Rencontre avec Mmadi Chahahé Moussa, auteur de «Le Roi giflé»

Dans quelle région habitez-vous ?

A Herblay en Île-de-France

 

Présentez-nous votre ouvrage

Ce livre est un miroir reflétant une certaine réalité d’un régime autoritaire, soutenu d’une part, par la notabilité et, de l’autre, par certains de ses cadres de la ville d’Afmeni.

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Toute histoire doit être écrite pour marquer ses traces pour les générations à venir, car la mémoire humaine est courte et victime de l’oubli. En étant un témoin oculaire de l’histoire anarchique et des faits dont Afmeni fut sa proie, j’ai tout simplement voulu partager mon indignation par rapport à la situation houleuse dans laquelle les habitants s’y retrouvaient.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Cet ouvrage est sans limite public d’un point de vue général. Il s’adresse en particulier, à un monde sensible à la déstabilisation quelle qu’elle soit.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

La sagesse ne prime plus dans nos sociétés prises d’assaut par la corruption, la trahison et des promesses non tenues via la violence. Mais désormais, la jeunesse est avertie et se montre capable de dessiner son avenir. Tel est le message phare voulu par ce livre.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Elle est puisée, mon inspiration, par la foi en la plume d’abord, puis concrétisée par l’expérience de la vie au quotidien et des éventuels échanges avec mes proches.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Un deuxième roman sur la même ligne d’idées est en cours, mais, cette fois-ci qui s ‘étend vers les institutions étatiques en particulier en dénonçant la naïveté populaire des citoyens. C’est un combat et il est difficile pour ma part de m’en empêcher.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Lecture après lecture, j’espère que mes lecteurs s’identifieront et se réjouiront d’avoir eu à leur place, quelqu’un qui remplace leur voix et qui ose toucher là où un certain nombre de gens hésitent encore.

Ma sincère reconnaissance à vous de me lire.