Interview écrite

11 janvier 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Marcello Pandolfi, auteur de  » Diabolo pêche « 

Marcello_Pandolfi_EdilivrePouvez-vous nous présenter votre ouvrage Diabolo Pêche ?
Mon livre est un livre de 250 pages, et qui est destiné à un public adolescent, qu’il soit masculin ou féminin. Mais il peut être lu aussi par des adultes (les parents, notamment ). Il a été publié dans la Collection « Tremplin » aux Editions Edilivre, et sorti le 04 décembre 2012. Je le considère comme un livre « à la mode », parce qu’on y aborde tous les sujets de société : l’amour, le sexe, l’orientation sexuelle, le racisme, la contraception, le respect à l’autre, le civisme, l’alcool, la mode, etc.

Pourquoi avoir choisi de rédiger cet ouvrage tel un journal intime ?
J’ai choisi de rédiger mon ouvrage sous la forme d’un journal intime, parce que je pense que cela est plus adapté pour ce type de sujet. Effectivement, j’aurais pu le rédiger sous la forme d’un roman, pourquoi pas ! J’ai toujours pensé que le journal intime était quelque chose qui ne s’écrivait plus. Au contraire, dans le cadre de ma profession (Educateur de prévention), les jeunes, et notamment, les adolescentes, certaines m’avouent tenir un journal. Et puis, le journal se lit d’un trait et c’est aussi une formidable « accroche » pour les lecteurs.

Que pouvez-vous nous dire sur Bérénice, la rédactrice de ce journal ?
Bérénice est comme toutes les jeunes filles d’aujourd’hui, avec ses angoisses, ses désirs, ses pulsions amoureuses ou pas, sa vie dans cette société difficile pour les jeunes, mais ô combien plus « ouverte » qu’à l’époque de l’auteur…, bien que 68 soit passé par là ! Elle est malgré tout, une jeune fille optimiste, et qui prend la vie du bon côté, mais il lui arrive aussi de se poser des questions. D’ailleurs, elle s’en pose tout le long de son journal.

Vous êtes-vous inspiré de faits réels et de votre vie personnelle pour ce personnage ?
Ce texte est une fiction. C’est-à-dire que tout y est vrai. Ce n’est pas du tout un témoignage, mais Bérénice et les autres personnages, ou le narrateur, existent, ici ou ailleurs, avec leurs propres histoires, leurs propres visages, leurs propres douleurs, leurs propres désirs.

Pourquoi avoir choisi l’écriture comme moyen d’expression ?
L’écriture reste et restera (enfin, j’y crois) l’excellent moyen de s’évader, de rêver, de se poser aussi, avec d’autres moyens artistiques (le cinéma, la musique, le théâtre, la peinture, le dessin,…) Et puis, au travers de l’écrit, chacun de nous s’y retrouve, en fonction de l’histoire, des lieux,… La lecture issue de l’écriture, peut servir à développer l’imaginaire chez certaines personnes.

Avez-vous d’autres projets littéraires ?
J’ai d’autres projets littéraires, bien sûr au niveau de l’écrit (des nouvelles, des récits …), et je participe aussi à des concours nationaux ou internationaux de littérature.

Un mot pour vos lecteurs ?
J’espère que les lecteurs prendront du plaisir à lire ce livre, et notamment les jeunes, d’où la nécessité de médiatiser cet ouvrage. Je le trouve, personnellement, à la fois ludique et pédagogique. Bonne lecture !