, tribune juive, etc...),et leur horde "d'intellectuels" bien pensant(BHL, Finkelkraut, etc...), si ce n'est pour raviver les tensions entre juifs et arabes dans les banlieues. Eux vivent dans les riches banlieues parisiennes où ils n'ont aucuns intérêt d'apaiser les tension puisque d'arabes, ils n'en n'ont pas! Les alliances sont claires: les croisés contre les musulmans et les orientaux. Nous reconnaissons nous dans cette alliance et au profit de qui!? Pas la nôtre en tout cas! Genèse chapitre 11 27- Voici les générations de Tharé: Tharé engendra Abram, Nacor et Harân; Harân engendra Loth, - Harân mourut du vivant de Tharé son père, dans son pays natal, à Our-Kasdim. - Abram et Nacor se marièrent. La femme d'Abram avait nom Saraï, et celle de Nacor, Milka, fille de Harân, le père de Milka et de Yiska. Saraï était stérile, elle n'avait point d'enfant. - Tharé emmena Abram son fils, Loth fils de Harân son petit fils, et Saraï sa bru, épouse d'Abram son fils; ils sortirent ensemble d'Our-Kasdim pour se rendre au pays de Canaan, allèrent jusqu'à Harân et s'y fixèrent. Les jours de Tharé avaient été de deux cent cinquante ans lorsqu’il mourut à Harân. Abraham ibn Ezra (1089 – 1164) – Et à mes yeux, l'appel de partir de Dieu à Abraham (Gn XII, 1) a été dit avant le verset "et Térah a pris…", la preuve c'est qu'il est dit "pour partir au pays de Canaan" (Gn XI, 31). Et quand Térah est arrivé à Haran - Dieu étant droit à Ses yeux – "il (Térah) s'installa et mourut". Et point de chronologie dans la Torah. Les juifs quittent la galout pour s'arrêter dans une autre galout comme Bensoussan qui s'arrête à Paris et pense que ça y est, il peut se permettre de dire que l'antisémitisme n'est qu'arabe, la shoah, quelle shoah!?.Il veut y croire lui, à la civilisation judéo-chrétienne où il pense avoir réussi.Il cautionne par la-même l'Occident comme détenteur de la moralité universelle, pour s'en débarasser lui-même et éloigner de lui-même sa propre responsabilité, à savoir le programme moral du peuple, dont il se dit appartenir.Certes, il sait qu'il est juif, il en connaît parfaitement le sens mais pour se retrouver lui-même, il a prit des raccourcis, il s'est arrêté en cours de route et il veut croire, sincèrement qu'en méprisant ses propres racines, sa propre origine maghrébine , en accusant le peuple arabe de tous les maux, il s'attachera une place dans ce petit paradis là, l'Occident, il l'aura lui aussi, sa station de métro, son petit café crème au café de flore. Il veut y croire à un moment où l'Occident, désarmé, cherchant des explications" endogènes exogènes", ne sait plus à quel saint se vouer, aurait plutôt besoin de nos traditions, de notre génie pour obtenir des explications.Comme Pharaon qui constate que les hébreux se multiplient et craint pour l'avenir de son pays. qui consulte son peuple pour mettre en place une stratégie qui devrait entraîner une diminution de la population, stratégie qui aboutira à la noyade de tous les bébés mâles. Exode chapitre 1 9- Il dit à son peuple : "Voyez, la population des enfants d'Israël surpasse et domine la nôtre. Eh bien ! Usons d'expédients contre elle; autrement, elle s'accroîtra encore et alors, survienne une guerre, ils pourraient se joindre à nos ennemis, nous combattre et sortir de la province." Rachi (1040 – 1105) Soyons intelligent envers lui : envers le peuple (d'Israël) pour savoir quoi lui faire. Et nos sages ont expliqué : montrons-nous sages envers le Sauveur d'Israël (Dieu) en les noyant dans l'eau, car Il a juré de ne plus envoyer de déluge d'eau sur le monde. (Et ils n'avaient pas compris que sur le monde Il n'en verrait plus, mais sur une seule nation Il pourrait envoyer). Cette peur de l'israélite comme 5 ème colonne, incapable d'être comme nous et en même temps cette compréhension de sa force spirituelle explique le fait que Pharaon veuille détruire les mâles comme force virile tout en s'appropriant la matrice féminine du judaïsme source de cette puissance spirituelle: Car c'est le peuple d'Israël qui proclame la présence de D... S'attaquer à lui c'est s'attaquer au socle qui soutient cette réalité divine.Voilà aussi pourquoi il ne s'attaque qu'à sa puissance virile, les mâles, et nous l'acceptons encore, en nous soumettant à cet Occident et en méprisant cet autre partie de nous-mêmes, Ismaël, l'arabe. Non, nous, nous sommes Esaü.Et c'est ainsi que le racisme anti-arabe de Bensoussan à trouvé des émules dans cet appel des 300 « contre le nouvel antisémitisme » (LE MONDE | 25.04.2018) qui ridiculise la cause qu’il prétend défendre.Rejeter le crime sur toute une communauté, et par extension sur une religion, relève de l’idéologie.la mauvaise foi qui surnage révèle à quel point ce manifeste, plutôt que d’être une invitation au dialogue, a été composé à charge.Si vous désirez parler de « cause nationale » et y ajouter que « la démocratie est en faillite », alors peut-être qu’il faudra s’armer d’idées plus solides, moins paternalistes aussi, que celles qui tendent à faire croire que les musulmans seraient en train de faire de la France un autre pays. Une telle abjection intellectuelle est non seulement inexacte, elle dissimule en vérité l’idéologie de l’islamophobie ambiante qui n’a eu de cesse depuis ces