Interview écrite

Rencontre avec Muhamat Corbeau, auteur de « La Sérénade »
8 janvier 2015
Posté par
Flora

Rencontre avec Muhamat Corbeau, auteur de « La Sérénade »

La_Sérénade_Edilivre

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
« La Sérénade » est une romance à la fois romantique et ironique, puisque sa devise pourrait être : «Ne croyez pas aux contes de fée!». Elle relate la rencontre entre un jeune poète, Phénix, et une jeune actrice américaine, Stella, dont l’ascension sera fulgurante. Elle est structurée en cinq chapitres, à la manière d’une tragi-comédie en cinq actes. Si aucun de ces personnages ne meurt et si le style privilégié est celui de l’auto-dérision, le message délivré a une portée tragique.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
« La Sérénade » est tirée de faits réels. La rencontre qu’elle met en scène est si extraordinaire que sa réalité dépasse la fiction. C’est pour empêcher que ce jour soit soustrait de ma vie, que j’ai fini par le retranscrire dans la première partie du premier chapitre, le reste du récit étant fictif. Permettez au monde de retrancher un jour de votre vie, et toute votre existence basculera dans le néant, en entraînant votre esprit dans une folie d’où vous ne reviendrez jamais !

A quel type de lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Mon ouvrage s’adresse à tous les lecteurs. Chacun peut y trouver son intérêt. Il peut intéresser les amateurs du pop-art, par son aspect « people », comme les hommes de lettres qui peuvent en étudier les procédés de mise en abyme. Les adolescents y trouveront l’exaltation propre à leur âge et les hommes et les femmes d’âge mûr une ironie et une auto-dérision mordantes.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
D’après celles et ceux qui l’ont lue et qui m’ont rapporté leurs impressions, « La Sérénade » a cette qualité première d’être lue d’une seule traite ! J’ai tenté de respecter l’unité d’action, mais aussi les unités de temps et de lieu. Tout concourt à la résolution de l’intrigue : la rencontre entre un poète misérable et une actrice promise au plus fabuleux des destins.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire l’histoire de Stella, cette jeune actrice américaine ?
J’ai puisé mon inspiration dans la réalité de ma rencontre avec l’actrice que j’ai nommée Stella, et dont je garderai l’identité secrète.

Où puisez-vous votre inspiration ?
En moi-même. Dans la matière de ma vie. Je suis un éternel aventurier.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Il me faut publier la suite de mon roman en vers, « Apocalypse », publié aux Editions Edilivre en juin 2014. Je l’ai intitulée « Au-delà, L’Étoile », ainsi que d’autres recueils de poèmes, « Le Sceau de Salomon », « Le Serpent Corail ». Viendra ensuite la publication d’une tragédie en cinq actes, « Pasiphaé », relatant la genèse du Minotaure. J’écris actuellement un roman autobiographique, « Le Sort des Épingles ».

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Le réveil succède toujours au rêve, mais la vie ne pourrait subsister sans l’espoir qu’il porte en lui.