Interview écrite

Rencontre avec Stephen Lecerf, auteur de « Nouvelles ombres et toujours plus »
30 janvier 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Stephen Lecerf, auteur de « Nouvelles ombres et toujours plus »

Stephen_Lecerf_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Cet ouvrage est assez particulier car il casse en grande partie les stéréotypes organisationnels du roman type. « Nouvelles ombres et toujours plus » est un polar mais pas seulement. Il y a un fil conducteur avec la traque d’un terrible serial killer nommé Le tueur aux masques. En parallèle de cette action principale, il y a quatre personnages qui évoluent sur des bases bien différentes mais toutes fondées sur un seul et même sentiment : la peur. Et c’est la peur qui va donner au livre sa tonalité abstraite car il y a très peu de décors. Les repères se sont tout simplement effacés à cause de cet étau que représente la peur, qui va se métamorphoser en terreur. Il y a aussi une sorte de fatalité dans tout ça. Soit on vit, soit on meurt. Il n’y a pas quatre chemins. L’autre particularité de cet ouvrage est qu’il est très introductif, il instaure un cadre, un sentiment pesant si je puis dire. Et le but de cette « introductivité » est qu’il s’agit du premier volet d’un série de trois livres. Trois livres tournant sur l’idée du tueur aux masques avec en prime bon nombres de rebondissements ! 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Parce que j’aime écrire et particulièrement du sordide et des histoires sombres. Tout en ne négligeant pas les bons côtés de la vie. Car au delà des ténèbres, il y a la lumière ! Mais il y a une chose qu’il ne faut pas oublier c’est que plus la lumière est intense, plus l’ombre est grande.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Adolescents et adultes car certaines scènes peuvent ne pas laisser indifférents certains types de lecteurs.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Jusqu’à maintenant, sur les soixante et quelques lecteurs qui me lisent, j’ai pu en ressortir quelques qualités : les lecteurs ont envie de tourner la page, ils me disent que l’histoire est originale et prenante. Le livre fait d’ailleurs assez « film » comme on me l’a dit.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Qu’ils ne faut pas sous-estimer la force de la peur et que n’importe quelle personne peut la ressentir et se perdre mais qu’elle peut être aussi une alliée de choix dans les pires conditions. L’autre aspect est que plus il y a de lumière plus il y a de ténèbres. Sans lumière, il y a ténèbres. Dans ténèbres, il y a le vide et le néant. Partout l’obscurité nous entoure. Il y aussi l’obscurité de l’âme humaine en corrélation avec un milieu social très dégradé et lugubre, voire sordide.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans tout et rien, l’écriture est un exercice d’influence, c’est à dire que toutes les données que nous transcrivons ne sont jamais innées, elles sont l’objet d’une condensation entre acquis (par la culture et la curiosité) et les «  fantasmes » et « rêves » qui forment un tout que l’on peut appeler imagination. Au final, c’est un peu une équation mathématique : acquis cultures + fantasmes/ rêves = imagination. Tout est source d’inspiration. Il n’y a rien qui ne puisse l’être autant que la société d’aujourd’hui.
Ensuite, tout s’agence parfaitement, j’écris avec de la musique pour faire ressortir un sentiment c’est à dire celui que je perçois dans les notes. Et dans ma tête cela forme un film, des images très précises, que je transcris sur une feuille.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Déjà, je planche sur les tomes 2 et 3 de ma trilogie des « Nouvelles ombres ». Les scénarios sont déjà établis et le tome 2, baptisé « Le geôlier », est bientôt terminé. Il sera plus dense que le premier car il tournera autour de 3 fils conducteurs: l’enquête policière, les victimes et l’anticipation du troisième tome. En voici un court résumé :
« Dix personnes se retrouvent enfermés dans un sous-sol. Où sont-ils ? Ils ne le savent pas. Comment sont-ils arrivés là ? Pas de repères, pas de fenêtres qui puissent leur indiquer s’il fait nuit ou s’il fait jour. Ils sont isolés. Raymond Howel, jadis chef de la section criminelle, rend visite à son ami le médecin légiste Alan Winwoods. Très vite, il s’aperçoit de sa disparition. Et sur le lit de son ami, dans la chambre au fond du couloir… Il y a un masque représentant le visage d’une femme ? Mais qui est-elle ? Entre réponses et impasses… Raymond reprend du service et retourne aux sources pour essayer de vaincre le terrible tueur aux masques. »
En parallèle du tome 2, je rédige « Sempiternelles ténèbres », que j’écris sous le pseudonyme de Wallace Degarten. Cet ouvrage fictif a d’ailleurs une grande importance dans le tome 2 de la trilogie originelle.
Le troisième tome s’axera quant à lui sur les découvertes faites par un journaliste nommé Henri sur la vie du célèbre psychologue du premier tome, Wallace Degarten. 

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Que dire de plus que merci et surtout bonne lecture pour ceux qui vont bientôt le découvrir ! Merci à Edilivre également !