Interview écrite

Rencontre avec Steven Papier, auteur de « 2048 : Tome 1 »
27 novembre 2018
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Steven Papier, auteur de « 2048 : Tome 1 »

Présentez-nous votre ouvrage.

2048 est une histoire de science-fiction. C’est un jeune belge qui se dit qu’il aimerait être cryogénisé pour se retrouver 200 ans plus tard. Seulement, la machine connaît des défauts et le ramène 30 ans plus tard. Là, il se trouve dans un monde complètement bouleversé, un monde dans lequel les évènements d’actualité en 2018 ont pris une tournure inattendue et ont des conséquences en 2048.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’ai toujours écrit. Je n’ai pas de raison particulière pour laquelle j’ai écrit ce bouquin en particulier. J’ai des idées, je les écris simplement. Parfois de simples nouvelles, parfois des histoires inachevées. J’ai un assez grand panel de textes commencés que je n’ai pas encore terminés. J’ai d’ailleurs commencé un livre à 12 ans auquel je dois encore donner une suite et peut-être, qui sait, le publier. 2048 a beaucoup plu sur mon réseau WattPad, il a d’ailleurs été plusieurs fois classé dans sa catégorie. Je ne montrais pas mes textes auparavant, puis on m’a conseillé de m’inscrire là et de partager mes écrits. Et celui-ci rencontra un tel succès qu’on m’a suggéré à plusieurs reprises de le publier. De prime abord, l’idée ne me plaisait pas trop. Je trouvais que l’histoire manquait de contenu et que je devais aller encore plus loin, mais finalement, je me suis laissé convaincre et les 12 premiers chapitres sont parus. A l’heure actuelle, le deuxième tome est bien entamé et suivra un travail de relecture et réécriture prochainement.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

A tout le monde, aux fans de science-fiction, aux adolescents comme aux adultes. Mais pas seulement aux fans de science-fiction, aussi à ceux qui aiment s’imaginer un avenir alternatif, à ceux qui aiment l’aventure, à ceux qui aiment l’humour, etc. Mon objectif dans l’écriture est que chacun s’y retrouve et que chaque personne y trouve qui lui plaît.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Pour cette question, je voudrais être bref, et peut-être un peu moralisateur. Je veux simplement pousser à se poser la question : « et si on continuait à vivre de cette manière ? Comment serait demain ? Comment serait la Terre de nos enfants ? ».

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans mon esprit, la petite idée germe. Je décide alors de créer le schéma narratif et ensuite commence le travail d’écriture. C’est assez marrant parce que je découvre l’histoire au moment où je l’écris. John Wishk (le héros du livre) m’emporte dans son histoire, j’y assiste dans ma tête. Il m’emmène à travers lui, je suis une sorte de narrateur omniscient qui serait au-dessus de John, comme un drone qui le suivrait mais qui ressent aussi ses émotions et capte ses pensées. Tout vient de mon imagination et je ne me pose pas la question « et si je pensais à une autre possibilité », je sens que ce que j’écris est fluide et cohérent, en tout cas c’est ce que je ressens. Je découvre l’univers dans lequel mon imagination m’emmène et ensuite, j’écris ce que j’y vois. Tout est déjà construit.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Tout d’abord, la suite de 2048 évidemment : j’aimerais faire paraître le tome 2 prochainement. Ensuite, j’ai une histoire déjà bien entamée qui plaît beaucoup également. Une histoire qui tourne autour du thème des rêves : Dans un monde où les rêves relèvent de la création de dimensions, une jeune femme reste convaincue qu’ils ont des répercussions sur la réalité suite à une mauvaise expérience lors de son enfance.

Le principe est que chaque personne crée sa dimension de rêve. Dans cette société, c’est un idéal qui permet la baisse de la criminalité. En effet, les personnes aux mauvaises intentions assouvissent leurs pulsions dans ces dimensions qui leur sont propres.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

J’aimerais leur dire à tous que je veux rester proche d’eux, que j’adorerais discuter et/ou débattre avec eux à propos des histoires que j’ai écrites.

Mais aussi qu’avec un peu d’imagination et de créativité, tout le monde peut être un grand auteur, donc lancez-vous.