Rencontre avec Souleymane Boel, auteur de «L’horreur n’a pas de saison dans ce monde»

Présentez-nous votre ouvrage.

«L’horreur n’a pas de saison dans ce monde» est un thriller qui se déroule entre la Seine-Saint-Denis et les côtes libyennes. L’histoire est celle d’un jeune entraineur de foot d’un quartier de la ville de Pantin qui soudainement reçoit l’appel d’un de ses cousins Yorro qui l’informe qu’en tentant de venir en Europe il a été fait prisonnier par des voyous libyens .

Sans réfléchir il annonce à son meilleur ami Fahim  sa ferme intention de partir alors qu’il est en plein préparatif du mariage de sa soeur qu’il compte se rendre sur place pour faire libérer son cousin. Fahim  un homme charismatique et déterminé décide alors de monter une équipe pour ne pas laisser partir son meilleur ami tout seul dans un pays fragilisé par les stigmates de l’impérialisme.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Avant tout dénoncer la déshumanisation faites aux migrants en racontant une histoire extrême qui raconte les bienfaits de la solidarité qui dans cette histoire s’opère entre deux fils d’immigrés d’Afrique du Nord et Subsaharienne. Et aussi décrire comment a pu évolué la situation politique en Libye depuis la mort de Kadhafi.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À un publique très avertit car certaines scènes peuvent êtres  violentes ou bien heurter la sensibilités des moins préparés . D’où le titre: « L’horreur n’a pas de saison dans ce monde ».

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Quoi qu’il puisses vous arriver garder toujours votre sang froid car cela permet de faire face aux situations les plus insolites.

Où puisez-vous votre inspiration ?

Dans tout ce qui peut m’entourer la Seine Saint Denis est un carrefour de la civilisation et ne peut que fertiliser mon inspiration à pouvoir m’adonner à l’écriture. Ce n’est jamais l’inspiration qui me manque pour écrire mais le temps pour m’y consacrer.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Deux nouveaux thrillers psychologiques.

Un traitera de l’oppression fait aux ouïgours dans la région du Xinjang à travers une histoire inattendue d’un jeune restaurateur ouïgour séparé de sa famille et une tout autre histoire portant sur une enquête de police où un jeune enquêteur devra faire face à une série de meurtres de flics ayant eu en commun des affaires similaires d’homicides suivies par des non-lieux.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je les invite à découvrir ma façon d’écrire à travers mes deux nouveaux romans: «Jusqu’à la mort du Franc CFA» et «L’horreur n’a pas de saison dans ce monde» et par avance leur souhaite une excellente lecture.

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