Rencontre avec Régine Klucken, auteur de  » La spirale du passé « 

Pouvez-vous introduire votre ouvrage en quelques mots ?
La spirale du passé est un roman d’espionnage sur un fond de toile ésotérique, agrémenté d’une histoire romanesque. Il s’agit aussi d’une analyse profonde sur le comportement humain lorsqu’il est poussé dans ses retranchements.

S’agit-il d’un roman autobiographique ?
Certains passages sont autobiographiques mais l’histoire reste imaginée.

Pourquoi vous intéressez-vous autant au passé ?
Le passé est un composant intégral de chacun d’entre nous et permet de construire notre propre personnalité. Tirer les leçons de ses expériences, bonnes ou mauvaises, ne peuvent qu’être productives à l’essence même de notre être.

Pensez-vous qu’il soit primordial pour se construire ?
Oui, tout à fait. Comprendre son chemin de vie en faisant une honnête introspection sur soi-même permet de se construire d’une manière optimale pour le présent afin de mieux se projeter dans l’avenir.

Pensez-vous que l’on puisse envisager l’avenir qu’en ayant compris, intégré son passé ?
Je pense que si celui-ci n’est pas suffisamment compris et intégré, il peut refaire surface à n’importe quel moment de notre vie et prendre le pas sur le présent, le futur, notre comportement, nos sentiments où même notre raison; d’où les ficelles de mon intrigue.

Qui est au juste l’héroïne de votre intrigue ?
Il s’agit d’une jeune femme qui a fui son passé et sa vallée natale suite à un drame où elle a perdu sa famille. En s’éloignant, elle a réussi à se construire une personnalité qu’elle croyait solide avant de revenir à son point de départ. Une palette d’émotions va la submerger et, poussée dans ses retranchements, à cause d’un mystérieux corbeau qui cherche sa perte – va devoir réagir très rapidement à divers évènements successifs sur lesquels elle n’aura aucun contrôle.

Y a-t-il un peu de vous dans ce personnage ?
Oui, absolument. Je fonctionne de la même façon que l’héroïne, autant dans les faits et gestes que dans la manière de penser. J’admets qu’elle est un tantinet plus courageuse que moi, mais qui sait vraiment comment l’on réagit lorsque l’on est confronté à ses pires cauchemars ?

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Je voudrais simplement remercier mes lecteurs de partager mes aventures. J’espère qu’ils se retrouveront un peu dans mon récit, tout en leur laissant, bien entendu le libre arbitre de croire ou non au surnaturel. Bien que mon roman comporte beaucoup de pages, il reste néanmoins fluide, facile à lire et à la portée de tous.