Interview écrite

29 mai 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Michaël Rochoy et Yann Dusza, auteurs de  » L’odyssée des Snurps « 

Michaël_Rochoy_Yann_Dusza_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
L’Odyssée des Snurps est une novelette de 12 000 mots, qui raconte l’épopée inutile de deux Snurps, Ryum et Dzya, à l’aube de la Bataille des Trois Peuples. C’est une petite histoire au sein de la grande Histoire, dans un monde fantastique qui sent un peu la Terre du Milieu et beaucoup la soupe à l’oignon.

Quelle en est la thématique principale ?
Nous y avons mêlé les genres fantastique, science-fiction, policier, aventure et social en saupoudrant d’absurdité et de parodie. Le plus simple serait sans doute de citer les thématiques principales qui n’existent pas dans l’Odyssée des Snurps.

Quel est le ton dominant ?
Sol mineur, clairement. Tout se passe au niveau du sol, dans de petites alvéoles souterraines et l’Histoire avance d’un pas allègre, voyant apparaître ponctuellement Dzya et Ryum, deux bémols qui ne font que lui donner une tonalité, sans en changer le rythme.

Quel message cherchez-vous à faire passer dans votre écrit ?
« Ne faites jamais confiance à un détrousseur de cadavres. »
Ca nous a semblé être un message de santé publique de première importance, au moment de la rédaction de l’ouvrage. D’ailleurs, il est très bien passé auprès du grand public, puisque 5 ans après, plus personne ne se fie à un détrousseur de cadavres selon les dernières études sur le sujet.

L’odyssée est un terme qui fait référence à l’Antiquité. Vous êtes-vous inspiré des ouvrages d’Homère pour composer votre roman ?
Non. Comme dit plus haut, nous avons composé notre novelette en sol mineur ; or, Homère n’a jamais écrit que des œuvres majeures.
Ça aurait pu s’appeler l’Epopée des Snurps par exemple, mais nous voulions un terme qui fasse plus glorieux… plus homérique en fait. C’était pour l’amour du second degré, car le reste du texte n’a pas grand-chose à voir.

Qui sont les Snurps exactement ?
Les Snurps sont de petits êtres vivants en communauté, et font partie des Trois Peuples qui vont entrer en guerre.
Le terme vient de Small Nuclear Ribonucleoprotein, des petites protéines humaines qui servent à découper l’ARN pré-messager fraîchement transcrit dans le noyau, pour n’en garder que la partie importante. De façon amusante, ici c’est tout l’inverse : les Snurps de notre histoire ne servent qu’à compliquer les choses…

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
Vous pouvez vous faire une idée de l’Odyssée des Snurps en lisant la quatrième de couverture, ou en découvrant les autres écrits de Michaël, libres d’accès à cette adresse : http://www.mimiryudo.com (rubrique Fictions écrites). Bonne lecture !