Rencontre avec David Saraï, auteur de « La Psychologie de Chabbat »

Pouvez vous nous présenter votre ouvrage en quelques mots ?
C’est un livre religieux qui aborde l’état d’esprit à avoir avant que Chabbat ne débute. Chabbat, c’est le jour de repos dans le Judaisme. On doit se préparer à ce moment avec beaucoup d’attention, tant matérielle que psychologique.

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Parce que j’ai rencontré des femmes juives qui ont fini par laisser tomber la pratique de Chabbat et des fêtes à force de ne pas être impliquées dans la compréhension de la Torah via son étude et ses prières. A force d’être exclues du judaïsme, elles ont délaissé leur foi.

À quels lecteurs s’adresse votre ouvrage ?
Principalement aux femmes, dans la mesure où ce sont elles les plus lésées. Dans l’orthodoxie juive, les femmes se contentent de cuisiner pour Chabbat, de nettoyer la maison, et finissent par s’en lasser. Si leurs actions routinières ne sont pas animées d’une ferveur, les femmes en viennent à abandonner la pratique du judaïsme. J’ai voulu redonner envie à ces femmes de fêter Chabbat en leur insufflant ma propre joie.

Quelles sont les principales qualités de votre ouvrage?
Le respect des notions mystiques et la clarté. Je n’ai pas déformé les propos de la mystique juive et ai pris le temps de créer un glossaire hébraique pour aider la lectrice à bien comprendre.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers cet ouvrage ?
Il y a deux messages.
Aux femmes : « Ne vous contentez pas d’être des ménagères, des cuisinières, des nourrices et des servantes, étudiez la Torah ! »
Aux hommes : « Respectez les femmes ! »

Où puisez-vous votre inspiration ?
Les sources juives.