Rencontre avec Sylvie LE KERNEAU, auteur de « Poèmes deux mille quinze »

Dans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

Région Rhône Alpes

 

Présentez-nous votre ouvrage

Ce nouvel ouvrage est un recueil de poésie composé au rythme d’écriture d’un poème quotidien au cours de l’année deux mille quinze. J’ai conservé la structuration chronologique de ces petits exercices que je m’étais imposés à heure fixe, en soirée, pour la construction finale de l’ouvrage. Le résultat m’a semblé probant dans la mesure où l’on peut voir, en lisant ce recueil, le déroulement d’une pensée sur une période donnée en réponse à une discipline artistique précise, celle du sens et de la rime.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’avais publié « les chants du mal aimé en 2010 » dans un style volontairement dramatique et sombre et « Hymne et poèmes » en 2013 rassemblait des poèmes écrits sur une période longue. À travers « Poèmes deux mille quinze » mon écriture se fait plus douce, davantage tournée vers la beauté de la vie malgré une pointe de souffrance toujours présente. J’ai cherché à mettre un peu plus de lumière dans mes textes pour offrir un peu de joie aux lecteurs tout en rendant hommage à ceux qui ont péri sous les balles au cours de l’année 2015, à celles et ceux que j’aime.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

On me dit parfois qu’il faut être initié à la poésie pour bien me lire. Pour ma part, lorsque j’écris il y a toujours un lecteur universel auquel je m’adresse ainsi que la pensée amicale et fraternelle tournée vers les gens que j’apprécie dans la vie. La poésie et l’écriture sont pour moi une manière d’aimer l’Autre avec un grand A et de le lui dire.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Toute création artistique est une forme de sublimation. Je réponds à une nécessité intérieure de création qui donne du sens à ma vie tout en oeuvrant à la mise en oeuvre d’une catharsis par le biais de l’écriture. C’est le fondement de toute forme d’Art. Le message est encore et toujours celui de la paix, de la non-violence. J’ai toujours espoir que la lecture d’un livre fasse taire le fracas des guerres et apporte un peu de rêve, d’amour, d’espoir et de lumière dans la vie des gens, s’il se donnent la peine de lire mes ouvrages.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’inspiration est comme un fil sur lequel on marche comme un funambule. Elle est quasi inexplicable. Les rêves, les femmes que je nomme Muses dans mon esprit, le travail quasi permanent d’écriture à l’heure où d’autres dorment, les rêves et les souvenirs, tout est matière à l’inspiration, sauf la coercition.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un septième livre est en cours de rédaction.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?
« Poèmes deux mille quinze » s’adresse à toutes celles et ceux qui aiment les livres. C’est là mon sixième ouvrage et je vous invite humblement à ce moment de rencontre. Mon travail d’auteur ne trouve sa réalisation finale qu’une fois l’ouvrage entre vos mains pour que vous le lisiez. L’écriture est une forme d’amour que j’adresse au monde, avec toute ma tendresse d’auteur et ma passion d’écrivain.