Rencontre avec Solenne Hernandez, auteure de « La Rumeur – Tome 1 : La Fuite »

Dans quelle région habitez-vous en France ?
J’habite en région parisienne, où je suis revenue après avoir fait mes études à Clermont-Ferrand après mon bac.

Présentez-nous votre ouvrage.
La Rumeur – Tome 1 : La Fuite est le premier tome d’une saga dystopique.
J’ai imaginé un monde où la crise a pris de plus en plus d’ampleur, de plus en plus de place. Tellement que même l’argent ne représente plus grand-chose, ou presque. Le Secteur, le gouvernement en place, pense cependant savoir comment résoudre la crise, comment y mettre un terme définitivement. Une rumeur court alors et se répand comme une traînée de poudre. Personne ne sait réellement ce qu’il en est, personne ne sait ce que le Secteur est sur le point d’entreprendre. Les uns pensent qu’il a la solution, les autres se demandent à quel prix.
Le Secteur, quant à lui, est certain d’une chose : ce qui semble avoir le plus de valeur, ce sont les rêves – plus particulièrement ceux des enfants.
Et il compte bien s’en emparer.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je fais partie d’une génération assez particulière, qui a connu plein de changements, qui a vécu plein de virages, qui peut encore se souvenir de l’avant tout en découvrant et en s’appropriant l’après. Je fais partie d’une génération à qui on promet une vie assez compliquée, et qui n’a plus toujours la possibilité de profiter pleinement du présent tant on la pousse à s’inquiéter de l’avenir, qu’il soit plus ou moins proche. Alors j’ai tenté de me projeter dans un monde où cette peur et cette inquiétude auraient pris le dessus, dans un monde où être capable de rêver, de croire au bonheur, au mieux, serait aussi rare que précieux. J’ai toujours écrit, c’est le moyen que j’ai trouvé pour m’exprimer. Je ne savais pas par où commencer, puis La Rumeur s’est dévoilée d’elle-même.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
La Rumeur est un roman que je conseillerais aux adolescents et aux jeunes adultes, mais qui, je pense, peut parler à un public plus large. Il a des facettes assez sombres, je crois donc qu’il est préférable de le découvrir à partir de 15 ans.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J’essaie de redonner ses lettres de noblesse à l’espoir, et à toutes ces folles choses qu’il permet de faire, quand on ne le bâillonne pas. J’ai imaginé des enfants pleins de rêves, dans un monde où on a oublié ce que c’était de rêver, et de se dire que finalement, rien n’était impossible. Parce que ça me fait peur de me dire que cela finira peut-être par arriver. Sauf que je n’aime pas avoir peur. Je préfère espérer.

Où puisez-vous votre inspiration ?
La littérature pour jeunes adultes m’inspire beaucoup, mais pas seulement. J’aime m’attarder sur des détails minuscules du quotidien, d’une musique, d’un film, ou d’une série, et les laisser se déployer dans mon esprit. Puis, au fil de l’écriture, ce sont Brewen et Oswald, deux des personnages principaux, qui m’ont inspirée. Je me suis surprise à les suivre dans leur aventure, et à découvrir en même temps qu’eux ce qui pouvait leur arriver.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je suis évidemment en train d’écrire la suite, je ne peux pas abandonner mes personnages comme ça, surtout pas à un moment si critique ! En parallèle, j’essaie de participer à différents concours de nouvelles, pour affûter mon écriture, et surtout essayer de la perfectionner. J’essaye de toujours adopter d’autres tons et d’autres styles, pour ne pas rester dans ma zone de confort.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Merci beaucoup d’avoir lu cette interview, et à tous ceux qui se laisseront tenter par l’univers de La Rumeur – Tome 1 : La Fuite, merci d’avance. C’est un rêve qui devient réalité que de pouvoir ouvrir les portes de mon monde. J’espère sincèrement qu’il vous plaira, qu’il vous parlera, ou même qu’il vous horrifiera, tant qu’il vous fera ressentir quelque chose. Vos retours me seront toujours très précieux, alors surtout, n’hésitez pas à partager votre avis, et si vous avez été charmé, à en parler autour de vous !