Interview écrite

9 décembre 2016
Posté par
Flora

Rencontre avec Evelyne Simoens, auteur de « Mon métier de sociologue »

Evelyne_Simoens_EdilivreOù habitez-vous ?
J’habite à Bruxelles.

Présentez-nous votre ouvrage
Les réflexions de l’environnement où l’on vit ou des connaissances et amis ne font pas toujours plaisir, ne sont pas vraiment agréables. Passons pour les milieux urbains où l’on est agressé en permanence, à la campagne, on se réfugie sur son petit lopin de terre avec des vieux arbres et des vieux potagers! Quand tous les espoirs arrivent au début des études supérieures, les espérances sont bien loin d’être vaines à la fin des études universitaires. Les diplômés réussiraient leur vie et leur carrière beaucoup mieux que ceux qui n’ont fait qu’une tentative infructueuse après le bac.
Mais, alors, quand on me dit « la sociologie ne sert à rien », je me pose des questions sur l’emploi des autres diplômés.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
La sociologie serait utile, mais à qui? Il y a les personnes qui étudient la discipline et ceux qui commandent les études. Quand on travaille de 06.00 heures du matin à 21 heures, on n’a pas le temps de faire de la sociologie car on ne peut pas « réfléchir ». Nous étions assez émus de savoir que nous sortirions à 40 étudiants en fin d’études en sociologie (année 1996) pour devenir chef de petite entreprise, analyste du marché du travail, consultant en intérim ou autres… J’ai voulu faire un petit topo sur le métier de sociologue et sur les études.

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
A tous ceux qui en ont assez d’être « ridicules » et je ris quand je dis ça. On ne se moque jamais des ingénieurs commerciaux, par exemple.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
Avec les deux livres, j’ai voulu dire que la sociologie, loin d’être inutile n’était peut-être pas la voie royale ou classique du chef d’entreprise mais peut contribuer à avoir un métier car cela reste une discipline appréciable au même titre que l’histoire, la géographie, la psychologie. Le sociologue est utile à la société.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans la vie quotidienne. Je lis aussi beaucoup d’auteurs. J’aime beaucoup l’imagination d’Amélie Nothomb. J’ai trouvé le livre « Les heures souterraines » de Delphine de Vigan très attachant. J’aime me diriger vers des choses sans conséquences, vraiment sans soucis (on en a assez), vers des buts dont on n’atteint jamais la fin. J’adorais le couple que formaient Isabelle Adjani et Thierry Lhermitte dans tous leurs films communs. C’étaient de belles histoires d’amour que j’ai vues à la télé à 20 ans.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Je ne sais pas encore. Un livre avec un petit jargon sociologique sans doute.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Welcome !