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21 juin 2022
Posté par
Éditions Edilivre

Rencontre avec Hugo Waschak, auteur de «Get up» suivi de «Utopie : Monde d’après»

Présentez-nous votre ouvrage.

Il s’agit de deux pièces écrites pendant le confinement de 2020. Get up s’inspire de faits réels et aborde une parcelle de la vie d’un dealer sous un angle tant poétique que politique. Cet angle de vue se retrouve dans Utopie : monde d’après où les différentes scènes s’entremêlent afin de questionner la société, ses dérives, ses excès, mais aussi ce qu’elle a de meilleur en elle, tout en suivant un fil rouge qui dessine une utopie ; celle du fameux monde d’après tendu comme un étendard à la fois d’espoirs et de désillusions.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’avais prévu d’écrire Get up depuis un certain temps déjà. Je voulais raconter l’histoire de ce dealer à ma manière, peut-être pour essayer de comprendre ce fait divers d’une part, et d’autre part pour lui rendre justice d’une certaine façon, pour rappeler qu’il a existé et que sa vie, toute son existence, est le fruit non pas de ses choix uniquement, mais surtout de ceux que la société a fait pour lui. Utopie : Monde d’après a été créé dans le cadre d’un appel à texte du collectif Jeunes Textes en Liberté. Si la pièce n’a pas été sélectionnée par le comité de lecture, j’estime qu’elle a quand même sa place dans le paysage de l’écriture dramatique contemporaine.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

À celui qui se rend compte qu’il y a un problème, qui veut changer les choses.et qui ne sait pas forcément par où commencer.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Je pense que ce livre est empreint d’un message politique. Mon engagement dans les luttes modernes est total. Il passe par l’écriture pour dire le monde, pas seulement pour en faire la critique, mais également pour tenter de comprendre son fonctionnement et d’en changer. Le système actuel est responsable de la destruction des écosystèmes, de la paupérisation toujours plus grande d’une partie de la population, de la précarité de la place des femmes et du recul des droits humains, de la guerre et de la misère qui poussent des gens à fuir leurs maisons, à traverser la mer et à se faire refouler à nos frontières. L’écriture du contemporain permets de parler de tout ça, de sensibiliser et d’éduquer à ces sujets. C’est la raison d’être de mon écriture.

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’histoire de Get up m’a été rapportée par des personnes qui l’ont bien connu à l’époque. C’est avec ces morceaux de récits de sa vie que j’ai entrepris de reconstituer le puzzle à ma façon pour lui rendre hommage.
En ce qui concerne Utopie : monde d’après, ça n’a pas été difficile : l’actualité s’est chargée de m’inspirer.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Il faut que je reprenne l’écriture de ces deux romans dont je n’arrête pas de parler en interview. Mes projets sont nombreux. Ils bifurquent au gré de mes envies mais ils finissent toujours par se concrétiser.

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Le temps passe. Vous êtes toujours là. Certains s’en vont, d’autres nous rejoignent et nous avançons comme ça. Sur la route des mots. Sur le chemin du sens. Là où notre vision du monde change. Merci de m’accompagner dans cette aventure.

Rendez-vous dans notre librairie pour commander son ouvrage.

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