Interview écrite

3 juin 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Magali Menin, auteur de  » La Piste des chaînes « 

Magali_Menin_EdilivrePouvez-vous introduire, en quelques mots, votre ouvrage ?
Quand j’ai commencé l’écriture de La Piste des chaînes, je n’avais pas d’idée précise du déroulement de l’intrigue, mais j’avais déjà en tête toutes les ambiances.
Je voulais le côté très glamour et fascinant du cabaret, avec, en même temps, un versant beaucoup plus étrange et angoissant, tel qu’on peut le trouver dans les contes. Je voulais du brouillard et de la lumière. Takiri m’a permis de réunir les deux.

S’agit-il de votre premier roman ?
C’est le tout premier, si l’on exclut bien sûr mes 322 œuvres précédentes de trois lignes et demi réalisées quand j’étais au primaire ! Mon lectorat était exclusivement composé de la maîtresse et de ma maman. A l’époque mon best-seller s’intitulait Mon Chat. J’ai connu un autre grand moment de gloire en CM1 quand la maîtresse a lu devant toute la classe mon poème sur les chevaux. Bref, je crois qu’on peut raisonnablement considérer que La Piste des chaînes est mon premier roman.

Quel en est le registre principal ?
La Piste des chaînes est un roman. Tous les personnages sont bien ancrés dans la réalité d’aujourd’hui. Takiri et Léa font, certes, un métier peu courant puisqu’elles sont danseuses de cabaret, mais dès qu’elles sortent de scène elles ressemblent a n’importe quelle jeune femme. Ce sont les différents mystères auxquels elles sont peu à peu confrontées qui les transforment en héroïnes.

Votre ouvrage est-il autobiographique ?
Non et heureusement car je n’aurai pas été aussi courageuse et tenace que tous les personnages impliqués dans l’intrigue.

Comment vous est née l’envie d’écrire ?
Dans un TGV Paris-Marseille retardé à cause de la neige ! Oui, je sais ce n’est pas très courant ! On était bloqué dans le train et pour être honnête je m’ennuyais ferme. Alors j’ai commencé à m’évader par la pensée. Je pense que les paysages enneigés m’ont aidé. Je déteste la neige, il fallait que je trouve rapidement une issue. J’ai atterri dans le cabaret de Valario !

Avez-vous un autre ouvrage en préparation ?
Oui. J’ai eu beaucoup de mal à quitter Léa et Takiri, alors je me suis trouvé d’autres compagnons de route et une nouvelle aventure.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
C’est promis, je vous épargnerai le recueil de mes œuvres CP-CM2 !