trente dernières années de provoquer et de déchirer la matière même de la nation, en jouant, par exemple, une communauté contre une autre, comme c’est le cas ici.Le plus inquiétant dans ce document est cette espèce de canonisation de l’antisémitisme que l’on jette là sur la place publique et qui exclut toute discussion. Que nous sert-on par procuration, alors que la réalité de cette islamophobie généralisée de la part de ce judaïsme ashkénaze "représentatif, n'est en fait qu'un antisémitisme anti-séfarade, qui se cache sous une "respectabilité" fausse et dévoyée, qui se pare dela défense d'une France "judéochrétienne", contre une méchante France musulmane?Sous couvert de la défense d'un intérêt général se cache en fait un corporatisme, un communautarisme ashkénaze qui hait tout sémitisme véritable, juif comme arabe d'ailleurs. Pour transformer réellement le monde, il ne faut pas se contenter de l'interpréter. Pourtant ce sont rarement ces "représentants" qui connaissent vraiment l'antisémitisme israélien, nous traitant péjorativement de "juifs-arabes", suivant les mêmes méthodes de déligitimation de Bensoussan et les siens.Selon Rachi, la destinée du peuple juif, c'est de proclamer que D... n'est pas seulement le D... des cieux mais aussi celui de la terre, bref de le colporter des cieux vers la terre.Au travers du doute de notre propre destinée, de notre propre capacité nous nous détruisons nous même et détruisons notre propre image. Au jourd'hui nos enfants savent poser les bonnes questions mais nous ne savons plus leur répondre, faute de mouvance, de progression physique, éthique et spirituelle. Nous voulons tant ressembler à cet Occident qui a failli pourtant nous exterminer et nous rayer de la face du globe que nous nous méprisons nous mêmes dans le mépris exagéré de l'arabe, et, à contrario, l'acceptation sans réserve des honneurs de cet Occident qui, pour se racheter une virginité morale nous panthéonise, nous envoies à l'académie française ou nous fait nommer président du parlement européen, ou encore nomme une station de métro à notre nom,ce que nous acceptons avec fierté plutôt que rejeter avec mépris et sens de l'honneur et du collectif. Pourtant à y bien voir, cet Occident là n'est pas ou ne devrait pas être si désirable que cela, comme nous le montrait LE DALAÎ LAMA: “ Ce qui me surprend le plus chez l’homme occidental c’est qu’il perd la santé pour gagner de l’argentEt il perd ensuite son argent pour récupérer la santé. À force de penser au futur, Il ne vit pas au présent et il ne vit ni au présent ni au futur. Il vit comme s’il ne devait jamais mourir Et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu.Il nous nie encore aujourd'hui le simple droit de nous défendre et chaque fois que nous sommes attaqués en Israël par les pays arabes, il nous condamne et nous force à nous retirer des terres que nous avons conquises et pourtant nous préfèrons nous mettre sous sa tutelle, plutôt que faire entendre notre propre voix. Quels hypocrites, couards et vaniteux nous faisons! Point besoin d'être un grand érudit de la thora, ni un grand religieux pour comprendre à peu près ce qui fait notre spécificité et en quoi nous pouvons être utile aux autres et à nous mêmes: La mission d'Abraham Jusqu'à Abraham, les hommes ne percevaient Dieu que comme une puissance qui gouverne le monde, semblable aux lois de la nature. En faisant connaitre Dieu à ses contemporains, Abraham fait en quelque sorte descendre Dieu du ciel anonyme où il était confiné jusque-là. Genèse chapitre 24 -2 Abraham dit au serviteur le plus ancien de sa maison, qui avait le gouvernement de tous ses biens: "Mets, je te prie, ta main sous ma hanche, pour que je t'adjure par l'Éternel, Dieu du ciel et de la terre, de ne pas choisir une épouse à mon fils parmi les filles des Cananéens avec lesquels je demeure L’Éternel, le Dieu du ciel qui m’a retiré de la maison de mon père et du pays de ma naissance; qui m’a promis, qui m’a juré en disant: "Je donnerai cette terre-ci à ta race", lui, il te fera précéder par son envoyé et tu prendras là-bas une femme pour mon fils. Commentaire de Rachi: L'Eternel, le Dieu des cieux: Il n’ajoute pas les mots : "et Dieu de la terre", contrairement au verset 3 où il a dit : "et je te ferai jurer par l'Eternel, le Dieu des cieux et Dieu de la terre". Avraham a voulu ainsi signifier la chose suivante : "Maintenant, Il est le Dieu du ciel et de la terre, car j’ai habitué les créatures à proclamer Son nom. En revanche, lorsqu’Il m’a fait quitter la maison de mon père, Il était bien le Dieu du ciel, mais pas celui de la terre. Car les hommes ne Le connaissaient pas et Son nom n’était pas couramment répandu sur la terre". Si la marque de fabrique du peuple juif a été de tout temps sa nomadité, les pires génocides ayant été perpétrés alors qu'il se sentait ou se croyait enfin chez lui, égal parmi les égaux, sa véritable plénitude et le sens de ses pérégrinations n'étant certainement pas de former des alliances au détriment de l'un de ses frères, ici Ismaël, mais au contraire de bâtir des ponts qui permettent d'enjamber les humanités, de rapprocher par la paix l'Orient et l'Occident, le Nord et le Sud plutôt que de les diviser. Si lui ne le fais pas, qui le fera!? Ce