Interview écrite

28 avril 2016
Posté par
Guillaume

Rencontre avec François Liogier, auteur de «Histoires pour passer le temps»

Dans quelle région habitez-vous en France ?
Je suis originaire du Lot-et-Garonne, plus précisément de Fumel.
Je vis à Venerque, un village sur les bords de l’Ariège, près de Toulouse, la ville où je travaille depuis… Quelques années.

Présentez-nous votre ouvrage ?
Il s’agit d’un recueil de nouvelles. Des histoires, plus ou moins longues, écrites au fil du temps, au gré de mon humeur et de mon inspiration. Il n’y a pas de thème, ce sont justes des aventures humaines, celles de femmes et d’hommes que nous pourrions être. C’est aussi un voyage dans le temps, entre la préhistoire, avec « Urhlu » qui cherche le sanctuaire de ses ancêtres, et aujourd’hui avec ce jeune homme un peu trop épris de vitesse. On y trouve aussi des histoires de marins et d’aviateurs, ces hommes qui sont à l’origine de mes deux grandes passions dont une, l’aéronautique, est devenue mon métier.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
L’écriture n’étant pas mon métier mais juste une passion, je ne me définis pas comme un écrivain. Disons que je suis plutôt un raconteur d’histoires.
Il y a seulement quelques années que je me suis décidé à écrire ce que j’imaginais. Et comme mon imagination travaille beaucoup…
J’ai d’abord écrit pour moi avant de vaincre ma timidité et de me décider à faire lire mes histoires.
Les conseils et les encouragements de quelques amis m’ont incité à poursuivre et à publier mes textes.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?
Si, « HISTOIRES SOMBRES », mon premier recueil, était destiné aux amateurs d’histoires un peu « tordues », celui-ci s’adresse à tous les lecteurs, y compris aux jeunes.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Que nous ne devons pas oublier qui et ce que nous sommes et que, face à la vie, nous ne sommes pas infaillibles. Malgré toutes nos prouesses, nous ne sommes que de petits êtres à deux pattes qui se promènent dans un monde et au milieu d’éléments qui peuvent nous rappeler à l’ordre sans crier gare.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Voilà une question compliquée. Allez savoir ce qui passe par la tête d’un rêveur…
En fait, mon imagination s’accroche à tout ce qu’elle voit ou entend et je la laisse faire. « Le clown », par exemple, a été écrit après l’écoute d’un morceau de musique : « Le Concerto pour la mort d’un clown » de Philippe Guerre. L’idée du texte « Le dernier combat » est venue au cours d’une pause- café, alors que j’évoquais Pierre Clostermann avec un de mes collègues. Certaines histoires, comme « Le grand voyage » ou « Lucille et les libellules », sont plus personnelles.
Cela dit, je ne me lève pas le matin en me disant : Aujourd’hui je vais écrire une histoire sur tel thème. Lorsque j’ai une idée, je laisse travailler mon imagination. Je ne prends quasiment aucune note et ce n’est que lorsque je pense tenir la structure de mon récit ou que j’en ai suffisamment de bribes que je me mets à rédiger. J’ai pensé et écrit « Le clown » et « Le dernier combat » en quelques heures. Pour « Le grand voyage », il m’a fallu plusieurs semaines de réflexion.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Un recueil de nouvelles autour d’un personnage de policier que j’ai créé il y a trois ans, pour un concours. Quelques histoires sont déjà dans mes tiroirs mais j’ai encore un peu de travail et des pages à écrire.
Et puis…
Il y a un projet de roman de science-fiction sur lequel j’ai commencé à réfléchir et dont j’ai écrit les premières lignes. Un travail qui sera long.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Sur un réseau social, Emile Castillejos, un de mes amis, écrivain, nous a, un jour, demandé de donner une définition de l’écriture. Je lui avais répondu ceci :
« L’écriture est une forme d’onanisme dont les auteurs trouvent le plaisir dans celui des lecteurs ».
Alors… J’espère que les lecteurs prendront plaisir à lire ce livre