Interview écrite

17 juin 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Majesté Martinien Molégouà, auteur de « Peaux de vain »

Majesté Martinien Molégouà est originaire de la Côte d’Ivoire et réside présentement dans ce dit pays.

Merci à vous de nous donner de lever un coin de voile sur notre production. Mais avant, permettez-nous de faire une remarque. Nous nous excusons de certains éléments linguistiques ou certains usages qui prêteraient à une trop grande estime de notre personne. Il s’agit par exemple de notre trop grande liberté qui dépeindrait sur notre style, d’une part, et d’autre part, de notre nom d’artiste avec en l’entame « Majesté » ajouté à l’usage du nous dans cet entretien. Loin de là, c’est plutôt pour nous une quête de noblesse, de sagesse (poétique s’entend) à
travers ces emplois.

De ce qui est de notre ouvrage intitulé « Peaux de vain », il faut noter qu’il est classé dans la catégorie des oeuvres poétiques par l’Edition qu’est Edilivre. Cette oeuvre comporte des textes écrits en langue française avec au total 72 pages. C’est un recueil de poèmes en vers libres, d’où des vers (comme vous le constaterez à la lecture) d’inégale longueur. Au sein de l’oeuvre, les textes portent des numéros en chiffres romains permettant de les identifier selon leur position dans l’ensemble de l’oeuvre. Sans titre, chacun des textes a une configuration particulière en fonction de la réalité qu’elle dépeint. Certains vers sont totalement alignés à droite (le cas des vers tenant lieu de dédicace), d’autres au centre (texte XLVII par exemple), un autre groupe aligné en deux colonne (le texte III est une illustration) pendant que le reste est aligné à gauche. Au total, concernant la forme, chaque texte a une disposition singulière sur la page. De fait, certains vers tentent de se démarquer des autres en marquant un pas en avant ou en arrière selon que le texte est aligné à gauche ou à droite. Quant au titre, nous avons voulu rapprocher « l’inutile à l’agréable » en jouant de l’aspect futile mais bien adulé du vin à celui de la vanité qui guide nos pas incontrôlés dans ce monde.

L’écriture de ce livre répond à plusieurs raisons dont nous venons d’évoquer un précédemment à travers le titre. Une de ces raisons est due au spectacle qui s’offre à nous chaque jour, cette comédie qui guide nos relations entre humains. Nous évoquerons en exemple certaines de nos actions qui font couler des âmes des larmes de regret même dans le plus grand silence, qui déchirent des cœurs, etc. Et ce, nombreuses sont ces personnes qui en meurent au revers des pas de ce monde, trop galant aux profits. Encore faut-il noter que nous perdons progressivement de vue l’essentiel pour n’accorder la primauté qu’aux aspects secondaires, «futiles ». S’ensuivent les dégâts à n’en point finir. C’est donc une invite à y repenser.

Ce livre s’adresse à tout le monde, hommes de tous les horizons d’autant plus que nous avons une nature et destinée communes à atteindre, une histoire à panser et une vision à conquérir.

Nous l’avions dit tantôt que ce livre est une interpellation à la gente humaine à faire attention à l’essentiel qui est en train d’être laissé pour contre. C’est donc à travers l’effet illusoire, temporaire du vin qui coulent dans nos verres de désespoir pour dénoncer la vacuité de nos actes qui nuisent à l’humanité entière, mais bien plus à cette masse sans voix.

Voyez bien notre ascension. Nous sommes parti de notre contact avec la nature, le monde paysan auprès des parents où nous avons eu la chance de connaitre la pureté de cette nature dans sa diversité. Puis nous sommes venu progressivement nous frotter à la connaissance universelle dans un univers où le doigt des grandes civilisations a sucé tout ce qui lui reste comme valeur humaine. Voici, ce qui façonne notre inspiration surtout dans la rédaction de ce livre « Peaux de vain ».

Par la publication de ce livre (qui est le premier de Majesté Molégouà), c’est le monde littéraire qui s’ouvre à nous pour une belle aventure. Nous croyons que nous pouvons accorder notre plume avec celles de nos devanciers dont les œuvres ont nourri notre tendre jeunesse pour être « la voix de ceux qui n’ont de voix ».

Nous ne pouvons finir cet entretien sans toutefois dire un mot de gratitude à l’endroit de tous. Permettez-nous de dire grand merci à l’équipe Edilivre qui en plus de nous donner de réaliser notre rêve si cher, nous offre ce label pour nous exprimer sur notre ouvrage. Merci également à vous qui nous ferez confiance en nous lisant et en nous restant fidèles. À quoi sert-il d’écrire si personne ne nous lit, ce serait un appel perdu dans le sinistre désert. Du reste, nous vous encourageons à lire nos « peaux de vain »comme l’autre boirait d’un trait un pot de vin ou cet inconnu qui soutirerait des pots-de-vin par-delà la face de son bureau. Lisez et recommandez aux autres « Peaux de vain ». Et main dans la main, allons ensemble à cette aventure…

Majesté Martinien Molégouà