véritable génie de notre peuple n'a jamais eu autant l'opportunité de se réaliser que maintenant et nous gaspillons notre énergie vitale à vouloir former des alliances au prix du rejet de l'autre et justement de celui qui nous ressemble le plus, Ismaël! Non pas, bien sûr que nous devions rejeter l'Occident! Au contraire, nous lui devons beaucoup: la forme de gouvernement, les lois civiles, la séparation de l'Eglise et de l'Etat, la démocratie, la séparation des pouvoirs, la philosophie, la culture, le théâtre, la science et je ne sais encore quoi d'autre... Le sport aussi.Aux premières années de l'indépendance du jeune Etat d'Israël, le grand rabbin d'Israël de l'époque le rav Hertzog, écrit au rav Pomensky à l'étranger et lui demande comment va donc être régit l'Etat d'Israël: Il n'y a pas, dit-il de règles régissant l'Etat ou la souveraineté dans le shoulkhan arouch(lois régissant le culte religieux juif, rédigés au 15 ème siècle par Joseph Caro). Le rabbin Pomensky lui répond: Mishpat ha mélech, à savoir, le droit du souverain, le fait du prince, et il explique: Il est impossible pour la torah de diriger ou donner des règles de gouvernement en Israël. Comment gérer, dit-il une société dont la qualité spirituelle est bien moindre et inférieure aux anciennes? Il prend des exemples: Dans les communautés juives primitives pour juger et condamner un homme pour meurtre, il faut des témoins cachers (valides) c'est à dire, non seulement ayant été témoins du meurtre mais en plus, ayant averti le meurtrier: Sais tu que si tu tues, tu devras mourir? Et qu'il réponde: Oui je le sais! que cet homme pourra être jugé et condamné.Il est évident qu'à ce rythme là et ces exigences là, personne ne sera condamné!Voilà pourquoi, il faut créer un système laïc parallèle qui prendra en compte cet affaissement des valeurs morales ou spirituelles.La France nous a donné des règles de vivre ensemble extraordinaire, politique, droit, Rousseau, Voltaire, Montesqieu et autres et au lieu de faire bénéficier la société israélienne de ces savoirs, dans la construction d'un Etat qui peine à trouver ses marques, nous nous abaissons à faire du racisme inversé pour nous rendre "utile " et quémander notre appartenance dans une société occidentale qui nous procure un certain confort matériel et rien de plus. Piètre échange en vérité!La création d'un Israël moderne répond à d'autres normes que les aciennes règles mosaïque. Certes le changement doit être fait dans la continuité mais réflexions nouvelles, il doit y avoir. Autre exemple, le statut des minorités: A l'étranger nous étions et sommes encore minoritaires mais en Israël les minoritaires ce sont les autres. Quid de leur statut et du nôtre!?La fille doit-elle continuer à ne pas hériter au détriment du frère!? Autant de questions qui se posent où nos jeunes universitaires français ont un rôle à jouer pour les régler! Et au lieu de celà, nos "leaders leur demande d'haïr leurs origines sémites plutôt que de contribuer positivement au débat d'idées qui s'impose! Quelle lâcheté!Nous n'avons pas encore mené notre déconstruction et celà nous empêche de voir la vérité sous des discours qui se prétendent vertueux. Il n’y aura jamais de victoire pour Martin Luther King Dans un article passionnant du journal Le Monde(LE MONDE 04.04.2018) l'article, 50 ans après sa mort, « il n’y aura jamais de victoire pour Martin Luther King », l’historien français Pap Ndiaye analyse la réalité de la ségrégation raciale aux Etats-Unis aujourd’hui. Selon lui, malgré les avancées du mouvement pour les droits civiques.50 ans après sa mort, « il n’y aura jamais de victoire pour Martin Luther King ».Déjà, à son époque,l’engagement religieux et politique de Martin Luther King consistait en un projet de portée historique : faire reculer les injustices immenses subies par les Noirs américains, faire qu’aucune personne ne soit plus jugée en fonction de la couleur de sa peau, abattre les murs d’hostilité et de méfiance entre Noirs et Blancs. Ce projet avait pour ambition de donner son plein accomplissement à la victoire de l’Union lors de la guerre de Sécession, qui avait certes abouti à l’abolition de l’esclavage en 1865, mais qui n’avait pas mené à une véritable libération pour les Noirs.En effet, après un bref printemps démocratique (1865-1877), la ségrégation, la privation des droits civiques et les lynchages avaient remplacé l’esclavage, de telle sorte que les Noirs n’étaient libres que sur le papier glacé de la Constitution. La vérité est que, comme le disait si éloquemment King, ils étaient « relégués dans les coins de la société américaine et se trouvaient en exil dans leur propre pays ». Un siècle après la guerre de Sécession, c’est pour changer cela que King s’est battu.Mais comme le note l'historien, la victoire totale et finale du grand King reste encore à faire. Par similitude, je crois que les propos racistes de Bensoussan à l'égard des arabes démontrent une méconnaissance totale des réalités en Israël où les juifs séfarades, dont il fait lui-même parti sont traités péjorativement dans la bouche des élites ashkénazes de juifs arabes et peu importe s'ils sont passés par Paris, en attendant. Et celà, le dit Bensoussan, entend l'ignorer; Il pense lui s'être acheté une liberté à moindre prix, clés en main. Il profite allègrement des libertés à la française, possède peut-être une belle maison secondaire à Tel-aviv, tout va bien. La réalité! Quelle réalité? L'ennemi, c'est l'arabe. Mais s'il avait fait l'effort tangible d'oeuvrer pour cette Liberté, il se serait rendu compte que son racisme anti-arabe, c'est un racisme dirigé contre lui-même contre les juifs séfarades et que le véritable ennemi aujourd'ui qui s'oppose à notre véritable Liberté, c'est l'ashkénaze,celui, qu'il admire tant.