Interview écrite

Rencontre avec Darius Anzi, auteur de « La Sœur en Christ »
19 janvier 2015
Posté par
Flora

Rencontre avec Darius Anzi, auteur de « La Sœur en Christ »

Darius_Anzi_EdilivrePrésentez-nous votre ouvrage en quelques mots ?
Cette occasion vient à propos, pour me permettre d’éclairer ceux qui en entendant « La Sœur en Christ » pensent séance tenante à la religion, aux sœurs des couvents. Je dis non, non, et non ; « La Sœur en Christ » est loin d’être une brochure chrétienne. C’est un roman de société, un livre d’actualité ; c’est le titre d’un livre, un livre qui mérite comme tous les autres d’être lus de tous.

Pourquoi avez-vous écrit ce livre alors que vous n’étiez qu’en classe de première ?
Je me voulais le Rimbaud d’Afrique enfin, de mon pays. C’est pourquoi j’ai commencé par la poésie classique et ce n’était pas malsain parce que c’est à 14 ans que le grand Hugo a dit : « Quand je serai grand, je serai Chateaubriand ».
Bien qu’écrit en première, « La Sœur en Christ » n’est pas mon premier texte ; il est mon quatrième. J’ai commencé en classe de seconde, suite à la lecture de mon centième livre : « Les misérables » de Victor Hugo, au soir du samedi 22 avril 2006 à 17h35. Le lendemain 23 était mon dix-huitième anniversaire. Or j’avais pour modèle, le grand écrivain ivoirien Amadou Koné, auteur du célèbre roman « Les frasques d’Ebinto », et l’on nous avait dit qu’il a commencé à 18 ans. Alors je me suis dit qu’il me fallait essayer de produire aussi un livre qui soit à la hauteur du sien. Être ambitieux, ce n’est pas vouloir égaler l’autre en l’enviant, c’est vouloir lui ressembler en l’imitant.

A quel lecteur s’adresse votre ouvrage ?
L’idéologie de Darius Anzi, c’est qu’il n’y a pas de caste nobiliaire, pas de caste prolétaire non plus ; il n’y a ni religieux, ni athée ; il n’y a ni jeune ni vieux ; il n’y a qu’une race qui d’ailleurs est humaine et humaine parce qu’unique. Platon disait dans « La République » : « C’est la multiplicité des besoins qui rassemble les humains », et Darius Anzi aime partager.

Quel message avez-vous voulu transmettre à travers votre ouvrage ?
L’être humain est fragile. Bien des douleurs ne font point vivre normalement. Et quand on a eu le malheur de les vivre pendant l’enfance, et que cela empoisonne l’adolescence, les séquelles, on les traîne éternellement. Il y a à la base les erreurs de la vie, qui conduisent aux terribles déceptions qui elles, engendrent de graves dépressions, mettant l’homme dans une posture telle que soit il devient introverti, soit il n’attend que l’autre pour le rendre meilleur.
Or la vie n’est pas en mode pilotage automatique, par conséquent, tout ce qui arrive à l’homme n’arrive pas par défaut. Les physiciens quantiques eux-mêmes confirment ce que dit la Bible à savoir, tout ce qui nous arrive, c’est nous qui l’attirons et l’attirons à partir de simples images mentales que nous passons notre vie à nourrir en nous. Ainsi, si l’homme par ses idées négatives se prive de la vie, c’est que pour jouir abondamment de cette vie, il n’a plus qu’à penser positivement malgré tout !
Le seul moyen de vivre heureux, c’est de le vouloir. La vie est absolument phénoménale et la joie de la vie est le seul don à consommer sans modération. Dieu en est tellement d’accord qu’il donne cet ordre en trois mots : « Soyez toujours joyeux », I Thess.5v16.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je parlais des douleurs de la vie à l’instant. Les épreuves de la vie engendrent deux catégories de personnes. La première fait des personnes insensibles parce que n’ayant nullement bénéficié d’aucune douceur. La seconde, elle, engendre des personnes très sensibles, prêtes à tout pour que personne d’autre ne vive la bohème qu’elles ont vécu.
Je suis de cette dernière catégorie. Il a plu au Dieu que j’adore, Jésus Christ de Nazareth le sauveur de l’humanité, de me blesser, de me briser, de me façonner et de me positionner pour être utile aux autres et, c’est pour sa gloire. On ne peut guérir aucune personne quand on ignore ce dont elle souffre. C’est Jésus qui m’inspire, c’est lui qui a dit : « Car sans moi vous ne pouvez rien faire », Jean15v5.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Darius Anzi n’a absolument pas l’intention de se limiter à un seul roman ou à un seul genre littéraire. Je le dis toujours, ma gibecière déborde. Les ambitions sont grandes et je toucherai à tous les genres et autres sous-genres littéraires. Je me veux un écrivain accompli et je suis environné d’une grande nuée d’écrivains. Je suis bien parti : j’ai la caution de Dieu, l’inspiration de Jésus, la bénédiction de mes maîtres et les félicitations de mes lecteurs.

Un dernier mot pour les lecteurs ?
Je voudrais que tous les lecteurs du monde entier sachent que Darius Anzi n’est pas un paralittéraire, encore moins un écrivain alimentaire. Je ne sers point de dégoutantes élucubrations aux heureux lecteurs. Darius Anzi est avant tout un véritable lecteur potentiel. Je suis un perfectionniste qui ne sert que ce dont il est lui-même amoureux. « La Sœur en Christ » n’a absolument rien d’ennuyeux. La preuve, il est admis dans la collection classique d’Edilivre ; ce n’est pas rien, c’est un trésor. À tous, je souhaite une randonnée glorieuse dans l’universalité de la lecture !