Interview écrite

26 août 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Mohamed Amine EL KHAMMOURI, auteur de « L’Amour tué »

Mohamed_Amine_EL_KHAMMOURI_EdilivreOù habitez-vous ?
J’habite partout et nulle part, en fait je me déplace toujours et cela ne me donne pas une localisation exacte, mais je suis originaire de Sefrou « le jardin du Maroc », comme l’appela le grand voyageur français Charles de Foucault. Une des plus anciennes villes de mon pays, qui date de plus de 1500 ans, connue pour son festival international des cerises, le plus ancien festival (plus de 96 éditions), inscrit en 2012  dans la liste du patrimoine culturel immatériel, par l’UNESCO.

Présentez-nous votre ouvrage
« L’Amour tué » est une exception dans le monde de la littérature maghrébine de langue française, ce n’est pas une autobiographie mais une expérience de vie en trois grandes parties, timide, vulgaire et ambitieuse, qui parle d’un meurtre (et non  d’un assassinat) illustré par des événements réels. C’est un roman  philosophique qui  décrit le rêve d’un lieutenant de l’armée de l’air. Une description subjective avec l’utilisation bien entendu du pouvoir de la parole manipulatrice. Le livre est un voyage entre le monde des vifs qui représente la vie militaire, et celui des morts qui est la vie civile. Donc j’ai mis en évidence cette différence, parce qu’il s’agit de deux mondes totalement contrastés.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’est une question très légitime. Bon, vous êtes un ex-officier de l’armée, et vous êtes face à une nouvelle vie, à une population moins âgée, naturellement moins expérimentée, vous êtes donc face à de nouveaux collègues (je parle ici de ma nouvelle expérience de vie) ces personnes là, avec qui je travaille actuellement dans le cadre sportif,  méritent de découvrir, d’apprendre de mes expériences, sinon je serais égoïste, alors j’ai choisi de leur écrire ce livre pour qu’ils aient la chance de me découvrir de près. Et j’espère être à la hauteur de leurs attentes.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Aux amoureux … A ceux qui méritent de vivre entre nous et ceux qui nous ont quitté, parce qu’ils n’ont pas trouvé une personne à leur écoute.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Aux jeunes marocains qui ont un rêve, je leur dis d’aller jusqu’au bout, nous appartenons à un pays riche, avec une diversification de cultures, nous avons une chance d’avoir un roi, sa majesté Mohammed 6 (que Dieu le garde pour nous), que nous aimons et qui ne cesse de déployer ses efforts afin de développer notre pays, alors  nous devons aussi être à la hauteur et suivre nos rêves jusqu’au dernier souffle pour le bien du Maroc.

Où puisez-vous votre inspiration ?
J’arrête le temps, je m’isole du monde mais encore je songe à mes malheurs causés par l’amour, et  comme a dit mon professeur Lahoucine Elmerabet l’écrivain, dans l’écriture du temps dans Sylvie de Nerval, « une minute n’est pas nécessairement soixante secondes pour celui qui vit le temps ».

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Actuellement, je travaille en collaboration avec un médecin sur un essai sur l’intelligence sociale en se basant sur des études faites auparavant, je viens aussi de terminer un roman qui s’intitule « 90 Jours de souffrance avant le suicide », celui-ci raconte l’histoire d’un amoureux qui apprit que sa bien-aimée sera fiancée dans quelques jours; je travaille en parallèle sur une leçon de vie qui aura comme titre «  13 chapitres, 13 amis ».
Et enfin « Espoiir » un livre qui sortira en fin du mois d’août aux éditions Edilivre.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je n’ai pas un dernier mot, car ça vient de commencer, mais ce que j’ai en revanche, c’est un remerciement chaleureux pour Messieurs, Lahoucine Elmerabet, Lotfallah Nassiri, Alaoui Achraf et Samir Bennour, pour leur soutien et aide. Je tiens aussi à remercier  mes amis et spécialement les officiers des forces armées royales qui se sacrifient pour que nous vivions en paix. Et je ne laisse pas l’occasion passer sans exprimer mes profondes reconnaissances envers Madame Lamyaa Dassi, une femme qui m’a toujours encouragé.