Interview écrite

Rencontre avec Mahn-Tara Christian, auteur de « Les Chants de l’enfer »
15 mai 2015
Posté par
Flora

Rencontre avec Mahn-Tara Christian, auteur de « Les Chants de l’enfer »

Mahn_Tara_Christian_Edilivre

Présentez-nous votre ouvrage ?
On peut brièvement en parler sur le double plan de la forme physique et de Son intention. 1- C’est quarante-neuf poèmes (sonnets), tenus par cinq rondeaux. Des sonnets, c’est un peu vintage, dira-t-on. Mais cela répond Au désir d’une expression structurée, géométrique et symbolisée de l’âme qui parle, une âme qui s’adresse à elle même et au corps physique, au corps mortel peut-on ajouter.
Ce qui nous conduit au fond à exprimer son message.
2- On voulait partager nos expériences douloureuses de la vie. Les raconter n’aurait pas été expressif, alors, nous avons choisi de les chanter. On s’étonnera peut-être de lire des poèmes comme « Lucifer » mais en réalité, ceux-ci expriment l’état dans lequel l’âme est plongée et le monde aussi d’ailleurs. c’est le chaos de la souffrance, dans la misère matérielle certes, mais surtout spirituelle.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Pour écrire, il faut t avoir quelque chose à dire. J’ai écrire pour dire; dire que la vie est lourde et sans intérêt quand on est plongé dans l’ignorance de Son environnement, plus encore, de l’ignorance de soi-même. Il faut dire, qu’on reprend là une thématique vieille comme le monde et si chère à Socrate, Platon ou Lao Tseu, Jacob Bhoeme ou Hermès trismégiste pour ne citer que ceux-là. Sans vouloir nous hisser à leur niveau de conscience, nous essayons simplement de les mimer, faussement d’ailleurs, pour dire et même pour se persuader que la vie ce n’est pas les paillettes, ce n’est pas la culture de son égo, ce n’est pas l’attachement à l’illusion qui nous tient aussi fort que les chaîne du géôlier. Voilà la modeste raison de ce livre.

Pourquoi avoir choisi d’écrire votre ouvrage sous forme poétique ?
La forme poétique est une forme, un genre qui met selon moi, le lecteur au centre de la production du sens ou ne le fait pas. Il n’y a pas de demi-mesure, c’est la forme qui crée. Dès Lors, une réelle communion entre l’émetteur et le décodeur, cela crée à proprement parler, une vraie complicité qui manque à l’émetteur et que le décodeur cherche systématiquement. la forme poétique est aussi cette forme d’expression qui est le propre du langage de l’âme. et d’ailleurs le temps n’est pas si lointain, celui où l’on considérait la poésie comme le langage des dieux. Suis-je en train de dire que je suis un dieu? que je côtoie les muses? rien de tout cela, mais le travail de l’homme n’est-il pas de devenir un dieu? ça aussi c’est une question…Et de mon point de vue, l’homme qui fait le vide est incompris de son environnement, le poète en tant que tel est celui qui n’est ni un homme parce qu’il en est rejeté ou parce qu’il ne veut plus être un homme, ni un dieu parce qu’il ne eut encore le devenir, mais c’est un homme en chemin, il est entre l’humanité et le divin. c’est pourquoi, il ne peut s’exprimer comme tous les autres..

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Question difficile dans la mesure où on ne saurait fermer un tel ouvrage à une cible précise. Nous pouvons dire simplement qu’il s’adresse à toute personne qui sait lire.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Le message principal est celui de la double nature de l’homme: mortel selon le corps et immortel selon le principe divin latent en lui. Les Cathares, les manichéens et les égyptiens avaient un nom pour cela.
on veut dire à l’homme qu’il y a autre chose derrière la poursuite effrénée de la réussite sociale.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans la vie de tous les jours, mais surtout dans tout ce qui est contradictoire aux vents idéologiques du moment. Le gnosticisme m’attire particulièrement et m’inspire beaucoup, c’est un champ inexploré bizarrement.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Les projets pour l’avenir sont; très prochainement une nouvel et après quelques romans… Pour le moment en fait, ce n’est pas encore très précis.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Une réaction positive est attendue d’eux. Une réaction vis-à-vis de l’ouvrage, et un intérêt particulier pour le message qui y est transmis ce message qui consiste à dire, à montrer à l’homme que la vérité ou le salut réside en lui-même et pas autre part ailleurs.