Interview écrite

9 juillet 2012
Posté par
Marie

Rencontre avec Jocelyn Gain

Jocelyn Gain, Des gouttes d’eau dans la conduite de gaz est votre premier ouvrage publié chez Edilivre. De quoi parle-t-il? D’une malversation sur une grande échelle orchestrée de mains de maître par deux hauts fonctionnaires de mon pays.

Pourquoi avoir choisi d’écrire sur ce sujet?

En lisant dans les médias les nombreuses prévarications mises sur pieds par nos élus, souvent pour des petits bénéfices.

Voulez-vous faire passer un message avec cet ouvrage?

Qu’il est primordial de se renseigner à deux fois à qui on veut donner sa voix et éviter les partis qui ont une mauvaise réputation. Certains me diront qu’alors il ne reste plus personne à mettre au gouvernement. Certes, dans ce cas,il faut s’épargner le voyage jusqu’à l’urne, ne plus voter.

A quel type de lecteurs est destiné votre livre?

A tous bien entendu, mais principalement à tous ceux qui ne sont pas déjà indignés par les forfaitures de nos élus, qui souvent se mouillent pour pas grand chose. En Belgique, des responsables ont exigé des insignifiants pots de vin à l’achat des parcmètres ou des hélicoptères achetés par la défense. J’ai également appris qu’un mayeur avait vendu des terrains agricoles, subitement devenus industriels à une firme de transport, contre une villa dans le sud de la France.

A quelle occasion avez-vous commencé à écrire?

Suite à un AVC, afin de ne pas me retrouver comme une plante, les neurologues m’ont conseillé de me chercher un passe-temps qui fait travailler le cerveau. Qu’y a-t-il de meilleur que l’écriture pour cela? (rechercher dans sa mémoire les règles apprises à l’école car le doute, à cause du manque d’exercice, s’est installé avec le temps qui passe.) Aussi parce qu’on ne peut pas faire des mots croisés dix heures par jour.

Quels sont vos auteurs de référence?

Un belge des finances Marco VanHeest qui a écrit Banques qui pillent, banques qui pleurent, etc..Et pour ce qui n’est pas politique,mais uniquement littéraire, Jean d’Ormesson est mon idole.

Parlez-nous de vos projets à venir.

J’ai encore plusieurs romans en phase terminale qui parlent d’autre chose que des tristes sires qui squattent depuis des années les sièges du sénat et de la chambre! Car pour être lu, il est nécessaire de traiter différents genres. Tout le monde n’a pas le talent d’un Gérard de Villiers qui envoie son espion dans tous les pays à risques du monde pour faire chaque fois la même chose, redresseur de torts. Mais lui vend à chaque sortie des milliers d’exemplaires. Je suis moi-même un de ses fans.