Interview écrite

Rencontre avec Evelyne Simoens, auteur de « Deux petites « nouvelles » américaines »
16 mars 2017
Posté par
Flora

Rencontre avec Evelyne Simoens, auteur de « Deux petites « nouvelles » américaines »

Deux_petites_nouvelles_américaines_EdilivreDans quelle région habitez-vous en France ? Sinon, dans quel autre pays ?

J’habite Bruxelles.

 

Présentez-nous votre ouvrage

L’Amérique fascine notre petit pays. Nous avons presque chacun une petite histoire familiale d’expatriation à raconter. « Mon cousin part vivre en Australie ». L’Australie faisait rêver dans les années 80-90, sans doute la chanteuse Kylie Minogue, n’était-elle pas étrangère au succès de ce petit bout de terre. Dans les deux courtes nouvelles que j’ai écrites, je voulais relater brièvement que tout pouvait changer ! Les USA ont un nouveau président. Ingrid Betancourt, en Colombie, a été libérée depuis plusieurs années et les colombiens vivraient un peu moins dans la peur. Cependant…

 

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

Certaines choses ne changeraient pas. Les sociétés quelles qu’elles soient connaissent toujours les centres de détention, les violences, la dureté de certaines procédures des forces de l’ordre ou de la justice. Il y a des jours où certains se sentent abandonnés. Ils n’ont plus rien. Il n’y a plus la foi, il n’y a plus l’espoir. Pourquoi tant d’injustice ? Pourquoi en 2017, malgré un progrès humain, ne reste-t-il rien à certaines personnes ? Je voulais partager un peu la souffrance de certaines personnes en difficulté. Dire qu’il peut toujours y avoir un espoir quelque part. Je souhaitais communiquer une volonté de changement. Qui ne veut pas changer ? Les personnes qui sont trop bien dans leur situation ou ceux qui décident sans doute ?

 

À quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?

A tous.

 

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?

Nous étions sensibles, petites, aux dessins des artistes qui peignent avec la bouche. C’était le cours de religion qui nous apprenait qu’il fallait garder l’espoir malgré tout. Tu n’as plus de bras mais tu peins et réalises des dessins.

 

Où puisez-vous votre inspiration ?

L’actualité, les journaux, un sentiment que tout ne tourne peut-être pas tout rond toujours pour tout le monde. Quand on se fait agresser que ce soit verbalement ou physiquement, on se plaint mais on peut se dire aussi « que vit-il pour m’agresser ainsi quotidiennement ? » J’ai tiré la conclusion que cette personne n’était pas heureuse et avait des difficultés dans la vie. Ma réponse aux agressions a donc été ‘l’absence d’amour et le mal de vivre’. C’est tout cela qui m’a poussé à écrire ?

 

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?

Je voudrais, à l’avenir parler d’amour, de rencontres, d’incertitudes et de maladresse. J’aime beaucoup Marc Levy.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je crois qu’il n’y a jamais aucun problème grave dans la vie. Tout peut se résoudre un jour ou l’autre.