“Je voudrais tant être ce que j’étais quand je voulais être celui que je suis devenu !”disait Marlon Brando; Il me semble que notre peuple, le peuple juif, ou du moins certains d'entre nous, préférons aussi le doux son des illusions qui ont bercés notre enfance et nos prières. L'an prochain à Jérusalem. Oui ok, mais l'an prochain, pas maintenant. C'était si mieux avant et ce sera encore mieux après. Finalement, ce brave Heidegger était-il si antisémite que cela de dire que nous sommes hors du monde, que nous ne maîtrisons pas le présent et que nous subissons l'histoire au lieu de la faire!?Je ne le crois pas! Et s'il faut chercher des responsables, trouvons les, dans cet épisode de la guerre des juifs où nous avons cru ingénuement qu'il existe un paradis sur terre, sans terre,à savoir, des terres, certes mais jamais la nôtre, des langues, mais jamais la nôtre! Moi j'ai voulu briser ce cycle là et voilà où j'en suis.Non,nous ne sommes toujours pas méritants. Seule une promesse divine de respecter sa parole envers notre ancêtre, Avraham, nous permet encore de jouir, un peu, des bienfaits de la délivrance que nous n'avons toujours pas encore mérité totalement, comme il est dit: Exode chapitre 5 22 - Moïse retourna vers le Seigneur et dit : "Mon Dieu, pourquoi fais-tu du mal à ce peuple-là ? Pourquoi m'avais-tu donc envoyé ? Depuis que je me suis présenté à Pharaon pour parler en ton nom, le sort de ce peuple a empiré, bien loin que tu aies sauvé ton peuple !" Le Rachbam (1080 – 1160) interprète: Pourquoi fais-tu du mal à ce peuple-là: si Tu dis qu'ils sont coupables à cause de leurs nombreuses fautes et qu'ils ne sont pas dignes d'être sauvés, alors pourquoi m'as-Tu envoyé s'ils ne sont pas méritants de la libération et de la délivrance ? Parceque réponds t-il, je me souviens de ma promesse faite à Avraham.Et nous de quoi nous souvenons t'on? On ne pas faire feu de tout bois, il faut garder un juste équilibre entre l'aspect spirituel des choses et l'aspect matériel, ne pas se bruler par le tout est spirituel:Tossefta, traité ‘Haguiga, chapitre 22 Quatre personnes sont entrées dans le Pardess (le verger du Savoir) : Ben Azaï, Ben Zoma, L’Autre et Rabbi Akiva. L’un a contemplé et en est mort, l’un a contemplé et a perdu la tête, l’un a contemplé et a apostasié et l’un est monté en paix et est descendu en paix […] A quoi cela ressemble-t-il? A une voie qui passe entre deux chemins : l’un de feu et l’autre de glace. S’il penche vers l’un il se brûle par le feu et s’il penche vers l’autre il se brûle par la glace. Que reste-t-il à l’homme ? Il doit uniquement emprunter la voie médiane sans pencher ni par-ci ni par-là. Dans la vie religieuse, l’esprit et la matière sont indissociables. Entre les deux il faut trouver un subtil équilibre. Sans quoi, on risque de tomber dans le rituel sec ou la ferveur incandescente, à l’image des fils d’Aron, Nadav et Avihou, dont l’excès de zèle spirituel leur a coûté la vie. La juste voie, celle qui se trouve à mi-distance du feu et de la glace. La recherche permanente de cet équilibre, c'est aussi notre marque de fabrique, entre Orient et Occident, rationnel ou irrationnel, entre nos deux frères, nous ne devons prendre parti excessivement ni pour l'un ni pour l'autre mais comme le disait le grand Kipling, si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi... Tu seras un homme, mon fils. Mais hélas, cette humanité là, nous n'avons pas réussi à la créer entre nous et comment réussirions-nous, à l'échelle de l'humanité, lorsque nous tentons de tuer l'arabe, l'oriental, qui est en nous, à l'heure où notre autre frère reconnaît lui même ses valeurs ( voir La laïcité n’a « pas pour fonction de nier le spirituel », a affirmé le président devant la Conférence des évêques de France, s’employant à resserrer les liens entre les catholiques et la République.Ou alors, lorsqu'il appelle les catholiques à réinvestir la « scène politique, nationale comme européenne », à y apporter la vision propre à leur foi, à ne pas se « sentir aux marches de la République » et à « retrouver le goût et le sel du rôle qu’[ils y ont] toujours joué ».Voilà comment c'est notre frère Esaü qui a compris les vertus de l'équilibre, alors que nous nous en détachons tellement nous voulons ressembler à l'Occident que nous voulons croire, comme uniquement matérialiste, à l'heure où les plus hauts dignitaires français se reposent les mêmes questions que se posaient Robespierre avant eux,tel que je les ai abordé en début d'ouvrage.Nous pouvons mieux que quiconque aujourd'hui contribué à ce débat là mais nous nous taisons faute de valeurs éthiques de nos pseudos dirigeants communautaires. “Le seul esprit libre et indépendant est celui qui ne se