Interview écrite

Rencontre avec Mahamat Nour Hassaballah Dangarama, auteur de « Les Larmes d’Afrique et la Voix des ancêtres »
10 octobre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Mahamat Nour Hassaballah Dangarama, auteur de « Les Larmes d’Afrique et la Voix des ancêtres »

Mahamat_Nour_Hassaballah_Dangarama_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
 » Les larmes d’Afrique et la voix des ancêtres  » est un recueil de poèmes, écrit en prose et en vers, qui a pour toile de fond l’amour, la paix, la solidarité, la guerre, les déchirements de l’Afrique. Il porte l’engagement et l’esthétique. J’avoue, honnêtement que la négritude m’a beaucoup inspiré. J’invite les lecteurs pour en découvrir plus.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Ayant vécu les affres de la guerre dans mon pays, siège des troubles et violences, ces faits me déclenchent l’idée mère de faire mes premiers pas dans cette voie d’expression qu’est la littérature. Mon but primordial est d’être comme les poètes noirs qui n’ont cessé de dénoncer les plaies dont souffre notre continent.

Quel message avez-vous souhaité transmettre à travers votre ouvrage ?
Assurément, la paix. Je rend un hommage particulier à tous les martyrs qui ont insufflés leurs âmes pour la cause africaine et ceux qui ont marqués l’histoire de l’Afrique.

Un évènement particulier vous a-t-il inspiré ces poèmes en hommage à l’Afrique?D’abord, cet ouvrage est un regard sur les temps reculés de l’histoire qui avaient vu naître l’Afrique. Ce continent a vécu d’atroces et cruels déchirements, comme la division, la haine, la guerre et tant d’autres sortes de violences. Mais, à un moment donné, quelques intellectuels africains ont pris l’initiative d’éveiller la conscience nègre. Donc et heureusement naquit le mouvement de la négritude dont le salut des noirs résidait en quelque sorte, en elle-même. C’est de là que nait ‘‘ Les larmes d’Afrique et la voix des ancêtres ’’, en hommage à ces hommes braves.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
J’espère d’abord, vouloir donner souffle à mes muses, comme celles de mes frères de plume qui, à travers la littérature, ont bien voulu les dépeindre.

Vos auteurs de référence ?
Tout a commencé au collège où je lisais les écrivains de la Négritude. Senghor, Aimé Césaire, David Diop, Birago Diop, et tant d’autres poètes noirs m’ont beaucoup influencé. J’avais su, dès ce moment-là, que l’engagement littéraire m’habitait. Je ne cessais de dévorer tout ce qui me tombait sous la main. Victor Hugo, Charles Baudelaire, Alphonse de Lamartine, Pablo de Neruda m’ont marqué et aidé à forger mon propre style. Je dois beaucoup à ces auteurs classiques. Mais ces dernières années, j’ai passé le plus clair de mon temps à lire des œuvres sociologiques et politiques.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je continue sur ma lancée en rédigeant un roman qui va, je suppose, me prendre énormément du temps. Je vous assure que le prochain nouveau-né s’intitule  » Les plaintes d’amour « . J’aimerais aussi promouvoir mes écrits à travers le Tchad et universellement.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je compte énormément sur mes lecteurs qui ont un rôle déterminant sur le succès de ce livre. Merci aussi aux petites mains qui m’ont inconditionnellement aidé.