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Rencontre avec Nina Padilha, auteur de « Neandertal, mon amour »
15 juillet 2019
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Nina Padilha, auteur de « Neandertal, mon amour »


 
 

Présentez-nous votre ouvrage.

J’y expose une expérience très personnelle. Une prise de conscience qui s’est faite, graduellement pour aboutir à une alimentation parfaitement équilibrée et une hygiène de vie en accord avec notre vraie nature de primates. Évolués ? Peut-être pas tant que ça ! (rire).

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Pour la partager avec d’autres. Mon médecin traitant de l’époque, très dubitatif, a fini par valider ma démarche initiale vu que je n’avais aucune carence alimentaire. Il m’avait seulement conseillé de faire attention, si j’arrêtais. Par la suite, j’ai aiguisé mon approche, petit à petit. Les pesticides, par exemple, la souffrance animale… J’ai perdu du poids, formidable ! Au vu de toutes les publications qui fleurissent autour de ce thème, émaillées de fausses promesses, le plus souvent, et dangereuses pour la santé, je me suis lancée. Dans nos sociétés insatisfaites, l’apparence physique impose ses dictats et le pèse-personne est devenu le plus grand dictateur de la planète. Quant à celui qui a préfacé l’ouvrage, il m’a dit clairement : bravo, tu as tout compris. Ce qui m’a confortée dans l’idée de mettre tout ça dans un livre accessible à tous.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

A toutes les personnes ! Sans perdre de vue que nous sommes tous semblables mais différents : on ne métabolise pas tous de la même façon. On se sent beaucoup mieux en adoptant ce type d’alimentation. Personnellement, souffrant de sclérose en plaques depuis vingt-six ans, j’ai vu une déchéance physique programmée s’éloigner de plus en plus avec sont lot de douleurs et autres symptômes hideux. Le fauteuil roulant n’est plus envisagé. N’est-ce pas formidable ?

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Soyez conscients que l’industrie agro-alimentaire n’est pas saine, loin de là et que, revenir aux fondamentaux, en évitant la chimie le plus possible, peut être la solution, certes drastique, paraissant assez contraignante, pour être bien dans sa peau. Nos ancêtres nous ont précédés et nous sommes là. Ils mangeaient ce qu’ils pouvaient. Une alimentation basique, dénuée de savantes recettes. Avec tout le respect que je dois à nos toques étoilées, la grande cuisine est, certes, un pur régal pour les papilles, mais ne flatte que notre gourmandise. Pas nos nécessités vitales.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’inspiration est une chose étrange. Elle peut venir d’un souvenir, d’un rêve parfois même être induite par une conversation… Cela dépend. Pour mon roman Nbianma, elle est parie d’un mot : Cativo, le surnom d’un lointain cousin de ma mère, pêcheur de son état, prisonnier des Arabes un certain temps… Il y a des jours où je n’écris pas une ligne : panne passagère et puis ça revient d’un coup, même en pleine nuit. Ça me réveille et j’écris sur des feuilles volantes que je garde toujours près de moi. On ne sait jamais…

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un roman, tout d’abord, qui parle d’un homme ayant bénéficié d’une greffe cardiaque. Je fais beaucoup de recherches. Ce n’est pas parce que c’est un roman qu’on peut écrire n’importe quoi. Les données médicales sont avérées et factuelles, authentiques. Comme les informations sur la génétique pour Nbianma. Ensuite un autre ouvrage déjà commencé. C’est un essai pour tenter de répondre à des questionnements personnels d’ordre spirituel. Rien d’autobiographique. Je cherche des réponses et parfois j’en trouve.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

J’ai beaucoup de vécu, dans mes bagages, ce qui me permet de varier ma plume en tressant quelques souvenirs dans mes textes. Comme Fernando Pessoa, J’écris parce que la vie ne suffit pas. Les livres que je publie ne comportent pas de scènes violentes, de descriptions érotiques, d’argot… Les personnages sont attachants, les intrigues intéressantes, variées, les dénouements souriants. Quant à Neandertal, mon amour c’est tout autre chose. Je ne me prends pas pour un médecin, lisez-le et parlez-en avec votre généraliste, votre nutritionniste… Sachez, toutefois que, depuis, J’ai un moral d’acier et une pèche d’enfer. Eh oui : c’est le cerveau qui commande notre corps. Alors, avec de la volonté, tout est possible. Voyez la photo en couverture. C’est moi ! Je vous souhaite le meilleur.