Interview écrite

9 septembre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Miguël Lecomte, auteur de « Dans les sous-sols du World Trade Center »

Miguël_Lecomte_EdilivreOù habitez-vous ?
J’habite en Belgique, dans le Brabant Wallon, plus précisément sur la commune d’Ottignies.

Présentez-nous votre ouvrage
« Dans les sous-sols du World Trade Center » est un thriller dans la trempe des romans noirs, qui malgré son titre, ne débat pas sur les attentats du 11 septembre 2001. L’intrigue, certes, est tournée en partie autour de ce malheureux événement, mais on voyage énormément, et l’histoire en elle-même a d’abord été écrite autour d’une sombre affaire de secte sataniste, pour ensuite s’entremêler dans un scénario bien plus complexe qu’il n’y paraît au départ.
Le récit démarre sur une famille sans histoire qui perd tout, suite à un malheureux incident. Ils décident de quitter leur campagne natale pour s’installer à New York. Le père de famille se recycle, il devient flic, et est très apprécié pour son travail au sein de la police. Il sera au cœur de l’enquête en rapport avec la secte, pour qu’ensuite, nous nous retrouvions avec l’un de ses enfants, sa fille, qui mènera tout ce petit monde dans une folle course contre-la-montre, où les enjeux illusoires et la noirceur de l’âme humaine seront les principaux fils conducteurs de la trame, avec tout ce que cela implique.
Mais l’Univers n’épargne personne, en bien comme en mal. Comment savoir qui ou quoi viendra à notre aide, lorsque tout semble perdu…

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai tout d’abord, comme la majorité des romanciers, enfin je pense, la passion pour l’écriture. Ça me fait du bien d’imaginer, de coucher une idée sur papier ou sur l’écran ; chaque œuvre est un défi exigeant qu’il faut alimenter avec ses tripes.
Pour être honnête, il n’y avait pas de réelles intentions de départ. Juste la passion de l’écriture, et force est à avouer que travailler pour enrichir les autres n’est pas ma première vocation. Donc naturellement, je me suis mis à écrire ce premier roman qui est resté par la suite quasiment dix ans dans une farde, inachevé, car la vie ne m’avait au final, pas trop laissé le choix.
Ensuite, en vieillissant, avec un peu plus de maturité et de plomb dans la tête, je l’ai un jour ressorti de sa prison de carton. Je fis cette année-là un mensonge (pour lui plaire), lors d’un début de formation, à celle que j’appellerai par la suite en secret, ma muse. De ce mensonge, à demi, car une partie du roman était tout de même déjà écrite, elle m’obligera sans le savoir, à ce que je termine mon œuvre au terme de cette même année. C’est un de mes traits de caractère, je termine toujours ce que j’entreprends, avec parfois un petit coup de pouce du destin, car sans cette fille, peut-être n’aurais-je jamais rouvert cette farde… ou pas, car un peu plus tard je décidai que pour chaque roman sorti de ma plume, une partie de mes bénéfices irait pour une cause animale ou humanitaire. Pour celui-ci, la cause d’Haïti est mon cheval de bataille, ma cible humanitaire.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Des retours que j’en ai eus, les deux années où il a été vendu, pour ensuite se voir non diffusé pendant 3 ans — pour cause de malversations de la part de mon éditeur de l’époque —, c’est plutôt de l’ordre du livre jeunesse pour les uns, ou du thriller bien ficelé pour les autres. Pour ma part, je le classerais entre ces deux genres, un mix quoi.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
J’ai glissé pas mal de messages de-ci de-là au travers de ce roman. J’avoue que, comment « tourne » ce monde me déplait de plus en plus, me dégoûte clairement par moment. Je ne comprends plus les hommes et leur folie. Donc, des messages de conscience sont distillés dans ce récit, et je dirais même davantage, ils viennent enrichir l’intrigue, tout thriller qui soit.

Où puisez-vous votre inspiration ?
C’est une excellente question ! Nous sommes des êtres à mimes, c’est-à-dire que nous fonctionnons en partie sur l’imitation de l’autre. De la même manière, je pense qu’en lisant, regardant des reportages, variétés et longs métrages en tout genre, je me suis forgé mon petit univers. La vie de tous les jours également, et puis j’ai grandi avec les grenouilles et les sorcières dans les bois, de par mon amour pour la Nature, mais aussi qu’étant gamin, j’avais toujours mon nez fourré dehors, à la recherche de trésors ou je ne sais plus quoi. J’aime les dessins animés, encore plus à mon âge, et j’ai « baigné », quand je n’étais pas dehors, avec une certaine Dorothée, qui a émerveillé ma jeunesse.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
L’année passée, j’ai conclu un contrat avec une maison d’éditions bruxelloise, pour l’écriture de livres à thème. Un seul est paru « Comment élaborer une mind map ? : Un outil pour structurer facilement vos idées », édition 50 minutes (Lemaître) fin de l’année passée (2015). Je travaille depuis 3 ans sur une saga, dont le premier tome sortira dans le courant de l’année 2017, et qui me prend la plupart de mon temps dédié à la création. J’ai aussi quelques ebooks en préparation, et pour certains, quasi terminés. J’ai un projet BD sous le coude ; j’attends le moment opportun pour me constituer une petite équipe, pour enfin mettre ce projet sur pieds. Pour finir, en bon gamer, 2 scénarios bien ficelés consacrés au jeu vidéo attendent patiemment leur heure de gloire. Là aussi, il me faudrait constituer une équipe pour remplir les cases vides des compétences que je ne possède pas, même si accessoirement, je me suis mis au travail pour combler mes lacunes.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Vivez, aussi fort que vous le pouvez, et au mieux de ce qu’il vous est possible !
Aussi, vous pouvez me rejoindre sur la toile, si vous le désirez (avec mon nom/prénom ou alors sephirot212003) : Facebook, Twitter, LinkedIn, Pinterest, Tumblr…