Interview écrite

24 octobre 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec Jean Dorval, poète et auteur du recueil de poésie « Symphonie à la Foi »

Jean_Dorval_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ?
Je vis en Lorraine, en Moselle, à Metz. Une terre d’Histoire, située au cœur de l’Europe, baignée par la Moselle. Une rivière mythique immortalisée par le poète romain Ausone qui s’épanche à son sujet dans De Mosella : « Salut, fleuve béni des campagnes, béni des laboureurs (…), fleuve riche en coteaux que parfume Bacchus, fleuve tout verdoyant, aux rives gazonneuses : navigable comme l’océan, entraînée sur une douce pente comme une rivière, transparente comme le cristal d’un lac, ton onde en son cours imite le frémissement des ruisseaux, et donne un breuvage préférable aux fraîches eaux des fontaines (…) ». La Lorraine, une terre de confrontation, mais aussi de tolérance et de brassage, où de nombreux poètes sont nés, et ont écrit des œuvres majeurs ; tels que Gustave Kahn, Jacques Réda et Paul Verlaine, pour ne citer que les plus connus. Et mes préférés, bien sûr !

Présentez-nous votre ouvrage
Le recueil de poésie « Symphonie à la Foi » est à l’image de mon parcours spirituel et philosophique : ouvert d’esprit et pluriel ! Je suis catholique, et j’essaye tous les jours que Dieu fait, d’être le plus possible dans les pas du Christ, avec mes défauts et mes qualités. Ma croyance ne m’empêche pas de rester tolérant envers les autres religions, mais aussi envers ceux qui n’ont pas de pratique religieuse ; car croire est une Liberté. Aussi, Symphonie à la Foi est une sélection de poèmes philosophiques et de prières, un Acte de Foi et d’Amour envers le Créateur et mon Prochain. C’est aussi une parfaite symbiose entre ce que j’apprécie le plus dans le Paganisme, qui honore Mère Nature, les trois Religions du Livre – de nos « Ainés dans la Foi » (comme le disait Saint Jean-Paul II), les Juifs, aux Chrétiens, en passant par les Soufistes  –  et le Bouddhisme. Je suis très passionné par les messages de Sagesse, d’Ouverture, de Respect et de Fraternité du Christ, de sa Sainteté le Pape François, de Bouddha, de Tenzin Gyatso – le XIVème Dalaï-Lama – d’Hussein Mansour Al-Hallâj, de Ben Zoma et de Rabbi Ména’hem Mendel de Kotsk. Ma philosophie de Vie et ce recueil de poésie font de moi, un pago-soufo- bouddho-judéo- chrétien ! Au final, cet ouvrage est un acte de Foi dédié au Créateur Universel, sans qui je ne suis rien.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Dans le monde de violence et de mensonge dans lequel nous vivons actuellement, je souhaitais témoigner de ma Foi, qui est une humble Prière Vivante et Pacifique, tournée vers le Prochain ; cet Être Humain différent et complémentaire, qui est mon Égal. Dieu est pur Amour et pure Miséricorde. Il a fait de moi un Porteur de Mots pour combattre les maux. Au quotidien, je suis guidé par une quête philosophique et spirituelle continue, par la Fraternité Universelle. Je reste dans les Pas du Christ. Je cherche à garder le Cap du Ciel, à mériter la Vie Éternelle, bercé entre Tolérance et Partage, en mettant en pratique la très sainte Doctrine Sociale de l’Eglise. Ainsi, depuis 1990, je milite par le biais de différentes associations caritatives en venant en aide à Ceux qui n’ont plus rien : les P’tits Gars de la Rue (les SDF) et les Travailleurs Pauvres. Cette Cause Sociale m’a inspiré des poésies dans la veine de Saint Vincent de Paul et de Saint François d’Assise. De plus, j’ai besoin, en tant que pécheur invétéré, de prier la Trinité et la Vierge Marie. Alors, ma Prière parlée, où souffle l’Esprit, devient vite une Prière écrite, de beaux textes inspirés qui jalonnent mon recueil de poésie.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Mon ouvrage de poésie est dédié au Verbe Incarné. Mais, il s’adresse aussi à toutes les Êtres Humains de Bonne Volonté. Ceux qui aiment leur Prochain comme leur Frère. Ceux qui ont le cœur sur la main. Ceux qui acceptent de se relever quand ils chutent. Ceux qui ont Foi dans la Vie. Croyants ou non ! Ce recueil témoigne de La Rue et de la Misère, de l’envie d’un Monde meilleur, tourné vers un Idéal de Beauté, au travers d’une Oraison adressée directement au SAV du Créateur. C’est le message de la Dernière Scène renouvelée et de l’Eucharistie en Partage, avec le plus grand nombre comme un traitement spirituel à prendre chaque jour que Dieu fait, comme un Catéchisme Poétique !

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Je transmets, humblement et de la place où m’a posé Dieu, le message du Christ. Un message simple et dur à la fois, rejetant la vanité et l’orgueil, à appliquer au quotidien, nécessitant une remise en cause permanente, et qui se traduit par le célèbre Commandement de Jésus : « Aimez-vous les uns, les autres ».

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration, avec des hauts et des bas, dans un véritable travail d’introspection. La Prière me fait écrire. Et je la partage en la faisant publier. Un parcours qui n’est pas linéaire et qui tend pourtant vers un Idéal de Beauté. Une œuvre sans prétention qui demande beaucoup de Courage, de Patience, d’Abnégation et de Joie ; et pour laquelle on se remet à chaque instant en cause.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Mon prochain recueil de poésie, le quatrième, intitulé Et Dieu créa la Nymphe, sort vers le 24 octobre prochain chez Edilivre. Il est dédié à la Nymphe inspiratrice et à l’Amour que je lui porte. Pour moi, on entre en Amour, comme on entre en Religion. Les deux sont liés. Quand j’aime, j’aime sans compter, et j’offre cet Amour au Divin. La Femme Créature divine est une source de dédicace permanente. Elle m’a d’ailleurs inspiré un cinquième ouvrage de poésie qui s’appelle Mots de Muse, et qui est quasiment terminé. Enfin, j’ai un roman sur le feu qui va nécessiter un gros travail de recherches et de mise en forme.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
A l’époque dans laquelle nous vivons, où l’intolérance et la violence règnent en maîtres, un peu partout, la Poésie et la Prière redonnent du Sens à la Vie, un peu d’Humanité à une Humanité qui en a bien besoin.