Interview écrite

24 novembre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Samba Tomba Justes Axel, auteur de « Les Chroniques africaines »

Samba_Tomba_Justes_Axel_EdilivreOù habitez-vous ?
J’habite dans la ville de Rio de Janeiro, située dans l’Etat de Rio au Brésil.

Présentez-nous votre ouvrage
Mon ouvrage qui s’intitule Les Chroniques Africaines, publié aux éditions Edilivre le 28 novembre 2014, est un roman-Actualité, de 60 pages, divisé en 9 nouvelles. Chaque nouvelle traite d’un sujet spécifique, mais au bout du compte, toutes ces nouvelles se complètent pour donner un sens au livre, et à son titre.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’avais écrit ce livre, suite aux faits quotidiens que j’ai eu à observer dans la société congolaise en particulier et africaine en général. Les difficultés des jeunes étudiants au quotidien, les joies de retrouvailles, les réussites, la recherche d’Eldorado pour les migrants, les problèmes  de cohabitation en milieu rural, les affaires familiales.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Il s’adresse à deux types de lecteurs: les jeunes adolescents, les adultes qui sont amoureux ou passionnés de connaître des réalités au quotidien de l’Afrique.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Ce roman actualité comme son titre l’intitule, traite des problèmes quotidiens africains: de la vie des jeunes étudiants ruraux, qui viennent en ville, avec toutes ces difficultés passant par les scènes de la vie au village,l’émigration des jeunes Africains jusqu’aux problèmes courants des familles, basés sur les accusations de l’occultisme. Bref, c’est un roman qui est un miroir de la société africaine contemporaine.
Le message que je veux transmettre à travers tous ces faits contenus dans ce livre, c’est que les gens en Afrique fassent une introspection de ce qui se passe dans la société au quotidien pour mieux aller de l’avant et trouver des voies et moyens pour les remédier. C’est la prise de conscience que je recommande devant un certain nombre d’actes que les gens posent au profit de quelque chose. Par exemple dans la première nouvelle du  » calvaire d’un Étudiant » qui parle du pauvre étudiant rural Bingo qui arrive en ville et qui se fait arnaquer par une fille de haute classe. Et qui après avoir déclaré ce vol auprès des parents de la fille, c’est lui qu’on traite de voleur et mis en prison. Cela est un message adressé aux nantis de penser aux actes qu’ils posent, et de ne pas se permettre à tout faire sur les pauvres.

Où puisez-vous votre inspiration ? 
C’est le quotidien et l’actualité qui m’inspirent dans l’écriture. Il y a de quoi s’inspirer dans le quotidien pour un écrivain.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je suis en rédaction d’un manuscrit basé toujours sur l’Afrique. Pour l’heure, je ne sais pas quel sera son genre, si ça sera un roman ou un essai.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Le dernier message que je peux dire aux lecteurs, amoureux de l’Afrique dans toute sa diversité, c’est d’acheter ce livre Les Chroniques Africaines, de le lire, d’inciter aussi leurs amis de l’acheter, car il est le reflet de la réalité africaine actuelle pour mieux la comprendre en partie. Dans les années à venir, les lecteurs auront l’occasion de me voir dans les salons du livre d’Edilivre de discuter avec eux aussi.