soucie pas des conséquences quand il a la certitude d’avoir été fidèle à ses valeurs !” disait le syndicaliste Laurent Martinez en 2018; bizarement la souffrance éthique, le tiraillement entre valeurs morales et collectives a déserté de camps. Nous ne la trouvons plus au café de flore ou aux endroits branchés de Paris, chez nos nouveaux philosophes, mais dans les banlieues où prèchent les récupérateurs d'identité, quand eux savent parfaitement qui ils sont, ce qu'ils veulent faire et où ils veulent être. « Chaque individu doit se forger ses propres outils, ses propres valeurs, s’il ne veut pas se transformer en zombie. » disait dans le même ordre d'idée Claude Michelet. La souffrance éthique ne doit pas être interprétée comme la « lubie » passagère d’un salarié ou une faiblesse. Des chercheurs en psychopathologie, psychologie et sociologie du travail se sont penchés sur cette souffrance dont on parle peu. Le conflit de valeurs « fait partie inhérente de la vie organisationnelle » et on le décèle dans de nombreux secteurs d’activité et à différents niveaux hiérarchiques. La souffrance éthique est définie par Christophe Dejours comme la souffrance qui résulte de la réalisation d’actes que le salarié réprouve moralement.Chaque personne ayant ses propres valeurs, les conflits de valeurs sont inévitables au sein d’une équipe où interagissent plusieurs salariés. Troquer une valeur importante pour soi par celle imposée par son supérieur ou être tiraillée entre diverses valeurs, génère un malaise (honte, frustration, culpabilité, colère) difficile à gérer à la longue.Une valeur, inhérente à chaque personne, est définie comme « une croyance assez durable, issue de notre socialisation, qu’un certain état de fait est souhaitable, référable à l’autres. (..) Les valeurs ont aussi un rôle important de motivation et constituent des principes guidant l’action et justifiant les décisions ».l’écart entre valeurs affichées et valeurs vécues est une déconvenue pour le salarié fraîchement recruté qui peut se transformer en mal-être chez celui dont le métier évolue non conformément à l’idée qu’il s’en faisait.Ce fut le cas de cet enseignant qui a mis fin à ses jours car l’écart entre les conditions de pratique et l’idée qu’il se faisait de son métier et de sa mission était trop important : « le métier tel qu’il est devenu » ­ne lui était « plus acceptable en conscience ».C’est également le cas lorsque les exigences organisationnelles (et financières) éloignent l’infirmière de son idéal de soin et l’obligent à réduire le temps consacré à l’écoute et à la présence affective auprès des patients, engendrant un vrai désarroi. La constatation de la baisse de la qualité des soins questionne le travail réalisé et oppose valeurs professionnelles, morales et injonctions paradoxales de la direction engendrant ainsi la perte de sens du métier. « On ne dit plus tout la vérité aux familles. Les soignants sont amenés à apporter leur concours à des actes qu’ils réprouvent. D’où leur souffrance éthique : on ne trahit pas seulement les règles du métier, on se trahit soi-même. Jusqu’à la haine de soi parfois, chez les médecins qui se suicident.» rapporte le professeur Dejours à propos d’une étude qu’il mène dans un hôpital. Une enquête en psychologie clinique du travail menée dans le secteur public a mis en lumière la souffrance éthique des chargés de communication travaillant dans une administration. Contraints de relayer des informations plus ou moins manipulatrices ou travestissant la réalité, ils sont dans une « situation psychique difficilement supportable ». Les agents ont du mal à faire face à la distorsion de message entre communication interne et externe, à la censure, malgré les exigences affichées de transparence.C’est un conflit de loyauté qui a fait basculer la vie de la directrice départementale de la PJJ (protection judiciaire de la jeunesse) de Paris. Comment choisir entre loyauté envers son administration et celle envers ses idéaux, sa conception de la mission éducative de l’institution ? Accablée par les conséquences nocives des directives qu’elle met en œuvre avec zèle, elle se jette par la fenêtre de son bureau au 3° étage…Dans ce centre d’appels, certains téléconseillers ne supportent pas de « vendre du vent » et ne savent plus comment gérer les clients mécontents dont ils partagent les points de vue.Une cadre bancaire désapprouve les agissements des conseillers qui « vendent » des prestations et services qui risquent de générer des difficultés financières aux clients…Le juge se trouve en porte à faux entre sa vocation de rendre justice et la pression de son administration concernant le rendement.Ce qu’il faut retenir de tout celà c’est que le salarié est une personne. En réalisant les tâches qui lui incombe, il engage sa sensibilité, il met en jeu ses valeurs et le malaise sera d’autant plus grand qu’il y est profondément attaché. Les questions éthiques au travail ne peuvent pas être balayées d’un revers de main. Or s’épancher sur son dilemme n’est pas bien vu… Curieusement, ce qui est bien connu dans le domaine du droit du travail (,arrêt de la Cour d’appel de Paris du 14 octobre 2015 ainsi que des pistes pour tenter d’apaiser ces conflits internes (au salarié) et intérieurs (à l’organisation)).reste comme ignorer en matière de terrorisme, de souffrance éthique identitaire, de banlieue. Pourtant, nous savons tous QUE « Le bien pour l’homme consiste dans une activité de l’âme en accord avec la vertu. » Aristote in « Ethique à Nicomaque »Peut être au fond qu'au lieu d(ostraciser ces jeunes français djihadistes qui souhaitent revenir et être jugées en France, nous devrions au contraire le leur permettre pour découvrir leur véritables motivations et le conflit interne qui les a fait évoluer ainsi, alors peut-être découvrions nous que ce sont nous le traîtres. Qui sait!? Dans « Totalité et Infini », Lévinas parle par exemple d’une « courbure l’espace » afin de qualifier la relation entre « être humains », où « Autrui se place plus haut que moi » (TI, p. 323). 23 Dans « Lévinas, the philosophy of suffering, and the ethics of compassion », Richard White remarque que l’usage du mot compassion est peu fréquent dans l’œuvre de Lévinas et il ajoute que la souffrance éthique (qu’il décrit, en reprenant les mots de Lévinas, comme « souffrance de la souffrance d’Autrui ») n’est au fond pas un rapport de compassion mais de devoir. S’il est vrai que les occurrences du mot compassion dans l’œuvre de Lévinas sont rares (mais non pas inexistantes), il ne s’agit pourtant pas pour Lévinas de remplacer la compassion (que White rapporte à l’amour) par le devoir. En fait, que ma sensibilité ne soit pas indemne de la souffrance d’Autrui, que je ne puisse souffrir sans souffrir aussi pour Autrui, cela ne définit pas un « devoir » au sens moral, cela m’élève plutôt au-delà de la compassion entendue comme pitié (où ma compassion me placerait dans un rapport de supériorité vis-à-vis d’Autrui). L’éthique ne se substitue donc pas à la compassion mais l’élève au-delà de l’égoïsme. La souffrance d’Autrui me précède ; elle est en cela non seulement ce qui m’ouvre au-delà des limites de mon moi, mais aussi ce qui m’appelle à excéder toutes formes d’économies : celles impliquées par la compassion comme celles impliquées par le devoir. Voir White (2012). C’est la dénition que Nietzsche donne de la vie dans la seconde « Considérations inactuelles » : « C’est la vie, la vie seule, cette puissance obscure qui pousse et qui est insatiable à se désirer elle-même », trad. Henri Albert, édition électronique, La gaya scienzia, Janvier 2012, p. 32.25 En décrivant l’ouverture à l’air comme première par rapport à l’ouverture qui caractérise le Dasein, Alphonso Lingis insiste sur la rupture de Lévinas par rapport à tout intellectualisme. A contrario dans Sauvez votre peau ! : Devenez narcissique, éd Versilio, 2018, Fabrice Midal, écrit: Vous avez l'impression de vous sacrifiez pour les autres. Vous avez le sentiment de vous exploiter, de vous maltraiter. Vous n'osez pas vous dire non. Dans ce livre, je propose une toute nouvelle interprétation de Narcisse, qui n'est nullement cet homme coupable de ne penser qu'à lui, mais l'être qui apprend à se rencontrer, à se respecter, à se faire confiance. Contrairement à une illusion tenace, c'est en étant narcissique, en étant en paix avec soi, que nous pouvons développer un rapport altruiste aux autres, sans chercher ni à les écraser, ni à leur demander l'impossible.Peut-être aurions nous un intérêt de faire revenir chez nous ce que nous considérons comme la bête, pour enfin découvrir les véritables criminels qui l'ont fait naître et que je démasque dans ce livre, à l'instar de ce que je connais et ait vécu moi-même. Tous les faits doivent être exactement observés et décrits, sans permettre aux préjugés théoriques d'altérer leur nature et leur importance(Claude Lévi-Strauss). D’un point de vue empirique, force est de constater que trop souvent dans l’époque moderne, nos élites juives ont adapté leurs actions ou comportements, non pas suivant une réflexion du bien- être collectif et du génie propre de notre nation mais plutôt d’une structure d’une méthode immuable qui constitue comme un défi à cet individualisme ou cet esprit critique que nous prétendons avoir hérité du siècle des lumières mais qui en fait constitue comme une norme comportemental immuable et prédéterminée. Mis dans la bouche de Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale. Paris, Plon, Agora, 1958 et 1974, pp. 328-378 cela donne une question:N'y a-t-il pas contradiction entre l'observation ethnographique, toujours concrète et individualisée, et les recherches structurales auxquelles on prête souvent un caractère abstrait et formel pour contester qu'on puisse passer de la première aux secondes ? Question à laquelle il répond ainsi. « La contradiction s'évanouit dès qu'on a compris que ces caractères antithétiques relèvent de deux niveaux différents ou, plus exactement, correspondent à deux étapes de la recherche. Au niveau de l'observation, la règle principale — on pourrait même dire la seule — est que tous les faits doivent être exactement observés et décrits, sans permettre aux préjugés théoriques d'altérer leur nature et leur importance. Cette règle en implique une autre, par voie de conséquence : les faits doivent être étudiés en eux-mêmes (quel processus concrets les ont amenés à l'existence ?) .Cette règle et ses corollaires ont été clairement