Interview écrite

Rencontre avec Dominique Bulinckx, auteur de « Les Maux des mots »
30 septembre 2014
Posté par
Flora

Rencontre avec Dominique Bulinckx, auteur de « Les Maux des mots »

Dominique_Bulinckx_EdilivreD’où vous vient votre goût pour l’écriture ?
Honnêtement, je ne peux pas dire avec précision d’où vient ce goût pour l’écriture. J’aime les mots, ce qu’ils peuvent dire ou exprimer mais aussi ce que l’on peut faire avec. J’aime jouer avec, les assembler pour qu’ils prennent vie, pour leur donner vie. La langue française est à mon sens très belle et pleine de richesses à exploiter. J’ai commencé à jouer avec les mots et je me suis rendu compte que j’appréciais fortement mettre en texte ce que je ressentais, voyais ou rencontrais.

Présentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Les maux de mots sont les textes qui m’ont été inspirés par des rencontres, des événements de la vie. Que ceux ci soient personnels ou non. On peut y retrouver des sujets tels que la mort, l’amour, l’amitié, la joie, la tristesse. Il faut cependant avouer qu’en majeure partie, l’ambiance générale du livre est assez noire mais il correspond à une période plus difficile que j’ai traversée.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Au départ, il ne s’agissait pas d’un livre mais de textes écrits depuis près de 20 ans. Les textes ainsi rédigés m’ont permis de poser sur papier ce que je ressentais comme sentiments, émotions, doutes, peurs, envies et bien d’autres encore. Ce livre a été comme un exutoire me permettant de vider la tête de toutes mes idées.

Quel message avez-vous souhaité transmettre à travers votre ouvrage ?
S’il devait y avoir un message au travers de ce livre, c’est que la vie vaut la peine d’être vécue. Oui, il y a des moments difficiles. Oui, il y a des moments que l’on ne souhaiterait pas vivre, des moments noirs… Mais il y a aussi toutes les belles choses que la vie nous offre comme une rencontre, un sourire, un simple mot. Toutes ces belles choses qui nous font avancer, grandir et voir plus loin dans la vie. Si on ne devait retenir qu’une chose de ce livre, ce serait ceci : oui, il y a des maux dans la vie mais cette dernière n’est pas faite que de cela.

Quelles sont les principales qualités de votre livre ?
Je pense que mon livre est écrit avec le cœur. Ce qui me fait dire que tout à chacun pourrait se retrouver dans l’un ou l’autre texte. Il n’y a pas besoin de se prendre la tête pour le comprendre mais il peut faire appel à des points ou moments de la vie de tout à chacun. Le lecteur pourrait se dire que tel ou tel autre texte lui fait écho parce qu’il a pu à un moment donné faire le même genre d’expérience que décrit dans le texte, simplement mettre des mots sur ses maux…

Vos auteurs de référence ?
Je n’ai pas beaucoup d’auteurs de référence. Il est clair que je lis beaucoup parce que j’aime les mots et ce qu’il est possible d’en faire. Néanmoins, j’ai vraiment un attachement particulier à l’écriture de Bernard Werber. J’apprécie fortement le voyage auquel il nous invite à chaque lecture, à chaque nouveau livre écrit. Il a ce don que j’aime beaucoup de nous envoyer dans l’imaginaire, la réflexion, le questionnement. Je n’arrive pas à lire ses livres comme de simples livres. Il faut que je prenne le temps, réfléchir, poser la réflexion et les questions qu’il suggère.

Quels sont vos projets d’écriture pour l’avenir ?
Deux nouveaux livres sont en cours d’écriture. Un premier «Tribulations d’un monde en détresse ». Dans ce livre, j’écris plus comme un roman avec un fil conducteur que l’on peut retrouver tout au long du livre. Ce fil conducteur est le fait que le Monde pose ses regards sur ce qu’il se passe et décrit différentes rencontres ou histoires de vie. Le deuxième « Hurler en silence » est plus dans la lignée de « Les maux des mots ». Il s’agirait non pas de la suite mais un nouveau recueil des textes que j’écris depuis deux ans maintenant.
Les deux projets ont un plus par rapport au premier. Je travaille en collaboration avec deux illustratrices ou dessinatrices pour amener une vision dessinée de mon travail écrit.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je leur souhaite, s’ils franchissent le pas de me suivre dans ce projet, de passer un bon moment de lecture. J’aimerai vraiment me confronter à leurs avis, leurs critiques et la façon dont ils ressentent ou vont ressentir « Les maux des mots ». Je voudrais d’ores et déjà leur dire merci de me soutenir dans ce projet qui est comme un rêve d’enfants qui se réalise et dont un ange maintenant au ciel serait heureuse d’en voir ainsi l’aboutissement.