Interview écrite

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « L’âme du guerrier»
23 janvier 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Gabriel d’Estrées, auteur de « L’âme du guerrier»

Gabriel_D_Estrees_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

J’habite à Ciney en Belgique.

 

Présentez-nous votre ouvrage

L’âme du guerrier est un recueil de légendes martiales fantastiques qui font voyager le lecteur à différentes époques imaginaires, mais qui concernent également le monde contemporain. Elles racontent l’histoire de héros en quête de libération et d’absolu sur le difficile chemin du guerrier…

Voici la liste des nouvelles : L’art du poing silencieux, L’âme du guerrier, La main d’Okinawa, Les portes du paradis, La raquette et le sabre. La première est un conte « zen » (j’insiste sur les guillemets) qui se déroule dans une Chine médiévale imaginaire. Elle parle d’une femme qui cherche à exercer un métier qui la passionne et qui aussi espère trouver l’amour, malgré les apparences. La seconde est le titre phare de la série. Elle raconte l’histoire d’un sabreur qui désire être le plus fort. Mais cela existe-t-il ? La troisième concerne l’apprentissage par un jeune homme d’un karaté pur, militaire… La quatrième conte les derniers exploits d’un portier de boite de nuit renommé… Dans cet enfer, trouvera-t-il son paradis ? Et enfin, la cinquième est un petit roman de type manga ou même chambara qui raconte la dernière saison du plus grand champion de tennis (appelé Sword Tennis) de son époque… Ce joueur-sabreur cherchera à accomplir un exploit unique dans l’histoire de sa discipline. Y parviendra-t-il ?

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

J’ai écrit chaque histoire comme pour rendre hommage à ce qui fut longtemps mes passions. Les arts martiaux, en tant que pratiquant. Mais aussi le tennis des années 70 et 80 en tant que téléspectateur. C’est un hommage à de grands maîtres dont j’ai croisé le chemin. Des hommes efficaces, des hommes de terrain et non des théoriciens des arts martiaux. La dernière histoire est un hommage au champion de tennis suédois Bjorn Borg sous forme de voyage initiatique martial.

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

Cet ouvrage peut intéresser un large public. Les passionnés d’arts martiaux, de self-défense, de sport et de tennis. Mais aussi les amateurs de mangas, de films d’art martiaux, d’histoires fantastiques et surréalistes. Et encore les lecteurs en recherche d’une compréhension du monde qui dépasse les clivages de pensées. Et enfin, je dédie ce livre à Touzik, la fée russe. Ainsi je lui raconte ce qui fut autrefois mes passions, les petits mondes du tennis et des arts martiaux…

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

D’abord, que les arts martiaux (et le tennis), c’est la persévérance ! En gardant l’esprit du débutant. Ensuite, qu’il n’y a pas de hasard. Et pas forcément de justice. En tout cas, en apparence. Que nous sommes peut-être dans un mouvement du monde à la fois immanent et transcendant !

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

Pour cet ouvrage, par mes expériences. Celles des autres. Dans les domaines précités. Mais toujours en laissant parler le plus possible mon inconscient.

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Bientôt sortira un neuvième livre. C’est une petite nouvelle dont l’écriture m’a beaucoup amusée. J’espère que ça sera le cas pour ceux qui la liront. Sinon, promouvoir l’ensemble de mes livres. Faire traduire quelques histoires. Ensuite, nous verrons bien… Peut-être un projet en collaboration.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je remercie les lecteurs pour leur attention. J’espère que ces histoires leur plairont. Sword Tennis est une de mes histoires favorites, car elle est un hommage à Bjorn Borg. Mais l’âme du guerrier, si elle est courte est, je pense, l’une des plus réussies… Elle rend hommage à un grand maître de Karaté et de Kendo. Cependant, le « succès » n’est pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est la vie. Et de vivre pour être et non pour paraître.