formulés par K. Goldstein (1951, pp. 18-25) en termes de recherches psycho-physiologiques ; ils sont aussi applicables à d'autres formes d'analyse structurale. Du point de vue qui est le nôtre, ils permettent de comprendre qu'il n'y a pas contradiction, mais intime corrélation, entre le souci du détail concret propre à la description ethnographique, et la validité et la généralité que nous revendiquons pour le modèle construit d'après celle-ci. On peut en effet concevoir beaucoup de modèles différents mais commodes, à divers titres, pour décrire et expliquer un groupe de phénomènes. Néanmoins, le meilleur sera toujours le modèle vrai, c'est-à-dire celui qui, tout en étant le plus simple, répondra à la double condition de n'utiliser d'autres faits que ceux considérés, et de rendre compte de tous. La première tâche est donc de savoir quels sont ces faits ».Puis, plus loin :Les modèles peuvent être conscients ou inconscients, selon le niveau où ils fonctionnent. Boas, à qui revient le mérite de cette distinction, a montré qu'un groupe de phénomènes se prête d'autant mieux à l'analyse structurale que la société ne dispose pas d'un modèle conscient pour l'interpréter ou le justifier (1911, p. 67). Un modèle quelconque peut être conscient ou inconscient, cette condition n'affecte pas sa nature. Il est seulement possible de dire qu'une structure superficiellement enfouie dans l'inconscient rend plus probable l'existence d'un modèle qui la masque, comme un écran, à la conscience collective. En effet, les modèles conscients — qu'on appelle communément des « normes » — comptent parmi les plus pauvres qui soient, en raison de leur fonction qui est de perpétuer les croyances et les usages, plutôt que d'en exposer les ressorts. Ainsi, l'analyse structurale se heurte à une situation paradoxale, bien connue du linguiste : plus nette est la structure apparente, plus difficile devient-il de saisir la structure profonde, à cause des modèles conscients et déformés qui s'interposent comme des obstacles entre l'observateur et son objet. Et de poursuivre Il est impossible de concevoir les relations sociales en dehors d'un milieu commun qui leur serve de système de référence. Pour  Durkheim : « Quand une loi a été prouvée par une expérience bien faite, cette preuve est valable universellement » (1912, p. 593),Radcliffe-Brown note, quant à lui que le but du structuralisme est de « parvenir à des généralisations valables sur la nature des sociétés humaines.Derrière la diversité, on peut en effet discerner des principes généraux, en nombre limité, qui sont appliqués et combinés de façons diverses» (1941, p. 17). »A la suite de Durkheim, Radcliffe-Brown a bien montré que les faits religieux devaient être étudiés comme partie intégrante de la structure sociale. Lowie(1848) quant à lui insiste sur la nécessité « d'élargir la base inductive » de nos généralisations.On pourrait caractériser son 'œuvre comme un effort acharné pour répondre à une seule question : quels sont les faits ? .Le cas des VEIL est frappant : La connaissance profonde de nos sources ;montre une défiance vis-à-vis du culte de la personnalité défiance qui se manifeste par l’épisode fameux deMoïse qui n’a pu pénétrer en Terre promise à cause d’avoir frappé le rocher pour faire jaillir l’eau, au lieu de lui parler comme D… le lui avait ordonné, car il ne voulait pas montrer au peuple une indifférence envers son sort, simplement parce qu’il était lui, le confident de D.,NE VOULANT PAS DONNER L’IMPRESSION DE trahir son peuple et ne pas se mettre à sa portée et à son niveau de détresse, en agissant ainsi : alors que le propre du dirigeant, du leader, c’est au contraire de faire preuve d’empathie envers les souffrances du peuple (voir supra p. 341). Dans une lettre ouverte d’HendaAyari à Emmanuel Macron intitulé, pour en finir avec l’islam politique en France du vendredi 14 juillet 2017, on peut cerner, même si nous nous en défendons, combien la problématique d’un judaïsme français qui perpétue l inégalités ou discriminations qu’il prétend gommer par un système dit représentatif est proche, en fait de ce fondamentalisme islamiste, qui frappe à notre porte et qui a tenté de dépasser ces contradictions et ces inégalités qui sautent à l’œil. Ainsi, peut-on y lire: « Le radicalisme n’est ici pas seulement spirituel ou religieux. Il est politique. Si la laïcité garantit la libre expression de la religion, le concept même d’islam politique, autant que le seraient ceux de catholicisme ou de judaïsme politiques, est par essence contraire à la laïcité et ne peut que dévoyer un islam de paix et respectueux d’autrui ». Nous avions en France un modèle de judaïsme politique confronté à une laîcité que nos élites parisiennes ont embrassés de plein pied. Pour eux le caviar, le champagne et le foie gras à la française et pour nous les pissenlits en Israël. Voyez où cela nous a mené concrètement ! Et nous prétendions que cela n’a rien à voir avec nous, que nous sommes innocents !? Nous ne le sommes pas et pour preuve, la suite de cette lettre ouverte, qui en dit long : « Le 20 juin dernier, lors du dîner officiel du Conseil Français du Culte Musulman, vous avez, Monsieur le Président de la République, proposé trois priorités : « le combat