Interview écrite

17 janvier 2013
Posté par
Flora

Rencontre avec Jean Florent Romaric Gnayoro, auteur de  » La nature comme un cadre matriciel « 

Jean Florent Romaric Gnayoro, pouvez-vous nous présenter votre ouvrage La nature comme un cadre matriciel ?
La nature comme un cadre matriciel est un ouvrage qui traite de la nature prise comme un tout englobant chez deux auteurs du XXème siècle que sont Giono et Le Clézio, à travers quelques-unes de leurs œuvres.

Pourquoi avoir voulu trouver un sujet en la nature ?
J’ai voulu trouver un sujet en la nature, parce qu’en elle-même, je la trouve fascinante. En étudiant, donc, deux auteurs du XXème siècle, qui avaient  le même penchant que moi pour la nature, cela m’a permis non seulement de produire un travail de recherche, mais également de vivre ma passion.

Est-ce un exercice difficile de concilier l’homme et la nature ?
Pour certains, cela peut paraître difficile de concilier l’homme et la nature, dans un monde où les intérêts économiques prennent, bien souvent, le dessus sur la sagesse de préserver le cadre naturel, notamment et en particulier, pour les générations futures. Pour d’autres, il est aisé de les concilier, et cela est également, ma conception personnelle. Je crois que l’homme doit se voir comme un élément de la nature et, non comme opposé à elle, au point de vouloir l’assujettir, sans discernement. En le faisant, il pourra bien sûr, s’inspirer de la nature, en même temps qu’elle lui servira à accomplir certains de ses desseins, sans oublier sa préservation, en vue de respecter l’équilibre qui y réside.

D’où vous vient votre passion pour l’écriture ?
Ma passion pour l’écriture vient de l’enfance. J’étais friand des histoires de conte de fées et aimais bien qu’on me les raconte ou les lire. Plus tard, j’excellais à l’école, plus dans les matières littéraires que dans les scientifiques, ce qui ne m’a pas empêché d’être reçu à un Baccalauréat en série Mathématiques et Sciences de la nature, car mes parents voulaient que je fasse médecine. Mais, j’avais toujours gardé un goût exacerbé pour la lecture, au point que cela m’a conduit à m’orienter en Lettres Modernes, pour mon cursus universitaire. C’est là, qu’avec l’aide de mes maîtres, j’ai commencé mes premiers pas dans la recherche, en produisant un mémoire qui s’est traduit en livre et, des travaux pour ma Thèse, qui m’ont conduit à produire cette œuvre.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour écrire ce livre ?
Mes sources d’inspiration pour écrire ce livre sont, effectivement, nombreuses. De premier abord, le sujet de la nature me passionne. De plus, à la suite du cours d’Histoire littéraire française, j’ai été intéressé par les aspects rustiques et exotiques de la nature, que j’ai voulu exploiter et analyser dans un travail de recherche. Ce qui m’a conduit à écrire un mémoire sur ce thème, et plus tard, à le confectionner en livre. Mais, pour le livre dont il est question, ici, il est un prolongement du premier, en ce que cette fois-ci, il s’étale à la différence du précédent, sur la nature à l’époque contemporaine au XXème siècle, au lieu du XVIIIème.

Quels sont vos projets futurs ?
Mes projets futurs sont, d’une part, de participer très bientôt à un colloque à Atlanta, où je suis invité et aurai l’occasion d’intervenir sur « la trace du réel dans la création littéraire » ; d’autre part, je suis en en train d’écrire un ouvrage critique qui traite de la science qui est convoqué dans la création littéraire, en prenant l’exemple, notamment, chez ces deux auteurs contemporains au XXème siècle, que sont Giono et Le Clézio.

Un mot pour vos lecteurs ?
Pour mes lecteurs, je leur souhaite un bon plaisir de la lecture de mes ouvrages. J’en profite, également, pour former à leur endroit, du fait de la nouvelle année, tous mes vœux les meilleurs, de santé et de prospérité.