Interview écrite

17 octobre 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Bruno Laki Dang, auteur de  » Un escroc en ligne  »

Bruno_Laki_Dang_EdilivrePouvez-vous introduire votre ouvrage en quelques mots ?
Un escroc en ligne est un recueil de cinq nouvelles qui porte le titre d’une des nouvelles. Les quatre autres sont : Biscuits empoisonnés, les cynocéphales revanchards, l’exhumeur et le commissaire incorruptible axées autour d’une même thématique.

Quelle est la thématique commune entre plusieurs de vos nouvelles ?
Ces nouvelles, sauf une seule, ont un dénominateur thématique commun : le vice, le mal, le crime, la recherche illégale du matériel, etc. sanctionnés par la mort. A titre d’exemple, l’exhumeur, dans la quatrième nouvelle, mène une activité lucrative, mais interdite : la vente des corps humains. C’est un cadavre qui, un jour, lui donne finalement la mort !

Qui sont les protagonistes de votre intrigue ?
Nous voudrions nous limiter juste aux protagonistes de deux nouvelles prises au hasard et laisser le soin aux lecteurs de découvrir ceux des autres nouvelles. Dans le commissaire incorruptible, un commissaire de police se bat contre la contrefaçon des billets de banque. Cynocéphales revanchard,  pour sa part, présente comment des babouins, gros singes d’Afrique, prennent leur revanche sur l’action néfaste de l’homme sur la nature.

Qui se cache donc derrière l’escroc de votre histoire ?
L’escroc de l’histoire, c’est quelqu’un d’astucieux qui, au lieu de travailler, comme vous et moi, pour gagner son pain à la sueur de son front, passe le plus clair de son temps en ligne à escroquer les internautes en se servant de sa triple identité. Mieux que l’escroc en ligne, le héros des Biscuits empoissonnés se révèle encore plus ingénieux dans le vol.

Quels poètes ou penseurs vous inspirent ?
Aucun poète ni penseur particulier ne m’inspire, mais Jésus-Christ de Nazareth, Dieu fait homme. Le seul qui a accepté mourir non pas en recherchant frauduleusement un quelconque intérêt matériel personnel, mais en expiation pour nos péchés, afin que l’humanité toute entière ait le salut éternel. « Christ a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu », 1 Pierre 3 : 18.

En quoi le genre de la nouvelle serait-il plus pertinent selon vous que le roman ?
Selon moi, la nouvelle serait plus pertinent que le roman en ce qu’il s’intéresse directement à l’essentiel sans trop s’accommoder des descriptions de lieux ni s’attarder sur le portrait des personnages.

Un dernier mot pour vos lecteurs ?
A l’intention des lecteurs, je voudrais relever qu’une fois écrite, toute œuvre littéraire se prête bien à la compréhension, à l’interprétation de celui qui le lit. Je leur souhaite bonne lecture et reste ouvert aux critiques et suggestions constructives.