Interview écrite

  Rencontre avec JMB, Auteur de « SUBLIMINALES D’UN CURISTE »
5 décembre 2017
Posté par
Éditions Edilivre

  Rencontre avec JMB, Auteur de « SUBLIMINALES D’UN CURISTE »

Présentez-nous votre ouvrage

Il s’agit d’un recueil d’histoires courtes qui met en scène des personnages singuliers mais toutefois attachants évoluant au sein de divers univers et contextes. Seul thème commun réunissant leurs pérégrinations : l’addiction et ses méfaits sur l’être humain. A travers les différentes personnalités des acteurs, j’ai tenté de décrypter au plus juste les travers « stupéfiants » de notre civilisation et de dépeindre le portrait sombre d’une société chancelante en proie au mal-être global de ses sujets citoyens.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Les origines de ce livre proviennent de mon expérience personnelle en séjour hospitalier de sevrage alcoolique à une période de ma vie ou la boisson devenait l’objectif ultime de mes soirées occupant insidieusement, voire dangereusement la quasi-totalité de mon temps libre.

Au cours d’une longue et tortueuse quête de guérison, un modeste atelier d’écriture croisa mon chemin chaotique. Au tout début je me pris au jeu, puis le jeu devint rapidement un excellent exutoire thérapeutique.

De mots en phrases, de phrases en textes et de textes en histoires, je me suis interrogé- alors rentré chez moi- sur le devenir de toutes ces pages griffonnées :la relégation avec le rôle principal d’« attrape-poussière » ou plutôt la publication par le biais de l’autoédition. La naissance et le partage des « Subliminales » étaient en marche.  Merci Edilivre.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Je n’ai pas vraiment de lectorat spécifique, c’est mon premier ouvrage. Non sans clin d’œil malicieux, je pourrais qualifier le lecteur de ce recueil comme étant pressé(e) n’ayant pas vraiment le temps de « s’avaler » un pavé de 500 pages par semaine ou moins. Plaisant et facile à lire, composé de petites nouvelles indépendantes, ce livre de 28 pages peut toucher un public très large et libre à chaque intéressé(e) de décrypter et d’interpréter celui-ci comme il le souhaite.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Par le biais de personnages fictifs et singuliers, j’ai tenté de dresser une esquisse de société troublée et fébrile au sein de laquelle l’être humain a du mal à trouver repères et valeurs, exprimant de ce fait un mal-être général complètement occulté par les pouvoirs publics. Imaginé et conçu en atelier d’écriture au sein d’un cadre hospitalier de sevrage alcoolique, je retranscris mon ressenti du moment à une période ou boisson et médocs rythmaient dangereusement mes quotidiens moroses et stressants. J’ai voulu néanmoins nuancer ma vision plutôt sombre de notre civilisation moderne et décadente par quelques ingrédients porteurs d’espoir : une pincée d’espérance salutaire et un zeste d’humour narquois, parfois frivole.

Ou puisez-vous votre inspiration ?

L’observation assidue et scrupuleuse des gens, de mon environnement socio-économique et écologique. Ma démarche consiste à confondre ma perception d’autrui par empathie avec mes propres émotions ou ressentis. Bien évidemment, on n’écrit pas à 50 ans comme à 20 ans :il y a -selon la formule consacrée-le privilège de l’âge. Le vécu, l’expérience et le cursus d’un auteur font de lui toute sa richesse culturelle et autant de messages à transmettre et partager avec le lecteur.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un deuxième ouvrage est en cours. Plus conséquent, toujours sur le thème charnière de l’addiction, le genre pourrait se répertorier dans la catégorie « Roman de fiction, anticipation, voire fantasy ». Le livre reprend la suite des pérégrinations de deux protagonistes du recueil présenté ici, deux demi-frères : Jack et Gustave. Le premier est alcoolodépendant, le second ex taulard en voie de reconversion au cœur d’une cité perdue dans un futur proche.

Je donnerai des informations sur les dates de parution et publication du livre sur ma page Facebook prochainement.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Prenez soin de vous : la vie est courte. Comme se plaisait à le formuler un très vieil ami à moi :

« Carpe diem »