Interview écrite

Rencontre avec Guillaume Capelle, auteur de « Tu laisseras ta trace dans l’espace »
2 décembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Guillaume Capelle, auteur de « Tu laisseras ta trace dans l’espace »

Guillaume_Capelle_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
C’est un banal accident de vaisseau qui se transforme en course-poursuite épique. C’est un complot terroriste international démantelé par un imbécile en progrès. C’est une galaxie d’émotions contradictoires dans un contexte international remanié. La vengeance est un plat qui se mange chaud avec le risque de refroidir.

Vous aimez jouer avec l’absurde, est-ce selon vous la meilleure façon de raisonner ?
J’aime rire. J’aime innover. L’absurde me permet souvent de trouver mon compte. Mais ce roman est plus réaliste qu’il n’en a l’air.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A mes deux frères d’abord puis à toutes les autres personnes dotées d’un sens de l’humour douteux.



Vous êtes un grand voyageur, est-ce que vos voyages vous ont inspiré lors de l’écriture de votre roman ?
Oui, c’est évident. J’ai écrit ce roman en rentrant du Japon où j’ai observé qu’on pouvait vivre autrement. Voyager permet de prendre du recul. J’avais besoin de cette distance pour écrire.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
J’ai voulu analyser les relations internationales à travers le prisme de l’absurde en changeant les échelles et les acteurs. C’est une analyse rigoureuse, au-delà du décor loufoque que j’ai planté. Le message, c’est à chacun de le trouver.

Quels sont vos auteurs de référence ?
Saint-Ex’, Gary, Hemingway, Vian, Ionesco…

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je viens de terminer un roman intitulé  » Le cheveu sur la soupe  » que vous pourrez bientôt trouver chez Edilivre. Il montre l’envers de la carte postale australienne : un pays inhospitalier et dangereux dans lequel il faut rapidement se forger un caractère. Quant à la suite, c’est top secret (sourire). Pour l’instant, je me concentre sur SINGA, une entreprise sociale que j’ai créée avec un ami il y a 3 ans.



Un dernier mot pour les lecteurs ?
Ne vous énervez pas si quelqu’un abîme votre voiture, vous risquez de changer le monde !