Interview écrite

20 octobre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Ninos Ézéchias Ngouama, auteur de « Mémoire de Ninos : Jamais prisonnier d’opinions »

Ninos_Ezéchias_Ngouama_Edilivre 2Où habitez-vous ?
J’habite au Congo Brazzaville, mon pays d’origine et plus précisément dans la ville de Pointe-Noire dans la région de Pointe-Noire.

Présentez-nous votre ouvrage
Je voudrais ici commencer par dire un grand merci à celui qui a apporté un regard favorable sur mes œuvres et qui a pensé de les rendre accessible à tous les lecteurs du monde entier, je cite : EDILIVRE !
Impressionnant, comme titre « Mémoire de Ninos ». Vous trouverez une phrase en bas du titre, « Jamais prisonnier d’opinons ». Je présente simplement des poèmes qui me passionnent. J’ai voulu dire comment les penseurs repensent à la vie. Mémoire de Ninos, un recueil de poèmes riche que nous introduisons dans le cycle scolaire africain et particulièrement congolais. Ce sont des textes très profonds, mais qui sont à mémoriser, ce sont des chants, des récitations riches.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Merci, j’ai écrit ce livre pour montrer comment la poésie me captive, comment j’arrive à être heureux quand je pense et parle poésie. Je ne peux pas vivre juste comme un consommateur, mais comme un contributeur à l’échelle mondiale dans le cadre pédagogique. Je l’ai écrit, pour initier de nombreux jeunes à l’amour de la poésie pure avec des tonalités nouvelles pour un monde qui se construit pour se reconstruire.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
En ce moment où je réponds à vos questions, j’ai en mémoire fraiche les centaines de personnes très intelligentes, les surdoués mêmes qui sont prêts à abandonner leurs rêves à cause de la conjoncture et aussi au manque d’encouragement dont elles sont victimes.
Je m’adresse à tous ceux qui, comme moi hier, le désespoir dormait à ma porte, l’envie d’abandonner, de me suicider partaient et revenaient sans savoir jusqu’où le temps serait témoin de l’accomplissement de mon rêve.
Je m’adresse à tous ceux qui rêvent de ne pas penser le contraire, même s’ils sont devant les montagnes, quelle que soit la hauteur, de ne pas abdiquer. Le courage, l’encouragement personnel, les fermes convictions, la prière et la foi en Dieu sont là les véritables outils que l’Autodidacte vous encourage de ne pas abandonner.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Un message de paix tout d’abord. Que tous les lecteurs s’instruisent et ajoutent dans leur mémoire des nouvelles connaissances. Encore aimé la poésie, et apprendre à mémoriser par cœur les choses que nous aimons.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Ma famille est ma toute première source d’inspiration. Rien d’autre ne m’inspire plus que ma propre vie. Et Léopold Sedar Senghor disait que : « L’environnement proche est la source la plus intarissable qui peut continuer à nourrir l’âme d’un artiste. » C’est pour cela que mon esprit reste ouvert quant aux spectacles multiformes que m’offre ma planète aujourd’hui.
Les maux comme les biens savent trouver leur corps chaque fois que mon esprit réussit à capter un message divin qui a voulu être transmis par le canal de ma plume.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

  • Le Bâton du Pèlerin
  • Caverne de voleurs
  • La rencontre dans le ventre d’un grand oiseau
  • Les Réponses
  • La Chronique ecclésiastique congolaise
  • La Silhouette qui m’a traumatisé

Et aussi m’ouvrir aux :

  • Théâtres
  • Films, etc.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Tchicaya ‘U’ Tamsi n’est plus, Soni Labou Tansi non plus, Aimé Césaire, Victor Hugo, et tous ces grands penseurs ne sont plus. Il ne reste plus que les nous autres, alors si vous pouvez devenir des ambassadeurs pour promouvoir nos œuvres à travers le monde entier, vous aurez fabriqué les étoiles et que ni elles ni vous ne disparaîtront plus.
Après avoir lu Mémoire de Ninos, n’hésitez pas de nous écrire et de nous faire parvenir votre sentiment après la lecture.
Pour le reste, nous nous verrons au salon du livre de Conakry, de Paris, de Bruxelles et de Genève, c’est là que je vous ferais votre dédicace de ma propre main gauche.

A très bientôt !