Rencontre avec Nader M. Jelassi, auteur de « La mémoire imaginaire »

Présentez-nous votre ouvrage

 La mémoire imaginaire est un roman policier où l’enquête menée est un peu spéciale. Franck Delaware, un trentenaire marié, demande à son meilleur ami de trouver le meurtrier de sa femme car il ne peut rien dire à la police vu que tout le désigne comme le coupable idéal. Mais attention aux faux semblants, le livre va d’un rebondissement à un autre pour échouer sur un coup de théâtre final renversant et totalement imprévisible.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Le roman policier est devenu un phénomène de société surtout qu’il véhicule une grande part de roman social.
Ce fut alors une très forte envie qui m’est venue après avoir lu des dizaines de livres du même genre. J’ai réussi à trouver une trame plutôt intéressante que j’ai ensuite développée. Je voulais croire que j’étais tout aussi capable de proposer mon propre roman policier. J’ai écrit ce livre entre la fin de ma thèse et ma soutenance, à un moment où j’avais énormément envie d’écrire et de m’évader au fil de l’écriture.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

 Aux amateurs de polars principalement, aux personnes qui aiment le suspense dans les romans policiers et les multiples rebondissements. J’espère que la mécanique que j’ai installée au fil des chapitres les surprendra.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

 Qu’il faut toujours se méfier des apparences et que les choses ne se passent pas toujours comme on peut le croire. Je voulais aussi véhiculer une certaine image de l’amitié indéfectible entre deux personnes, m’inspirant de mon propre vécu, mais également la recherche perpétuelle du gain dans la vie et une certaine critique de la recherche policière.

Où puisez-vous votre inspiration ?

 Principalement dans les romans policiers que je lis régulièrement, notamment Joël Dicker qui m’a beaucoup inspiré mais aussi la grande Agatha Christie. Je m’inspire également de mon auteure préférée Amélie Nothomb qui a ce chic de détendre une atmosphère sombre avec des scènes légères teintées d’humour.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

 Je travaille actuellement sur 3 projets : la suite de « la mémoire imaginaire » dont la ligne temporelle suit immédiatement le premier roman. Un autre roman policier beaucoup plus sombre. Et enfin une auto-fiction tirée de mes cinq années passées à Clermont-Ferrand.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je souhaite que les lecteurs trouvent autant de plaisir à lire mon livre que j’en ai pris à l’écrire. Quand un lecteur me dit qui lui était impossible de lâcher le livre jusqu’au rebondissement final, ça me donne la sensation du travail accompli.