contre le fanatisme et sa diffusion », la lutte « contre une pratique de l’Islam organisant une ségrégation au sein de la République », « la formation des imams et des enseignants ». Non, nous ne sommes pas innocents ! L’islam a aussi son modèle du CRIF avec ses dîners officiels et ses marginaux qui n’ont pour tribune que des lettres ouvertes que personne ne lit.Mais revenons , un instant sur ce psyché juif qui se construit autour des attentes d’un monde extérieur qui n’a rien à voir avec le peuple mais avec ses élites seulement : Ainsi dans une interview du Monde,  Simone Veil donne son sentiment sur La proposition de Nicolas Sarkozy, d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies, ainsi :La proposition du chef de l'Etat d'associer chaque élève de CM2 à un enfant victime des persécutions nazies est "inimaginable, insoutenable, dramatique et surtout, injuste", selon l'ancienne déportée.La suggestion de M. Sarkozy risque d'attiser les antagonismes religieux, dit-elle encore : "Comment réagira une famille très catholique ou musulmane quand on demandera à leur fils ou à leur fille d'incarner le souvenir d'un petit juif ?"(Le monde 15.02.2008 ).Curieux, n’est-il pas, que ce qui inquiète Simone Veil, c’est le, « qu’en dira t-on !? » C’EST donc naturellement que je me pose des questions sur ce, « qu’en dira t-on !? » Etudions un peu l’histoire de ce G.Mandel,qui aurait pu devenir de Gaulle et peut-être sauver son peuple mais qui mourut livré par les Allemands aux miliciens qui l’assassinent en forêt de Fontainebleau le 7 juillet 1944. Son histoire, elle aussi est symbolique d’une perte d’indépendance, d’une perte de faculté de penser par nous-mêmes et d’être ce que nous sommes.Au regard de ces exemples historiques ou plus contemporain, la volonté d’affirmer sa différence est-elle si illégitime de la part de ces jeunes sionistes ou islamistes? Elle est, selon moi, plutôt signe de bon-sens !Car c'est de l'hypocrisie, du mensonge, des non-dits, de l'ambivalence, et des privilèges que naissent les révoltes. On attendait Mandel… et ce fut de Gaulle Peu de gens le savent, selon sa biographie « officielle », à Chatou (Seine et Oise), le 5 juin 1885, dans une famille juive aisée réfugiée d’Alsace en 1871, Louis Georges Rothschild prend en 1903 le nom de Mandel, nom de famille de sa mère. Après un passage dans le journalisme à « L’Aurore », puis au cabinet de Georges Clémenceau dès 1908, Georges Mandel devient son chef de cabinet quand celui-ci  assume la conduite de la guerre en tant que président du conseil à partir de novembre 1917.Georges Mandel est élu député centre-droit de la Gironde (Bordeaux) en 1919, perd son siège pendant la période du cartel des gauches (1924-1928) et est réélu en 1928 jusqu’en 1940. Ministre des Postes en 1934-35, ministre des Colonies en 1938-40, il est appelé par Paul Reynaud au ministère de l’intérieur en mai 1940 d’où il fait arrêter plusieurs cagoulards pour intelligence avec l’ennemi.Opposant déterminé à l’armistice, il veut continuer la lutte en Afrique du Nord et, pour ce faire, après la démission du gouvernement Reynaud le 16 juin 1940, embarque avec   vingt-six autres parlementaires, à Bordeaux, à bord du Massilia le 21 juin 1940. De ce fait, il ne peut prendre part au scrutin du 10 juillet 1940 relatif au projet de résolution donnant tout pouvoir au maréchal Pétain. Arrêté au Maroc par l’administration du général Noguès, il est transféré en métropole et incarcéré à Chazeron, à Vals, au fort du Portalet et au fort du Hâ. Livré aux Allemands en novembre 1941, il est interné à Orianenburg et à Buchenwald. Rapatrié à Paris le 4 juillet 1944, il est livré par les Allemands aux miliciens qui l’assassinent en forêt de Fontainebleau le 7 juillet 1944 en représailles de l’assassinat du secrétaire d’état à la propagande de Vichy Philippe Henriot. Le 10 avril 1938, Georges Mandel devient titulaire du Ministère des Colonies dans le cabinet . Il s’oppose aux accords de Munich signés par Daladier avec Hitler. En mai 1940, la drôle de guerre faite place à l’invasion soudaine du territoire français par les Allemands. L’heure n’est plus aux tergiversations. Le nouveau président du Conseil Paul Reynaud, membre lucide de la droite parlementaire et partisan de la résistance à l’envahisseur, offre à Mandel le ministère de l’Intérieur, en même temps qu’il appelle au secrétariat d’État à la guerre un général de brigade à titre temporaire, un certain Charles de Gaulle. Ces deux-là n’ont aucun mal à s’entendre et à incarner au sein du gouvernement le camp de la guerre à outrance, au besoin par le repli des autorités vers l’Afrique du Nord, face à la faction défaitiste incarnée par le nouveau chef des armées Weygand et par un nouveau venu à la table du Conseil des ministres, le maréchal Pétain. À de Gaulle qui voulait démissionner le 13 juin 1940, Mandel objecte : « Ne pensez qu’à ce qui doit être fait pour la France et songez que, le cas échéant, votre fonction actuelle pourra vous faciliter les choses… ». De Gaulle lui rendra hommage dans ses Mémoires car sans ce conseil, il n’aurait pas pu disposer des facilités de transport que sa fonction mettait à sa disposition pour se rendre à Londre

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