Interview écrite

30 août 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Régis Penhoët, auteur de « Bas les masques ! »

Régis_Penhoët_EdilivreOù habitez-vous ?
Je suis domicilié en Bretagne, dans la pointe Sud du Finistère.

Présentez-nous votre ouvrage
« Bas les masques ! » est un mélange de deux genres théâtraux bien distincts : le vaudeville et le drame. Cette pièce relate une tranche de la vie de cinq passionnés par l’art dramatique à l’issue d’une prestation scénique, et réunis par un questionnement commun :  « Pourquoi font-ils du théâtre ? ». La pièce principale est scindée en diverses interscènes de vaudeville qui permettent de les découvrir sous deux aspects : humains et comédiens. Ces derniers se rejoignent-ils ? Sont-ils complémentaires ? Ou bien en totale opposition ?

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Pratiquant l’activité théâtrale en loisir depuis huit ans et passionné d’écriture, j’avais envie de passer de l’autre côté de la scène. Retirer le costume de l’acteur pour enfiler celui de scénariste. De saisir avec exactitude ce qu’attend un auteur lorsqu’il transcrit une pièce, et surtout le plaisir d’imaginer ce que donnerait ce texte en représentation.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Cet ouvrage s’adresse en premier lieu aux amateurs de théâtre : qu’ils soient comédiens, scénographes ou tout bonnement public. Néanmoins, sa lecture légère lui permet selon moi de s’adapter à tout style de lecteurs.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J’ai voulu transmettre ma vision du théâtre : ce dernier pouvant aussi bien faire rire le public que l’attendrir ou idéalement l’émouvoir. J’ai voulu casser cette barrière, cette incompatibilité de comédie de boulevard avec l’émotion. J’ai aussi voulu démontrer que la pratique du théâtre amateur, au-delà de la volonté de brûler les planches, peut avoir d’autres motivations, et surtout en signifier tous ses bienfaits.

Où puisez-vous votre inspiration ? 
Principalement des pièces que j’ai vu jouées par diverses troupes, mais aussi par les coulisses de nos propres répétitions.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
J’avoue que l’écriture théâtrale n’est pas chose aisée : réussir à condenser l’intégralité des idées dans les seules dialogues, sans pouvoir effectuer de pause dans le récit, c’est une tâche complexe. Cependant, j’avoue m »être beaucoup amusé à écrire les scènes de vaudeville. Aussi j’aspire à démarrer un second texte dans ce registre.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
J’espère grandement que ce texte saura plaire et que ses lecteurs alterneront, comme le font les protagonistes du récit, rires, douceur et émotion. Mon plus grand souhait concernant ce texte étant qu’il puisse un jour être choisi par une compagnie théâtrale pour sa mise en scène.