Interview écrite

Rencontre avec James Fotso-Simo, auteur de « Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 1) et (Tome 2) »
15 décembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec James Fotso-Simo, auteur de « Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 1) et (Tome 2) »

James_Fotso_Simo_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Mon ouvrage, Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 2) paru en Octobre 2014, et qui fait suite à un premier ouvrage, Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 1) paru fin Juin 2014, est un ensemble de courts récits – ou nouvelles. J’y raconte des tranches de vie des différents individus, mettant l’accent sur leur comportement face aux multiples problèmes qu’ils rencontrent au cours de leur existence quotidienne, et sur leur ferme volonté de s’accrocher vaille que vaille à la vie sans jamais désespérer, car ils estiment que sur terre, dans leur pays ou dans leur village, la vie, malgré toutes ses vicissitudes, vaut la peine d’être vécue.

Pourquoi avoir choisi comme décor de vos nouvelles un pays imaginaire ?
En m’écartant résolument de la réalité pure et nettement identifiable, je me sens beaucoup plus libre et tout à fait à l’aise quand j’écris mes histoires. C’est pour cette raison que je les situe dans un pays imaginaire (le Bangula ou République bangulaise). Il va sans dire que les noms des villes, des villages et autres lieux géographiques le sont également. Je voudrais néanmoins préciser que le pays dont il est question ici pourrait vraisemblablement se localiser n’importe où en Afrique subsaharienne.

Ces « gens » sont-ils des individus que vous avez vous-même connu ?
J’ai connu non pas tous, mais la grande majorité des gens dont je raconte l’histoire dans mes nouvelles, en l’occurrence les personnages principaux et bon nombre des personnages secondaires ; quant aux autres, j’ai juste entendu parler d’eux par des proches dans mon entourage… Il y a, de toute évidence, quelques personnages qui sont plus ou moins le fruit de mon imagination créatrice (si je puis m’exprimer ainsi).

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
Je pense en toute sincérité que tous les lecteurs éventuels (hommes/femmes, jeunes/adultes) devraient lire les deux tomes déjà parus de ces petites histoires des gens du Bangula, et y trouver leur compte sinon du plaisir… J’invite à ce propos les lecteurs et lectrices européens ou d’ailleurs à découvrir eux aussi cet univers typiquement africain évoqué dans mes deux recueils de nouvelles.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
Ma préoccupation essentielle a d’abord été de raconter du mieux possible les petites histoires des gens qui mènent courageusement, dans un coin du monde appelé « Bangula », leur existence ordinaire. Y a-t-il une véritable leçon à tirer de ces récits ? Je ne sais pas ! Je préfère laisser volontiers à d’éventuels critiques mieux avisés le soin de répondre à cette question ; d’autant plus volontiers qu’il s’agit d’ouvrages que j’ai moi-même écrits sans avoir eu à priori la prétention de vouloir transmettre un quelconque message.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Ma source d’inspiration ?  C’est plutôt simple ! J’observe attentivement les gens autour de moi. Ou de préférence, je me plonge dans mes souvenirs ; et alors, je vois des gens que j’ai plus ou moins connus et qui, d’une certaine manière, ont marqué mon existence ou mon époque par leurs faits et gestes, leurs particularités voire leurs personnalités manifestées dans des circonstances exceptionnelles.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Mon projet dans l’immédiat, c’est d’en finir avec cette trilogie qui a débuté avec Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 1), et qui s’est poursuivie avec Les Gens du Bangula et leurs petites histoires (Tome 2). C’est dire que le troisième tome de ces histoires est en phase de préparation. Je compte le soumettre plus tard à l’appréciation du comité de lecture d’Edilivre… J’ai, par ailleurs, d’autres projets d’écriture. J’ai même des œuvres achevées depuis bien longtemps et qui attendent d’être un jour publiées. De temps en temps, je les sors de mon casier, les relit, les corrige et les range à nouveau (Romans, nouvelles, poésie, théâtre, essai…).

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Tout auteur qui voit son œuvre éditée a – secrètement ou non – espoir que des lecteurs éventuels la découvriront, l’achèteront, la liront et peut-être l’apprécieront à sa juste valeur. J’aurais aimé que, pour ces lecteurs motivés, des livres soient proposés à des prix très abordables ; et surtout, que ces livres soient toujours disponibles et visibles sur les rayons des librairies ou des bibliothèques.